Ab. pour Paris, 3 mois, 8 fr. — 6 mois, 16 fr. — Un an, 30 fr. Prix dechaque № 75 c. — La collection mensuelle, br., 2 fr. 75.
SOMMAIRE.
Histoire dr la semaine. Florence, le 12 septembre 1847. — Enfance, de Mozart. — Le Congrès scientifique, à Tours. M. le docteur Bally , président du Congrès scientifique ; le Congrès scientifi
que. — Les fêles de l’Indépendance, à Bruxelles. Place des Martyrs, à Bruxelles. — Chronique musicale. — La Casdami. V. NOuvelle, par M. O. N. (S-iite. —Frédéric Soulié. Portrait. - Br l’art en Allemagne. M. Bendemann. Portrait; peintures a presque vxtçutées par M. Bendemann au château royal de Dresde.— Courrier de Paris. — NOuvelles chasses eu rru»se. (Suite
et fin.) — Les canins. Vingt-deux Caricatures, par Chain. — Bulletin bibliographique. — Principales publications tic la se
maine. — AnNOnces. — Alise, à l’eau du Valuiy. Une Gravure. — Correspondance. — Rébus.
CHANGEMENTS D’ADRESSE. —Les abonnés qui désirent changer la destination de leur journal sont priés de vouloir bien prévenir l’administration au plus tard le jeudi qui précède la mise en vente des numéros.
Histoire de la Semaine.
NOus avons dit, il y a huit jours, que, par suite delà démission adressée au roi par M. le maréchal Soult, M. Guizot avait été investi par Sa Majesté du titre de président du con
seil des ministres. NOus savons de plus aujourd’hui que le sacrifice a coûté quelque peu au démissionnaire, et que, pour satisfaire à l’impatience de son successeur désigné, il a fallu NOn-seulement faire revivre un titre de l’ancienne monar
Florence, le 12 septembre 1847, d’après un croquis de M. Levasseur.
hie, ce qui n’est que puéril, mais abaisser a dignité du aaréchalat en la reléguant au second rang, ce qui est plus érieux,
«Voulant, dituneordonnance royale, insérée au Moniteur le lundi dernier, donner au maréchal duc de Dalmatie un éiNOignage de satisfaction qui réponde aux grc nds services
[u’il NOus a rendus et à l’éclat de sa glorieuse carrière, NOus vons NOmmé le maréchal duc de Dalmatie maréchal-général. le France. »
Vous ne connaissiez guère ce titre, n’est-ce pas ? le Mo
niteur s’en est bien douté ; aussi ajoute-t-il à la suite de cette ordonnance :
« Le roi, en conférant au maréchal duc de Dalmatie le titre hoNOrifique de maréchal- général de France, a fait pour lui ce qui fut fait en 1660 pour le maréchal de Turenne, et en ï752 pour le maréchal de Villars. Digne récompense, de leurs grands services et de leur glorieuse carrière ! »
N’est pas Turenne qui veut, même par ordonnance, même après d’incontestables et d’illustres services. Napoléon, qui se connaissait assez bien en gloire et savait NOblement la
récompenser, Napoléon a cru le bâton de maréchal une assez digne faveur pour le plus grand homme de guerre que la France ait eu après lui, dans NOs vingt-cinq années de batailles, pour Mâsséna ; et c’est sous un régime dont la paix est l’unique gloire qu’on se trouve trop à l’étroit dans les cadres impériaux, et que la récompense du vainqueur de Zurich, de Gênes, de Rivoli, d’Essling, que celle des Lati
nes, des Davout, des Ney, est jugée trop peu de chose pour satisfaire l’ambition d’un homme !
Bureaux : rue Richelieu, 60.
Ab. pour les dép. — 3 mois, 9 fr. — 6 mois, M fr. — Un an, 32 fr. Ab. pour l’Étranger. — 10 — 20 — 40.
SOMMAIRE.
Histoire dr la semaine. Florence, le 12 septembre 1847. — Enfance, de Mozart. — Le Congrès scientifique, à Tours. M. le docteur Bally , président du Congrès scientifique ; le Congrès scientifi
que. — Les fêles de l’Indépendance, à Bruxelles. Place des Martyrs, à Bruxelles. — Chronique musicale. — La Casdami. V. NOuvelle, par M. O. N. (S-iite. —Frédéric Soulié. Portrait. - Br l’art en Allemagne. M. Bendemann. Portrait; peintures a presque vxtçutées par M. Bendemann au château royal de Dresde.— Courrier de Paris. — NOuvelles chasses eu rru»se. (Suite
et fin.) — Les canins. Vingt-deux Caricatures, par Chain. — Bulletin bibliographique. — Principales publications tic la se
maine. — AnNOnces. — Alise, à l’eau du Valuiy. Une Gravure. — Correspondance. — Rébus.
CHANGEMENTS D’ADRESSE. —Les abonnés qui désirent changer la destination de leur journal sont priés de vouloir bien prévenir l’administration au plus tard le jeudi qui précède la mise en vente des numéros.
Histoire de la Semaine.
NOus avons dit, il y a huit jours, que, par suite delà démission adressée au roi par M. le maréchal Soult, M. Guizot avait été investi par Sa Majesté du titre de président du con
seil des ministres. NOus savons de plus aujourd’hui que le sacrifice a coûté quelque peu au démissionnaire, et que, pour satisfaire à l’impatience de son successeur désigné, il a fallu NOn-seulement faire revivre un titre de l’ancienne monar
Florence, le 12 septembre 1847, d’après un croquis de M. Levasseur.
hie, ce qui n’est que puéril, mais abaisser a dignité du aaréchalat en la reléguant au second rang, ce qui est plus érieux,
«Voulant, dituneordonnance royale, insérée au Moniteur le lundi dernier, donner au maréchal duc de Dalmatie un éiNOignage de satisfaction qui réponde aux grc nds services
[u’il NOus a rendus et à l’éclat de sa glorieuse carrière, NOus vons NOmmé le maréchal duc de Dalmatie maréchal-général. le France. »
Vous ne connaissiez guère ce titre, n’est-ce pas ? le Mo
niteur s’en est bien douté ; aussi ajoute-t-il à la suite de cette ordonnance :
« Le roi, en conférant au maréchal duc de Dalmatie le titre hoNOrifique de maréchal- général de France, a fait pour lui ce qui fut fait en 1660 pour le maréchal de Turenne, et en ï752 pour le maréchal de Villars. Digne récompense, de leurs grands services et de leur glorieuse carrière ! »
N’est pas Turenne qui veut, même par ordonnance, même après d’incontestables et d’illustres services. Napoléon, qui se connaissait assez bien en gloire et savait NOblement la
récompenser, Napoléon a cru le bâton de maréchal une assez digne faveur pour le plus grand homme de guerre que la France ait eu après lui, dans NOs vingt-cinq années de batailles, pour Mâsséna ; et c’est sous un régime dont la paix est l’unique gloire qu’on se trouve trop à l’étroit dans les cadres impériaux, et que la récompense du vainqueur de Zurich, de Gênes, de Rivoli, d’Essling, que celle des Lati
nes, des Davout, des Ney, est jugée trop peu de chose pour satisfaire l’ambition d’un homme !
Produit des douanes en août. — Le mois d’août n’a L’ILLUSTRATION,
JOURNAL UNIVERSEL. № 240. Vol. X. — SAMEDI 2 OCTOBRE 1847.
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