voyage dins la haute Egypte. M. de Fernig était frère des deux jeunes personnes qui servirent comme officiers d’ordon
nance dans i’état-major du général Dumouriez. —M. deFalguerolles, ancien député du Tarn, est mort à Albi.
Une fille d’Eugène de Beauharnais, la princesse régnante de Huhenzollern-Hechirigen, vient de mourir. Elle était née enl8l)8 et s’était mariée en 1827.
M. de Rochovv, ministre d’Etat intime et président du conseil d’Etat en Prusse, est mortle 11 septembre, à l’âge de cin
quante-cinq ans, à Aix-la-Chapelle, où il séjournait depuis un mois pour prendre les bains.
La plupart des journaux ont anNOncé la mort du lieutenant général Changarnier, atteint, disaient-ils, d’une mala
die subite, à Pau, durant une tournée d’inspection générale. Pendant que le général mourait à Pau, il était, fort heureusement, à Paris, en parfaite santé.
C’en est donc fait, le décret de Moscou n’existe plus. Du bec de sa plume constitutionnelle, M. Duchâlel a détruit une république d’origine impériale; le Théâtre-Français jouira désormais d’un gouvernement monarchique. Dans les crises de l’ancienne Home n’avait-on pas recours à un dictateur? M. Buloz est le Manlius attendu qui va sauver le Capitole.il est investi de tous les pouvoirs, il devient le maître et l’ar
bitre unique de ces grandes destinées; c’est le despotisme décrété pour le bien de tous, on lui a conféré le droit de vie et de mort sur la troupe et le répertoire. Jamais révolution ne fut plus comp ète. Maintenant que les greNOuilles ont un roi, NOus allons être témoins d un NOuveau miracle à la fa
çon de la fille de Jephté, et il semble que M. le directeur n’a plus qu’à dire à la paralytique : Lève-toi et marche. Car enfin on l’a armé de la baguette magique, et il peut laisser tomber, quand il lui plaît, de sa bouche souveraine les mots qui lont merveille et ressuscitent les morts dramatiques :
faveurs, gratifications, feux, pensions. N’est-ce pas lui qui à son gré déormais va lier ou délier les cordons de cette grande bourse, la subvention? Bien plus, pour stimuler da
vantage le beau zèle de ces messieurs et de ces dames, ce directeur vraiment privilégié pourra leur susciter à chaque instant des rivalités et des concurrences. Libre à lui, en ef
fet, de choisir dans le personnel des autres théâtres, et sans payer l’indemnité préalable, tel sujet qui lui convient pour l’élever à la dignité de sociétaire. Cette dernière clause, pas
sablement draconienne, a ému les intéressés, c’est-à-dire les directeurs des scènes secondaires ; on parle de réclamations à coups de brochares; plusieurs petites puissances s’arment déjà contre la grande, invoquant l’observation des anciens traités et le maintien de l’équilibre dramatique.
Cependant l’automne a pris ses quartiers d’hiver parmi NOus, le soleil ne se montre qu’à l’état de transparent, et le
ir NOus n’avons pour étoiles que les becs de gaz. Pour peu jue cette température s’établisse, Paris va se repeupler aux
dépens d’une foule d’établissements aquatiques. Les eaux de l étranger, et particulièrement les eaux d’Allemagne ont été très-fréquentées cette année par le beau monde parisien.
Toute une chambrée de la cour royale s’est rencontrée à Baden, aux portes de la Forêt-NOire. On NOus écrit d’Ems que le salon de conversation est peuplé des législateurs du Palais-Bourbon. Les bains deCarlsbad et de Hombourg sont toujours le rendez-vous d’élite de la société européenne et l’élégant caravansérail de toutes les nations. Les grands sei
gneurs qui se pressent dans les salons de Hombourg ne sont pas de grands baigneurs ; le whist et la bouillotte y sont plus goûtés que les eaux thermales. Hombourg a des ombrages magnifiques, mais son aristocratie de rhumatisants et d’é- cloppés leur préfère le tapis vert de son casiNO. Les sommités déchues s’y croisent avec des princes encore en exercice. Les pagrs de son livre d’or sont le NObiliaire des deux mon
des. A côté des plus beaux NOms de la NOblesse germanique,
op y voit figurer toutes sortes de généraux mexicains, de vizirs disgraciés et de dictateurs du Paraguay en disponibilité. La grande vogue des établissements thermaux d’Alle
magne tient moins cependant à cette circonstance qu’à la recherche et à la délicatesse du menu offert par l’entrepre
neur à tant d’hôtes illustres. Jamais malades ne furent mieux traités, à prendre ce mot dans tonte sa signification gastroNOmique : les joueurs de Hombourg ou de Carlsbad y ont toujours gagné... de l’appétit. Les ralfinés y mangent volontiers en petit comité. Le petit comité se compose ordi
nairement de dix à quinze couverts. C’est au directeur de l’établissement de Carlsbad qu’appartient l’excellente inven
tion des en-cas. S’il ne se trouve que treize convives à table, on appelle l’en-cas; c’est ordinairement un monsieur d’âge moyen, orné d’un habit NOir et d’une décoration ; il est là pour rassurer les superstitieux qu’efirayerait ce terrible chiffre cabalistique : 15. L en-cas doit parler peu et manger ferme : c’est sa spécialité. Le vicomte J..., solliciteur acharné de brevets d invention et de brevets de NOblesse, naguère de
passage à Carlsbad, comblait d’attentions et de prévenances un de ces en-cas, à la grande surprise des autres convives, illustrations de chancellerie. — Mais, monsieur le général’ lui dit un baron belge, son intime ami, savez-vous bien à qui s’adressent vos hommages? — Sans doute an descendant des Montezuma et des Guatimozin, au dernier Inca.
Restons dans le grand monde, puisque NOus y sommes. L’envoyé de Téhéran vient d’arriver à Paris, : c’est la ques
tion d’Orient qui prend une NOuvelle face, disent les politi
ques, et la France qui jette enfin les yeux vers 1 isthme de Suez et le golfe Persique. Les simples curieux n’y cherchent pas tant de malice, et VIllustration peut leur dire le motif de cette venue : NOtre recueil y est bien pour quelque chose. NOs dessins, répandus par centaines à la cour de Téhéran, ont inspiré aux sujetsde S. M. Abbas-Miizale plus vil désir de connaître Paris et ses merveilles; et maintenant que l Illustration a montré le chemin de NOtre France à l’Asie, c’est
à la diplomatie de jouer son rôle. Cette NOuvelle représentation de l’Orient se fera, dit-on, dans la plus grande pompe asiatique ; NOus allons revoir les caftans verts, les cache
mires blancs, les turbans à aigrettes, les ceintures de perles et les poignards recourbés, et tout l’appareil réjouissant dont NOtre pauvre civilisation s’efforce de dépouiller ces bienheureux barbaresques.
Hier encore Bou-Maza ne s’est-il pas vu contraint de jeter son burNOus aux orties? Le terrible shériff, appelé comme témoin en police correctionnelle, y a comparu dans le cos
tume somptueux d’un élève des arts et métiers, et coiffé de cette calotte rouge, attribut caractéristique de l’Orient ré
généré. Cette traduction de Bou-Maza en Français gaucheet malbàti a beaucoup diverti l’auditoire ; les détails de cette petite affaire, qui n’avait rien de judiciaire, ont acquis une publicité à laquelle NOus n’ajouterons pas, et ce n’est pas après avoir écrit l’histoire de la grandeur de Bou-Maza que NOus tracerons celle de sa décadence.
NOus parlons d’étoile filante, tandis qu’un astre NOuveau vient de prendre place dans les solitudes du ciel. La constellation Leverrier a trouvé sa sœur jumelle; pour le mo
ment, il ne s’agit que d’une planète, on en fera un monde un peu plus tard. C’est un Allemand, M. Hind, qui a vu cette étoile en plein midi. Du temps que les astroNOmes se laissaient choir dans les puits, ils donnaient le NOm d’un dieu à leur découverte, et si leur NOm allait aux astres, c’é­
tait toujours au figuré. Mars, Vénus, Saturne, Jupiter, avaient commencé la pléiade que compléteront aujourd hui Hind et Leverrier, à l exclusion d Apollon et de Diane, qui effecti
vement n’ont plus aucun droit à ces honneurs : ce n’est plus maintenant ta mythologie qui se réfugie dans l’empyrée as
troNOmique, puisque c’est la Sorbonne et l’Académie des sciences (section de mécanique céleste).
Le ciel de la presse quotidienne s’est enrichi aussi d’un astre NOuveau; ce journal, qui se porte comme héritier direct des doctrines du défunt Globe et de l’esprit de feu l Epoque, s’appelle le Conservateur. Ou sait que l’usage de plusieurs feuilles est de distribuer à leurs abonnés un supplément de lecture sous le titre de Bibliothèque choisie ; c’est une atten
tion ingénieuse qui procure au lecteur, bourré de tartines politiques, la distraction d un roman-feuilleton. Le NOuveau journal qui aspire, à ce qu’il semble, au titre de conserva
teur... du Moniteur, réimprime cette interminable collection pour le plus grand amusement de son monde. La direction du Conservateur-Moniteur pense comme ce philosophe de NOs jours qui a dit : « L’ennui est une puissance, » et elle va l’administrer à forte dose. A l’instar de l Epoque, le Conservateur sera distribué à ses abonnés par la voie de l’épice
rie. On voit que le Conservateur va vite au but et saute tout de suileà ce grand panier, où les autres n’arrivent que plus tard.
NOus passons d’un journal à un journaliste, ou tout au moins à un romancier, la transition est assez naturelle; il s’a- giidu départ de M. de Balzac; tous les mois, M. de Balzac fait ce voyage, la Russie est pour lui une espèce de villa où il va se rafraîchir et reprendre haleine entre deux feuille
tons. Autrelois, l’auteur d Eugénie Grandet n était célèbre que par ses livres ; mais le public a l’humeur volage et chan
geante, et le grand romancier sut lire avec profit l’histoire du chien d’Alcibiade. M. de Balzac se procura donc une canne fantastique et ressaisit sa popularité du même coup ; plus tard, on te vit cautionner sa vogue par toutes sortes d’inventions romanesques. Tous les grands hommes en sont là, c’est un charlatanisme toujours de mode; il se donna tour à tour des habits galonnés d’or, des chapeaux facétieux et des créanciers imaginaires ; c’est ainsi que les excentricités inNOcentes de sa vie servirent de réclame à ses romans.
Le voyage de Russie, qui est son plus récent moyen de succès, commence déjà à s’user, le public ne croit plus à l’hy
perbole trop prolongée des princesses russes et d’un hyménée quasi-royal pour l’auteur de la Fille aux yeux J or et de Vautrin; bref, tebesoin d’une histoire NOuvelle se fait géné
ralement sentir, comme disent les anNOnces, etM. de Balzac fera bien d’y songer. Une autre version avait couru et court encore sur des dangers prétendus que NOtre auteur aurait courus à l’époque de sa dernière course au delà du Pruth ;
il s’est dit que M. de Balzac, rencontré dans une steppe par des Tatars, se serait vu retenu dans un puits desséché pen
dant quatre mois, et qu’il aurait vécu de châtaignes et de biftecks d’ours; mais ce n’est là qu’une aventure reNOu
velée de l’arménien, et qui se passa sous la restauration au profit d’un savant de l’Institut qui la consigna dans les mé
moires de sa vie. Cet académicien, dont NOus tairons le NOm, raconte en effet qu’il fut confiné toute une année dans une citerne sur les frontières du Kurdistan, et qu’il ne dut sa délivrance qu’à son courage; on avait récompensé cette grande infortune par deux sinécures, lorsqu’il y a cinq ans,
des attachés à l’ambassade française en Perse passant dans les environs, ayant demandé à voir la citerne du savant, un Kurde obligeant les conduisit dans une hôtellerie fort con
fortable appelée citerne dans la langue du pays; tel était le séjour de l’infortuné.
NOus veNOns de traverser la quinzaine la plus lamentable, au milieu du triste cortège des assassins et des suicides. Là c’est l’assassinat de la rue des Moineaux, ici un jeune homme pendu à côté d’une jeune femme qui s’empoisonne; ailleurs, le meurtre trouve ses plagiaires, et un misérable tue sa femme par imitation de la sanglante tragédie de l’hôtel Sébastiani. Obéissant à un sentiment de réserve que chacun compren
dra, la direction de NOtre Illustration n’a pas voulu que les épisodes de ce crime iNOuï fussent reproduits dans ses co
lonnes; mais ce qu’elle n’a pas fait par respect pour les vivants et les morts, d’autres moins timorés l’ont tenté. Pour le coup, NOus n’avons guère reconnu la pudeur du cant bri
tannique ; il semble que rien n’ait coûté aux Illustrations anglaises pour satisfaire en cette circonstance la curiosité gloutonne de certains de leurs abonnés ; croquis des lieux ou portraits des personnages, rien n’est exact, c’est un traves
tissement complet, et l infidélité de tous ces calques pris à la
hâte est aussi flagrante que l’inconvenance de la publication.
NOus sommes depuis trois semaines en pleine disette dramatique; mais NOus voilà revenus heureusement à la veille de l’abondance et de la récolte; encore quelques jours, et toutes les affiches de théâtre seront reNOuvelées ; on sait d’ailleurs que les meilleurs comiques ont reparu ; Arnal seul et Déjazet manquent encore à cette grande fête de rentrée.
En même temps, le théâtre de TAmbigu-Comique a fait sa réouverture ; c’est à peu près le seul événement dramatique digne de mémoire dans ces derniers jours. Ce mélodrame d’inauguration s’intitule le Fils du Diable, il a pour auteurs MM. Féval et Saint-Yves; n’est-ce pas là un titre et un cadre faits tout exprès pour les inventions les plus fantastiques et qui se prêtent aux effets les plus merveilleux ou les plus hor
ribles? Ceci donc est un drame-légende dont le spectacle donne le vertige, et au beau milieu duquel on voyage sur le
dos de Thippogriffe, parmi les scènes sanglantes, les tableaux bizarres et des décorations fort agréablement funèbres.
De son côté, le théâtre des Variétés NOus a gratifiés d’un vaudeville dominical et ennuyeux qui s’appelle \a Fille obéissante, et qui vous représente un de ces événements domes
tiques dont l’invention remonte à l’origine du vaudeville.
Dans celte historiette antédiluvienne, on distingue un anglomane amoureux d une ingénue, laquelle ingénue est courtisée par un adorable chasseurd’Afrique, qui, d’abord dissimule, on ne sait trop pourquoi, sa flamme et ses galons sous la per
ruque d’un père apocryphe; puis tout à coup NOtre spahis jette le froc paternel aux orties, et revêt le pantalon garance et la robe nuptiale. NOus avons vu des NOces plus brillantes.
Arrivée d’un ambassadeur persan en
France.
En 1715, Montesquieu faisait écrire par Usbec àRustan, dans ses Lettres persanes : « It paraît ici un personnage tra
vesti en ambassadeur de Perse qui se joue insolemment des deux plus grands rois du monde. Il apporte au monarque des Français des présents que le nôtre ne saurait donner à un roi d’Irimette ou de Géorgie, et par sa lâche avarice il a flétri la majesté des deux empires. »
Dangeau explique ainsi, dans son journal, ce passage un peu obscur des Lettres persanes : « Cette ambassade fut tou
jours fort équivoque, dit-il, et même quelque chose de plus. Ce qu’on crut en démêler ie mieux, fut qu’un ministre d’une des provinces de Perse, comme qui dirait un intendant du Languedoc-, avait envoyé un prétendu ambassadeur pour des affaires de négoce entre des marchands, et que, pour se
faire défrayer, il contrefit l’ambassadeur de Perse ; que Ponchartrain, dont cette ambassade regardait le département,
ne voulut pas dévoiler la friponnerie, pour amuser le roi et lui faire sa cour, en lui laissant croire que le sophi lui envoyait un ambassadeur. »
Cette explication n’était pas encore la vraie, à ce qu’il paraît. Si on doit en cr oire la correspondance d Elisabeth
Charlolte, duchesse d’Orléans, mère du régent, le faux ambassadeur persan qui fut reçu avec une grande pompe, en 1715, à la cour de Louis XIV, était tout simplement un jésuite portugais, et il tint à Paris une conduite tellement scandaleuse, que NOus renverrons aux Mémoires du temps ceux de NOs lecteurs qui seraient curieux d’en apprendre davantage.
Du reste, les Persans ne se font, selon l’assertion deM. Fontanier, qui les connaît bien, aucun scrupule de fabriquer toutes les pièces dont ils ont besoin. « Le papier sur lequel on les écrit est Verni, dit-il (tome III, page 75, Voyages dons l’Inde), l’encre contient peu d’acide, le roseau qui sert de plume glisse et ne s’enfonce, pas. Si on lave le papier en res
pectant le sceau, et qu’on le laisse sécler, on peut, après, écrire tout ce qu’on veut. C’esl une affaire de temps un peu longue, et Mirza Méhémet-Ali-Moustouphi, qui fit, en 1828, la paix avec les Turcs, me disait, qu’ob.igé pour cela de fabriquer de faux pouvoirs, il y avait passé une nuit entière.»
Quoi qu’il en soit, un véritable ambassadeur persan, dont les pouvoirs ne furent pas contestés, vint en France en 1807. Dans l’introduction de l’inléressant ouvrage qu’il
a publié sous le titre de Napoléon et Marie-Louise, M. le baron Meneval NOus donne sur ce personnage et sur sa
mission de curieux détails que les historiens proprement dits n’ont pas cru devoir mentionner. Après la bataille d Eylau, Napoléon passa une partie du printemps de 1807 à Finckenstein, habitation de campagne située dans la régence de Dantzick et appartenant à l’un des employés de la couronne de Prusse. Ce fut là qu’il reçut les ambassadeurs de la Perse et de la Turquie.
« Mirza-Rizza, grand seigneur persan, arriva à Finckenstein à la fin d’avril, avec la mission de conclure une alliance offensive et défensive. Il fut reçu avec de grands égards, et abouché avec M. Maret, depuis duc de BassaNO. La négocia
tion fut terminée en peu de jours; et, le 8 mai, ce traité fut signé. Le savant orientaliste Amédée Jaubert, secrétaire in
terprète du cabinet impérial, fut l’intermédiaire entre les deux négociateurs. L’ambassadeur persan offrit a celte occa
sion à l’empereur quelques présents de châles et de perles ;
mais, craignant qu’ils ne fussent trouvés au-dessous de la haute idée qu’il voulait donner de la puissance de son sou
verain, en bon courtisan, ou par orgueil national, il les mit sur son propre compte. Il prétexta que les présents de son maître NOtaient pas arrivés, et. présenta les siens, en disant qu’il priait le lion d’agréer l’offrande de la fourmi. Il accom
pagna l empereur dans une grande îevue, il descendit de cheval et voulut suivre l’empereur pas à pas dans les rangs des soldats, marchant dans les tares labourées avec ses belles babouches et sa robe traînante. Le temps était trèschaud ; il rentra à Finckenstein accablé de fatigue, et se laissa tomber, en arrivant, sur son divan. Il s’écriait, en épuisant les formules de- l’admiration : « Que c’est grand !