La cueillette des fleurs (panneau décoratif).
en son cœur. Il se plaît à dégager des Primitifs florentins le schéma représentatif de leur sentiment religieux; disciple fervent, il veut, avec ce mot initial, transmettre leur enseignement. Il en induit la belle phrase personnelle de ses maternités, il en
déduit d’autres mots, lignes qui commentent ou complètent la pensée essentielle jusqu’en ses extrêmes conséquences. Des teintes claires, suggestives, écrivent ces lignes dans la donnée du cadre. Des formes vivantes les ont alimentées de variélé objective;
mais Denis n’aime, ne considère les éléments de ce monde ambiant que selon leurs facultés d’adaptation à la chère formule italienne. Il les inscrit souvent dans celle-ci plutôt qu’il ne les peint : tel visage présent, tel chapeau de paille, tel violon, littéraux, ne semblent figurer que pour nous dire : « Voilà comment les Florentins eussent composé avec n’importe quoi ! » Denis s’attarde à multiplier ces jolies expériences, et, tan
dis que ses anciens camarades de l’atelier Jullian : Bonnard, Vuillard, et d’autres, quittaient le musée et trouvaient dans l’étreinte du Présent les arguments d’une volonté créatrice, Denis restait agenouillé devant les révélations du Passé. Après Florence, il invoquait, au gré de voyages successifs, Rome, la Grèce ou Venise, dans l’inspiration de sujets profanes.
Au cours de cet épuisant commerce avec les dieux, il arrive que Denis mélange leurs divers oracles, le rythme au rythme contradictoire, la lettre au style ; qu’il rem
place la géométrie expressive par la tunique, l’œil, le pied, par eux-mêmes Inexpressifs en peinture.
Il a tantôt évoqué ses modèles avec originalité, par des interprétations larges, aiguisées de personnelles trouvailles, tantôt avec équivoque, en combinant des formules distantes, tantôt littérairement, en oubliant les vertus efficaces dujangage pictural.
en son cœur. Il se plaît à dégager des Primitifs florentins le schéma représentatif de leur sentiment religieux; disciple fervent, il veut, avec ce mot initial, transmettre leur enseignement. Il en induit la belle phrase personnelle de ses maternités, il en
déduit d’autres mots, lignes qui commentent ou complètent la pensée essentielle jusqu’en ses extrêmes conséquences. Des teintes claires, suggestives, écrivent ces lignes dans la donnée du cadre. Des formes vivantes les ont alimentées de variélé objective;
mais Denis n’aime, ne considère les éléments de ce monde ambiant que selon leurs facultés d’adaptation à la chère formule italienne. Il les inscrit souvent dans celle-ci plutôt qu’il ne les peint : tel visage présent, tel chapeau de paille, tel violon, littéraux, ne semblent figurer que pour nous dire : « Voilà comment les Florentins eussent composé avec n’importe quoi ! » Denis s’attarde à multiplier ces jolies expériences, et, tan
dis que ses anciens camarades de l’atelier Jullian : Bonnard, Vuillard, et d’autres, quittaient le musée et trouvaient dans l’étreinte du Présent les arguments d’une volonté créatrice, Denis restait agenouillé devant les révélations du Passé. Après Florence, il invoquait, au gré de voyages successifs, Rome, la Grèce ou Venise, dans l’inspiration de sujets profanes.
Au cours de cet épuisant commerce avec les dieux, il arrive que Denis mélange leurs divers oracles, le rythme au rythme contradictoire, la lettre au style ; qu’il rem
place la géométrie expressive par la tunique, l’œil, le pied, par eux-mêmes Inexpressifs en peinture.
Il a tantôt évoqué ses modèles avec originalité, par des interprétations larges, aiguisées de personnelles trouvailles, tantôt avec équivoque, en combinant des formules distantes, tantôt littérairement, en oubliant les vertus efficaces dujangage pictural.