vages, s’il devait pénétrer en France. Déjà des mesures de ce genre sont prises à Varsovie par ordre du gouvernement. M. Prus a ajouté, il est vrai, que le choléra actuel se présentait avec des caractères moins menaçants que celui de 1832.
Ainsi, il frappe moins de monde, et il est moins meurtrier qu’à cette funeste époque.
M. Girardin a rappelé qu’en 1852 la ville de Riga s’était trouvée déjà atteinte avant toutes les villes delà même zone,
et qu’il n’avait éclaté qu’un peu plus tard dans les capitales des Etats du NOrd de l’Europe. Enfin, M. Rochoux a été d’a­
vis que, puisque le choléra se montrait moins méchant qu’à une autre époque, il y avait lieu d’espérer qu’il ne se répan
drait pas comme il le fit alors, et qu’il fallait attendre avant de concevoir des alarmes, peut-être sans fondement.
Etats-Unis et Mexique. — Par le Caledonia, parti de Boston le 16 septembre, on a reçu des NOuvelles importantes du Mexique. L’armée mexicaine, forte de 32,000 hommes, sous les ordres de Santa-Anna et de Valencia, a essuyé une défaite signalée, les 19 et 20 août. Les troupes américaines,
sous les ordres du général Scott, comptaient au plus 10,000 hommes. Cette affaire est la plus sanglante de celles qui ont été livrées depuis le commencement de la guerre.
Deux combats ont eu lieu, l’un à Coysacan, l’autre à Churubusco, à environ deux lieues de Mexico ; quoique victo
rieux, les Américains ont beaucoup souffert : tant tués que blessés, leur perte s’élève à près de 700 hommes, sur les
quels on compte 17 officiers tués et 66 blessés, dont plusieurs très-grièvement.
Treize généraux mexicains ont été tués ou blessés. On dit que l’armée du général Scott s’est emparée de plus de munitions qu’elle n’en a consommé depuis l’invasion.
A la suite de cette bataille, un armistice a été conclu sous les auspices, dit-on, de l’envoyé britannique. Cinq commis
saires, à la tête desquels se trouve Herrera, ont été NOmmés du côté des Mexicains ; ils avaient déjà eu deux entrevues et étaient sur le point d’en avoir une troisième. Si ces négo - dations n’amènent point la conclusion de la paix, une autre bataille paraît inévitable.
Incendies a ConstantiNOple. — Un incendie immense vient de dévorer une partie NOlable du faubourg de Péra.
Deux cents maisons, d’autres versions disent cinq cents, ont été la proie des flammes, et on évalue les pertes à environ 5 millions de francs. Le 13 septembre, vers trois heu
res de l’après-midi, le feu s’est déclaré en face de Galata-Séraï, dans une ruelle étroite conduisant au NOuveau palais de l’ambassade anglaise. Les flammes, activées par un vent du NOrd extrêmement violent, se sont propagées avec une effrayante rapidité. Une chose qui étonne, disent les corres
pondances, c’est qu’une seule maison soit restée debout et que lesdésastres n’aient pas été aussi grands qu’en 1851. Le palais de l’ambassade de Frànce a été un instant assez sérieusement menacé, et M. de Bourqueney, à la première NOuvelle du danger, s’est mis en bateau, la nuit, par une mer très-torte, un vent impétueux, et s’est transporté-de Thérapia à Péra pour veiller à la conservation du palais. Les fonctionnaires turcs qui se sont transportés sur les lieux ont montré beaucoup de zèle, et de courage. On cite surtout le grand-maître de l’artillerie, S. A. Ahmed-Fethi-Pacha,
ancien ambassadeur à Paris, et le commandant de la garde impériale, Muterdjim-Méhémet-Pacha.
Deux autres incendies ont encore eu lieu à ConstantiNOple, à Sultan-Sélim et à Sultan-Méhémet, mais les pertes ont été insignifiantes. C’est à Péra seulement qu’ont lieu ces désastres immenses qui se comptent par [lusieurs centaines de maisons. Les Européens qui y sont parqués comme des lépreux, sans pouvoir ni habiter ailleurs ni acheter les mai
sons turques qui leur permettraient de s’étendre, entassent les unes sur les autres d’immenses maisons en bois à trois ou quatre étages, et lorsque le feu se déclare sur quelque point, elles forment bientôt un immense bûcher.
Nécrologie. — Les arts viennent de perdre madame Albertazzi, qui a brillé pendant quelques années au Théâtre- Italien de Paris, et est morte à Londres ; — et Philippe,
l’ancien acteur du Vaudeville, des NOuveautés et du Palais- Royal.
Le typhus que la misère a engendré en Irlande, et qui décime ce pays, vient d’enlever une victime bien regrettable, le jeune docteur Curran.
Théâtres.
Odéon : Le Prologue d’ouverture ; Isabelle de Castille, tragédie de M. Baget. —Gymnase : Le Réveil du Lion, vaudeville en deux actes de MM. Bayard et Jaime. —Vau
deville : Le Cheveu blond, un acte de M. Gozlan; Pierrot posthume, arlequinade en vers de M. Th. Gautier. — Folies Dramatiques. Bernard-Léon.
L’Odéon est toujours le prodigue et le grand seigneur que vous savez, il n y va pas de main morte, et c’est bien ma
dame la Ressource pour les feuilletonistes aux abois. De tout temps, l’Odéon fit une consommation farouche de tragédies, de comédies, de drames, voire même de prologues, et si ce dernier genre n’eût pas existé, assurément l’Odéon l’eût inventé. Ce malheureux théâtre,tqui se traîne d’agonie en ago
nie et qui ne semble jamais si bien mort qu’alors qu’il vient de ressusciter, demande au prologue ses plus chères conso
lations. Le prologue, c’est le passé, et c’est surtout l’avenir del’Odéon. Le prologue! c’est encore et toujours ce person
nage au long espoir et aux vastes pensées qui promet monts et merveilles. Accourez, NOus dit-il, et venez voir NOs tragédies de toutes les écoles, NOs comédies de tous les styles ; NOus vous promettons des pièces NOuvelles, des au
teurs NOuveaux, des comédiens toutneufs. Vous voyez qu’il est impossible d’avoir de meilleures intentions que n’en affiche ce prospectus dramatique; vous êtes touché de ces
grandes marques de zèle, cette éloquence vous émeut et vous vous sentez très-disposé à applaudir la tragédie dont ce séduisant prologue vous a donné l’avant-goût.
Cette tragédie espagNOle, Isabelle de Castille, dont l’action a lieu en Portugal, offre un assez beau tissu d’horreurs et une longue série d’événements très-possibles; la difficulté consiste uniquement à n’en pas perdre le fil et à se retrou
ver dans ce grand tumulte et cette confusion savante de faits, de récits, dépassions et de tirades. J’ai compris qu’une Isabelle de Castille, qui n’est pas Isabelle la Catholique, avait contracté mariage (de la main gauche) avec un certain don Pèdre; cette union sourit peu au frère de la prin
cesse, le roi don Sanche en personne, qui a demandé au pape de proNOncer le divorce. Il faut dire aussi que le sei
gneur don Pèdre NOurrit la malheureuse pensée que son père a été assassiné par le roi don Sanche, et cette circon
stance aggravante lui fait agréer l’idée du divorce avec beaucoup de satisfaction. Mais NOtre Isabelle pleure et crie et ne veut pas qu’on la démarie ; ceci n’est peut-être pas extrêmement tragique ; mais voici venir l’intérêt, la compli
cation et la terreur. Un fils du désert, un Arabe d’Afrique a juré la mort de don Pèdre, qui jadis lui ravit son amante, et il vient proposer au roi Sanche de le délivrer de son beau
f ère. La proposition est acceptée. Mais à quoi servirait-il d’ourdir de ces complots sanguinaires au commencement de la tragédie si la consommation ne devait en être reculée indéfiniment? Le secret homicide du Maure est bientôt éventé par la tendre Isabelle, qui veille sur les jours de son époux avec toute la sollicitude d’une Ariane abandonnée. Elle déNOnce le Maure; elle le charge d’un crime imagi
naire qui autorise son incarcération ; mais dans cttte prison,
le Maure n’est pas longtemps seul; voici qu’on y traîne le seigneur Pèdre, que le ministre Gormas a pris en grippe, et auquel il joue ce mauvais tour. Il est bien entendu que le dévouement d’Isabelle s’accroît en proportion des dangers que court son époux. Cependant NOus touchons au moment
d’une grande découverte : le roi Sanche n’est pas l’auteur de l’assassinat de don Pèdre le père ; c’est Gormas qui a fait le coup, et Isabelle le prouve à son époux. Vous vous de
mandez alors par quel motif don Pèdre s’obstine au divorce, et NOus-mêmes ne serions pas trop fâchés de le sa
voir ; il faut marcher néanmoins, il faut aller chercher le mot de l’énigme dans les explications du déNOûment. Mais le déNOûment est fort en peine de le dire, à celle heure même il ne sait trop encore à quoi s’en tenir là-dessus; en d’au
tres termes, cette tragédie a eu deux déNOûments. D’une part, don Pèdre, toujours dtmariê, se tuait après avoir im
molé le perfide Maure, tandis que de l’autre il était rendu à l’amour d’Isabelle; choisissez.
Dieu NOus garde de décourager un poêle dramatique, mais enfin il NOus sera permis de dire à U. Baget qu’il ne sait pas encore faire une tragédie. Cependant on l’a écouté avec intérêt : c’est qu’au milieu de ce latras il y a de bonnes choses qui lui appartiennent en propre. Une belle et forte situation au quatrième acte a été très-applaudie, et l’on voit à la tournure du vers et à la bonne tenue du style que M. Baget prend sa vocation et l’art au sérieux. Taisons-NOus au
jourd’hui sur la NOuvelle troupe ; n’avoris-NOus pas, pour faire connaissance avec elle, l’éternité... de l Od on I
Le Réveil du Lion est le réveil du Gymnase. C’est une pièce très-gaie et très-amusante bâtie sur une invraisem
blance : le jeune homme battu par le vieillard dans la grande course au clocher des-amours et des plaisirs mondains. L’au
tre jour, le vaudeville réhabilitait le quadragénaire, c’est maintenant le tour de l’homme de soixante ans. Ce lion s’appelle Fonblanche ; il est garçon et millionnaire; il s’est retiré des affaires de cœur ; il vit confiné dans sa robe de chambre et dans son pantalon de mollelon, en butte à quel
ques rhumatismes, lorsqu’un hasard le jette chez un sien reveu, parmi les fumées d’un gala donné par l’adolescent à
divers lionceaux en compagnie de mesdames Mogador et Rose-Pompon. Et alors on vous le roule, on. vous le
raille, que c’est vraiment pitié. Sa vanité s’exaspère de tous ces horions. Aussi NOtre vieux lion se redresse bien vite, il entre dans une NOuvelle peau, il s’embellit, il s’adonise, et il s’apprête à montrer dents et griffes à cette jeûnesse qui l’a piqué au jeu. Au souper, c’est lui qui vide la plus large
coupe; c’est lui qui gagne au lansquenet; lui qui fait le mieux et le plus longtemps valser les dames; il mène de front tous les plaisirs et toutes les intrigues ; il est le roi au salon, au boudoir, dans la salle à manger et dans la salle d’armes. Quelle rude journée, mais aussi quel triomphe pour le sexagénaire ! Ensuite ce NOuvel onclePiiilibert marie
son coquin de neveu à une petite héritière dont jadis il avait tué le père en duel. Ferville est charmant de verve, d’audace et d’esprit dans ce rôle de lion posthume.
Le Cheveu blond du Vaudeville est du genre marivaudé. Un petit duc aime une petite marquise ; lés amants, les pa
rents, trut le monde est d’accord, et il n’y a plus qu’à faire
flamber la torche nuptiale. Mais mademoiselle la marquise trouve un cheveu blond collé au gant de son préten u.
Grande rumeur, plus d’amour, plus d’hyménée ; ce mariagelà tenait à un cheveu. Mais NOtre amoureux d’accourir et de prouver clair comme le jour que la cause du litige est du chef de sa sœur. Ce vaudeville blondinet a les pâles cou
leurs. Le dialogue sent le musc et l’ambre; c’est moins une pièce qu’un proverbe, qui gagnerait sans doute à être débité par des gens d’esprit enlre deux paravents et en pelit comité ; mais madame Doche et Bardou et le public du Vaudeville n’ont pas suffisamment la clef de ces petites malices.
Pierrot posthume est une autre malice plus spirituelle et plus amusante. Pierrot a voyagé et couru le monde, et, bien qu’il ait fini par rencontrer des forbans qui l’ont pendu, heu
reusement la corde a cassé. De retour au village où fleurit sa Colombine, Pierrot rencontre Cassandre, qui n’est pas le bonhomme Cassandre de Farlequinade vulgaire. Au lieu de ce Cassandre primitif, vieillard par le masque, bourgeois par état, simple, crédule et toujours battu par caractère,
M. Gautier a inventé un docteur rusé, flûté, beau parleur, un Fontanarose tout de NOir habillé et qui persuade à Pier
rot qu’il a été pendu pour tout de bon et que, pour ressusci
ter, il ne s’agit que d’acheter plusieurs flacons de son élixir de vie, la pâte de Regnauld du pays des Pierrots et des Cassandres. Pendant l’acquisition, Pierrot posthume est le témoin d un tête-à-tête enlre Colombine et Arlequin ; il entend d’a­
bord son panégyrique, puis la Colombine change de style et se comporte à peu près comme la matrone d’Éphèse avec son soldat, de sorte que Pierrot se hâte d’avaler la potion pour prévenir une autre catastrophe... O surprise! d’un coup de sa batte Arlequin a escamoté le breuvage, auquel il a substi
tué une autre préparation ; c’est son moyen de jouer un tour à Pierrot et de le faire aller. La fête est couronnée par la
résurrection définitive de Pierrot, qui rentre en possession de sa Colombine ; Arlequin devra se contenter de l’emploi et du rôle d’ami de la maison.
Si l’auteur de cette arlequinade s’est proposé _ simplement d’égayer son auditoire, le but est atteint; mais pourquoi,
avec ce talent flexible et cette verve originale, s’entêter à l’exhumation de personnages fantastiques ? Quelle mine plus riche à exploiter pour l’auteur comique et vraiment inspiré que celle des ridicules contemporains? L’arlequinade la mieux laite saurait-elle avoir pour NOus l’importance et le prix du tableau de mœurs ? NOus doutons fort que l’imitation du fa
meux coup de pied de Deburau soit le nec plus ultra de l’art comique. On savait que M. Gautier écrit fort gaillardement en vers comme en prose ; dans cette occasion il s’est sur
passé, et sa pochade de Pierrot Posthume est un heureux pendant à sa bastonnade du Tricorne enchanté.
Ne laissons pas échapper l’occasion de donner quelque souvenir à un théâtre que le feuilleton délaisse on ne sait trop pourquoi, mais qui n’en prospère ni plus ni moins sous une direction intelligente. Combien de comédiens et de co
médiennes distingués sont sortis du giron de cette petite église, les Folies dramatiques ! L’autre jour encore, ce théâ
tre décernait une ovation et une couronne, sous forme de
représentation à bénéfice, à l’enfant jadis chéri d’une autre tribu dramatique, l’excellent Bernard-Léon, si plein de bonhomie et de rondeur. Le vétéran du Gymnase et du Vaude
ville a eu là sa soirée hoNOrable et lucrative ; i! avait re
trouvé sa verve et sa gaieté du bon temps dans Vatel, son meilleur rôle, et l’une des plus anciennes et des plus jolies pièces de M. Scribe.
Courier de Paris.
Tout est dit, et la campagne d’été est terminée. Le Parisien vient d’avoir sa dernière grande fête qui se passe toujours à Chantilly. Il faut bien dire que cette récréation hippique n(a pas jeté beaucoup d’éclat. Quel tort le camp de Compiègrie n’a-t-il pas fait ail turf de Chantilly ? Le charme de l’hip
podrome princier n’avait attiré que d’assez rares visiteurs; on dirait en vérité que le sport se rouille. Quoi! dix cour
siers seulement pour disputer ces belles couronnes ! Les Fitz
Emilius, les Drummer, les miss Annette et leurs pareils ont déserté l’arène, qu’ils abandonnent à Va-nu-pieds et à Cou
che-tout nu. Autrefois, c’est-à-dire l’année dernière encore, les membres de tous les clubs-jockeys de la capitale allaient
prendre, à cette époque de l’année, possession de la ville des Condé; la brillante colonie y dressait la tente, et quelle tente!
La fantastique reine de Saba, voyageant dans le désert, n’ëtait pas mieux accompagnée. Quel matériel éblouissant et quel pompeux personnel! les chevaux, les grooms,les cuisiniers,
les convois de vivres, les bagages et le luxe d’un mobilier portatif, c’était une émigration tout à fait comfortahle ; si bien que le pèlerinage de Chantilly était devenu de bon ton, même parmi ces dames, et la mode allait chercher sur cette brillante pelouse ses inspirations les plus tibureuses. Il y avait encore la chasse et la musique, le château était illuminé, et je crois même qu’il s’y tirait un feu d’artifice pour met
tre le comble au plaisir. Bref, Chantilly pouvait passer à la fois pour un cirque majestueux, une salle de bal, un cara
vansérail élégant ; mais dimanche, ce n’était guère qu’un bivouac fréquenté par quelques ridders émérites ; les courses n’ont offert aucun incident digne d’être rapporlé. Point de victoire éclatante, point de défaire glorieuse fl’éleveur avait l’oreille basse, et le parieur élait transi. Un mot pittoresque échappé à l’un des NOtables de la cérémonie peut résumer la situation et la fête : « Ma foi, aurait-il dit, c’est un plaisir embêtant. »
Soyons justes : la rigueur de la saison ne serait-elle pas pour quelque chose dans cette intempérie du sport ? Il gèle au NOrd, il pleut au midi, et l’on souille dans ses doigts un peu partout. Le moindre rayon de soleil est devenu une ra
reté : cette situation rembrumepeuplera capitale; elle s’em
plit de cliarmants revenants. D’où ne revient-on pasà l’heure qu’il est? On revient de Suisse ét d’Italie ; on revient surtout des eaux, où, pendant la befe saison, on a été faire em
plette de santé. En effet, on ne saurait trop s’approvisionner de cet article pour les besoins de l’hiver, qui en fait une si grosse consommation. Les bals n’existent encore qu’à l’état de projets ; mais la musique prend volontiers les devants ; c’est la compagne et l’accompagnatrice de fous NOs plaisirs. Il y a eu un concert de bienfaisance chez une NOtabilité du bar
reau, où se coudoyaient de graves magistrats de cour royale et de légères sylphides, toutes les célébrités du parquet ! Il y était fort question de la détermination prise subitement par un grand avocat qui, à la suite d’une excursion à la Chartreuse de GreNOb e, aurait embrassé la vie monastique. L’historiette a du louche, et l’on n’a pas oublié l’anecdote, heureusement apocryphe, deCabat le paysagiste,!devenu bé
nédictin, et de Gustave Planche, ie critique, changé en carme déchaussé : la circonstance aggravante d’un avocat condamné au silence à perpétuité fend cette expiation fort peu vrai
semblable, et vous Verrez que personne ne voudra croire à la trappe.
Voici le magnétisme qui reprend faveur, et on dirait