CL. LIXOSSIERVases, métal battu et incrustations de cuivre et d’argent coulé
De tous les salons organisés jusqu’à ce jour par l’active société fondée en 1901 « pour le relèvement des arts appliqués, » voici peut-être le plus réussi, en tout cas un des meilleurs. Désireux d en conserver le souve
nir par de nombreuses gravures, nous avons fait de ce compte-rendu un recueil d’images. Je me bornerai donc, dans une brève préface, à quelques remarques générales.
La première qui vient à l esprit c’est que le succès du XVe salon des Décorateurs n’est pas dû seulement à la qualité et à la variété des œuvres exposées; il est dû aussi à leur excellente présentation. Les Décorateurs auraient-ils droit à ce nom s’ils n’attachaient à la présentation le plus grand prix ? Le Comité voulait de l’ordre, de la clarté, la prédominance de l’architecture. Rien de tout
cela sans discipline. On a plaisir à constater que la discipline a triomphé.
M. Sézille, auteur du plan et directeur des travaux d’installation, MM. Rapin et Maurice Dufrène qui l’ont aidé dans la tâche de créer le cadre du salon et de fixer à chaque artiste sa place, ont résolu avec élégance les diffi
cultés qui tenaient soit au local, soit aux convenances des exposants.
Le local, un peu plus favorable que l’an dernier, mais encore assez ingrat, présente l aspect d’un long couloir qui suit fidèlement, du côté des Champs-Elysées, les contours du Grand Palais, depuis la colonnade de l’avenue Alexandre-III jusqu’à la saillie que dessine, sur le jardin Jean-Goujon, le corps de bâtiment occupé par la Société Nationale. En accueillant le visiteur, aux deux entrées,
DES ARTISTES DÉCORATEURS
De tous les salons organisés jusqu’à ce jour par l’active société fondée en 1901 « pour le relèvement des arts appliqués, » voici peut-être le plus réussi, en tout cas un des meilleurs. Désireux d en conserver le souve
nir par de nombreuses gravures, nous avons fait de ce compte-rendu un recueil d’images. Je me bornerai donc, dans une brève préface, à quelques remarques générales.
La première qui vient à l esprit c’est que le succès du XVe salon des Décorateurs n’est pas dû seulement à la qualité et à la variété des œuvres exposées; il est dû aussi à leur excellente présentation. Les Décorateurs auraient-ils droit à ce nom s’ils n’attachaient à la présentation le plus grand prix ? Le Comité voulait de l’ordre, de la clarté, la prédominance de l’architecture. Rien de tout
cela sans discipline. On a plaisir à constater que la discipline a triomphé.
M. Sézille, auteur du plan et directeur des travaux d’installation, MM. Rapin et Maurice Dufrène qui l’ont aidé dans la tâche de créer le cadre du salon et de fixer à chaque artiste sa place, ont résolu avec élégance les diffi
cultés qui tenaient soit au local, soit aux convenances des exposants.
Le local, un peu plus favorable que l’an dernier, mais encore assez ingrat, présente l aspect d’un long couloir qui suit fidèlement, du côté des Champs-Elysées, les contours du Grand Palais, depuis la colonnade de l’avenue Alexandre-III jusqu’à la saillie que dessine, sur le jardin Jean-Goujon, le corps de bâtiment occupé par la Société Nationale. En accueillant le visiteur, aux deux entrées,