Jouet. Chevaux de bois. (Appartient à M. Soubboline).
L’ancêtre connu du jouet est égyptien. Ce peuple supérieurement organise et qui crut de son devoir d’assurer à sa mémoire une solde de pérennité eut l’intel
ligence du jouet. Il le fit fragile ainsi qu’il
sied et ne lui imprima, point ce sens d’éternité que nous retrouvons dans presque tout ce qu il nous a légué.
Tou te une littérature évolue autour du jouet et l’on ne peut se di fen
dre d être touché par les associations qu’il évoque et parce que l’atti


tude de l’enfant à son égard révèle d’hu


manité. Malheureusement, le jouet, tel que le fabricant nous l offre aujourd’hui, n’est pas à la hauteur de son rôle et témoigne d’une incompréhension absolue de l’âme de l enfant.


La mission du jouet est d’amu


ser et jamais il n’y répondit plus maladroitement.


Pour comprendre ce rôle, il faudrait,


en somme, être soimême un enfant ou en avoir gardé l’âme. C’est préci
sément le cas des artisans russes, cesKoustars,àqui nous devons les multiples exem
ples réunis dans cette exposition.
Jouet. — Attelage de bois. (Appartient à M. Bartram).