Chronique musicale.
Depuis quelques jours un NOm NOuveau circule de bouche en bouche parmi les dilettanti parisiens. Avez-vous-entendu chanter mademoiselle Alboni? telle est la question infailli
blement adressée, dans les salons ou en plein boulevard, à toute personne un peu connue pour s’occuper de musique. Et qui ne s’en occupe pas aujourd’hui? c’est donc une in
terrogation générale à laquelle ni vous ni NOus ne pouvons NOus dispenser de répondre, sans courir risque d’être dédaigneusement rangés dans l’humiliante catégorie des. retarda
taires ou des arriérés. Mais, rassurez-vous, ce n’est jamais rIllustration qu’on prend au dépourvu sur les faits dits d’actualité.
Mademoiselle Alboni s’est fait entendre pour la première fois, samedi dernier, à l’Académie royale de Musique, dans un concert spécialement organisé, qui, suivi du ballet de la Péri, composait d’une manière originale le programme d’une
représentation extraordinaire au bénéfice de la caisse des pensions et secours de la société des auteurs dramatiques. Le premier morceau qu’elle a chanté était l’air d’Arsace de Sémiramide. Dès les premières NOtes de récitatif : Eccomi a!fini in Babilonia ! le public a senti qu’il avait affaire à une des plus belles voix de contralto qui aient jamais existé, d’un timbre et d’une puissance vraiment admirables. Quelques sons, émis avec une étonnante largeur, filés avec une sûreté irréprochable, soutenus avec une parfaite justesse, ont, dès avant même le commencement de bandante, décidé le suc
cès de la cantatrice, qui n’a plus eu, pour ainsi dire, qu’à se laisser faire pour recueillir, durant toute la soirée, les mar
ques d’assentiment les plus enthousiastes. Après cet air, mademoiselle Alboni a chanté, avecM. Alizard, le duo d’Ar
sace et d’Assur, de la même partition. Même succès, mêmes applaudissements, seulement partagés cette fois entre le contralto et la basse, qui l’a secondé avec le talent le plus re
marquable. Mais, de celui-ci, NOus avons eu déjà plus d’une fois l’occasion d’en parler avec éloge dans ces colonnes; c’est de l’autre que NOus devons aujourd’hui particulière
ment entretenir NOs lecteurs. Dans ces deux morceaux de Sémiramide, le public a pu juger de toute l’énergie et de l’am
pleur de la voix de mademoiselle Alboni. NOus ne croyons pas qu’on en puisse rencontrer une plus majestueusement soNOre. La gamme complète du registre inférieur, toute de poitrine, depuis le sol au-dessous de là portée jusqu’au sol de la.se
conde ligne, est d’une rondeur incomparable. Le médium, avec un peu moins de force, est presque aussi excellent. Enfin le registre supérieur, jusqu’au si au-dessus de la portée, est doux, velouté, flexible et extrêmement flatteur. Les (rois registres, si singulièrement distincts, de cette voix qui par
court une étendue de deux octaves et de deux NOtes, rareté considérable parmi les Contraltos, sont liés entre eux avec un art infini; et ce n’est pas NOn plus chose commune que
d’arriver à une telle homogénéité de sons avec une voix de ,enre. Pour peu qu’on connaisse les difficultés de l’art
chant, on sait que celle là est peut-être, la plus grande toutes. Mais ce n’est pas la seule que mademoiselle Alboni lu vaincre ; car, en même temps que sa voix réunit les qualités les plus surprenantes de force et d’étendue, il n’est pas possible d’en trouver un plus souple et plus légère, de
vocaliser avec plus de grâce et de netteté. C’est ce que le public a été à même d’apprécier en lui entendant chanter le duo d il Barbiere, Banque io son la fortunata, et l’air de FItaliana in Algeri. Chacun de ces deux morceaux, appar
tenant essentiellement au chant orné et fleuri, a obtenu les honneurs du bis. Et après le duo, dans lequel M. Barroilhet a rivalisé de verve et de talent avec l héroïne de la soi
rée, une pluie de bouquets, véritablement spontanée, est venue témoigner à mademoiselle Alboni que toutes les sympathies de son auditoire lui étaient définitivement acquises.
La faveur avec laquelle mademoiselle Alboni a été accueillie à la dernière saison musicale de Londres, d’où NOus sont venus les premiers bruits de sa reNOmmée, était donc bien justifiée et d’autant plus digne de remarque qu’elle s est accrue à côté de l’éclatante réputation de mademoiselle Jenny Lind, l’idole du dilettantisme anglais. Plus courageuse que la cantatrice daNOise, mademoiselle Alboni n’a pas hésité à se présenter devant le public parisien et à lui
venir demander cette sanction précieuse que lui seul sait donner à toutes les célébrités. L’administration de l’Acadé
mie royale de Musique, ne pouvant rien obtenir du sopraNO,
a tourné ses vues vers le contralto : une réussite pleine et entière a couronné ses démarches. Qn parle déjà de tout un répertoire NOuveau à créer pour cette NOuvelle pensionnaire, qui sera, dit-on, attachée à NOtre première scène lyrique, à partir du printemps prochain. Malheureusement les ouvra
ges qui composent le fond du Grand Opéra n’offrent aucun
rôle convenable au talent tout particulier de mademoiselle Alboni, ou bien ceux qu’elle est assurément plus qu’en état de chanter ne sauraient, il faut bien l’avouer, s’ac
commoder à son physique, d’un ensemble quelque peu trop corpulent pour les caractères d’amoureuses passionnées,
comme le sont ordinairement les personnages féminins de la tragédie lyrique. Mais des rôles franchement taillés sur le patron de ceux A Arsace, de Malcolm, voilà ce qui lui con
vient exactement, et dans quoi l’on peut entrevoir d’avanee une mine féconde de succès NOuveaux pour l’Académie royale de Musi pie.
Tandis qiTau théâtre de la rue Lepelletier le public français applaudissait avec le plus vif enthousiasme aux accents vigoureux, à la manière large d’un contralto italien, à la salle Ventadour on accueillait avec une faveur égale un sopraNO qui porte un NOm français, et qui, si NOus lie NOus trompons, est sorti de NOtre Conservatoire de musique. Cette sorte d’échange de procédés entre les deux scènes lyriques française et italienne -vaut bien qu’on la signale eh passant. C est dans la Lucia que madame Castellan a débuté cette semaine ; c est-à-dire qu’elle n’a pas craint d’entrer de prime
abord et en toute assurance dans le domaine de madame Persiani. Lé succès a couronné l’audacieuse tentative, et ta dé
butante est sortie victorieuse de la lutte contre des préjugés solidement établis, NOn sans de justes titres. Mais il n’y a pas de préjugé gui tienne devant le talent réel, et le public, quel qu’il soi!, n’est jamais assez igNOrant de l’intérêt propre de ses plaisirs pour refuser d’admettre auprès d’une artiste aimée, une autre artiste qu’il peut aimer en même temps. Les
élégants habitués du Théâtre-Italien ont été de cet avis en écoutant chanter madame Castellan ; ils l’ont applaudie et redemandée : autrement dit, rien n’a manqué pour fêter comme il faut sa bienvenue.
Encore quelques mots pour apprendre à NOs lecteurs qu’on a repris à l’Académie royale de Musique Charles VI avec des changements importants dans la partition, qui rendent l’action plus animée et plus courte. Mademoiselle Masson
remplit avec succès le rôle d’Odette, et mademoiselle Dameron chante avec talent celui d’Isabeau, pour lequel M. Halévy a écrit un NOuvel air au deuxième acte. Le rôle de Char
les VI est la plus belle création de M. Barroiihet ; celui du Dauphin est très-convenablement rempli par M. Bordas; en
fin le personnage de Raymond a trouvé dans la voix de M. Alizard un puissant interprète : aussi lui a-t-on fait ré
péter le chant national Guerre aux tyrans, qu’il dit avec une énergie sans égale. * G. B.
Courrier de Paris.
Les almanachs ont beau faire et beau dire, leurs prédictions ne sont pas toujours paroles d’Évangile. Ils avaient an
NOncé avec fracas une éclipse de soleil visible à Paris le 9 octobre, et, sur cette belle assurance, chacun avait fait sa petite provision d’mstrumenls et s était préparé à jouir de ce grand spectacle : verres NOircis, lunettes, biNOcles, téles
copes, toute l’artillerie oculaire étaitbraquéevers le ciel, mais le ciel a puni la curiosité des habitants de NOtre Paris sublu
naire ; il a voulu dérobera NOs regards indiscrels la honte de son soleil éclipsé ; il s’est enveloppé de nuages ; il s’est fait som
bre, maussade, inabordable, et bref il aéclipsé l’éclipse. L’Ob
servatoire a froncé le sourcil ; l’indignation a été vive parmi les badauds et les opticiens, ces grands connaisseurs en fait d’éclipse, et quand le soleil a reparu, avançant, retirant une corne de son disque échancré, comme un comédien égayé qui hésite à reparaître en scène, ce malheureux Phébus s’est vu accueilli par les huées d’un désappointement uni
versel. Si NOtre, suieil était rancunier et vindicatif, grâce au ciel qui avait repris toute sa sérénité, il eût pu laver son injure dans une pluie de feu, mais la vengeance n’est pas le plaisir dés corps célestes; pour être véridique jusqu au bout, NOus devons dire que depuis sa mésaventure il a quitté son air sombre et rechigné, et qu’il se plaît à ver
ser des torrents de lumière sur ses obscurs Blasphémateurs.
Mais quelle divinité NOuvelle s’élève des brouillards de la Manche, et vient ici, sous vos yeux, prendre forme dans cette vignette? L’homme, a dit un grand physicien , après
la Genèse, fut un assemblage de boue et d’eau ; pourquoi une femme ne serait-elle pas laite de rosée, de vapeurs ttrrestres et de rayons de lumière, et le vivant débri d’un
arc-en-ciel? Quittant ce langage météorologique, il est plus simple de constater que mademoiselle Cérito va paraître enfin sur la scène de NOtre Académie royale de Musi
que. Cérito, ce fruit défendu pour NOus si longtemps, et qui faillit devenir une pomme de discorde entre la France ei; l’Angleterre; Cérito, la belle danseuse, et qui n’avait encore dansé pour NOus qu’en perspective, vous allez la voir enfin, ce soir même, à TOpéra, dans un NOuveau bal
let. Après Taglioni, Essler et Carlotta on s’écriait, avec le moraliste : Tout est dit, et la danse a livré son dernier se
cret! où trouver désormais plus d’originalité, plus.de verve, plus de séduction, d’élégance et de passion dansante? Ta
glioni avait régénéré la pantomime ; elle donnait à la danse antique et solennelle la désinvolture de la sauterie italienne. Puis, quand Taglioni se fut réfugiée on ne sait où, proba
blement dans les airs, on vit Fanny Essler, c’est-à-dire la danse voluptueuse, ardente, matérielle, i’œif en fm, les reins brisés, la ceinture déNOuée comme la bacchante, et après ces charmantes saturnales de l’art allemand, la danse de Taglioni s’incarna de NOuveau dans Carlotta Grisi; le na
turel italien, la grâce française, que voulez-vous de plus? et à quelle surprise doit-on s’attendre avec mademoiselle Cérito? Quel pas NOuveau, quelle grâce NOuvelle? l’entrechat pourrait-il désormais s’élever plus haut, et Cérito va-t-elle effa
cer les pirouettes de Taglioni ou celles de Carlotta, qui sait en imitant rester inimitable? Quoi qu’il en soit, Pans pré
pare ses ovations pour la danseuse, le balcon de l’Opéra fait emplette de bouquets et de couronnes, et NOus pouvons proclamer à l’avance un très-grand succès.
L’hiver s’anNOnce bien; il NOus tend une main pleine de présents. Il sera dansant, et surtout il sera bienfaisant. L infortune fera de bonnes recettes et pourra mettre à la caisse d’épargne; l’hospitalité parisienne ne manquera pas aux réfugiés de toutes nuances. L’humanité des salons est cosmopolite, et la roue des tombolas tourne pour tout le monde. Si le salon est: destiné à la danse et aux ballets, on pense bien que la musique se mettra de la partie. A ce su
jet, laissez-NOus vous donner quelques NOuvelles chantantes et musicales. Il ne s’agit ni des chanteurs pyrénéens du Palais Royal, qui n’ont rien de très-montagnard, ni des vir
tuoses éthiopiens de la Gaieté, dont, les amateurs ont peu goûté l harmonie tropicale; NOus voulons parler des Ccmpa- NOlogiens, ou joueurs de cloches, qui donnaient dimanche un concert dans la salle de M. Sax ; entre autres morceaux joués par les virtuoses insulaires, (ils sont sept, et tous anglais), on a distingué bandante avec variations d’une sym
phonie d’Haydn que cet orchestre d’un NOuveau genre a
exécuté à pleine volée et avec une précision très-remarqnable. Cette séance n’est que le prélude de celles qu’ils donneront sur un théâtre de la capitale ; NOus souhaitons à tous ces sonneurs un véritable succès et qui se traduise pour eux en espèces sonnantes. Ajoutons que ces artistes voyagent sous la conduite et la direction de M. Van-Praag, qui est leur chef d’orchestre, et dans l’occasion leur interprète, attendu que ces messieurs ne parlent qu’un français très-fêlé.
Profitons encore de la circonstance pour révéler les premiers au monde musical attentif le NOm d’un jeune virtuose, M. Székéli, qui s’anNOnce tout simplement comme un pro
dige, et qui, à l’âge de vingt ans, menace les pianistes les plus
célèbres d’une concurrence redoutable. Ce NOm de Székéli indique suffisamment son origine : fils d’un magnat de Hon
grie, M. Székéli sort de cette école allemande qui a tant écrit, composé et exécuté pour l’honneur de l’-art et la plus grande fortune du piaNO. Compositeur lui-même et exécu
tant, M. Székéli appartient à la grande lignée qui commence à Steibelt et Weber, laquelle s’est perpétuée par Hummel et Moschelès, jusqu à Liszt, Thalbérg et Choppin. Le jeune ar
tiste n’a pas encore de réputation, même après quinze ans d’études et de travaux, mais il est en possession d’un talent très-distingué que le beau monde parisien voudra connaître, et auquel ses suffrages ne manqueront pas.
On a dit que les artistes sont frères, comme les NObles professions qu’ils exercent. Ils se réunissent en congrès, ils s’organisent en associations, ils ont des caisses de secours peur leurs infirmes, et des oboles d’or pour la vieillesse de leurs Bélisaires. Cet exemple, imité naguère par la grande nation des comédiens, a tenté une autre classe qui fait de l’art à peu près comme M. Jourdain faisait de la prose, sans le savoir et sans qu’elle s’en doute; il s’agit des mères d’ac
trices et de leur association dans un but de secours mutuels.
Un de NOs amis, orateur d’une tribune quotidienne et de grand format, ingénieux et habile écrivain, a tracé naguère
la silhouette des pères d’actrices. Cette classe intéressante se compose de races bizarres et se recrute çà et là : les uns font partie des instruments de T-èrchesfre, ils sont flûtes, hautbois, clarinettes, on pourrait les appeler les pères à vent; basses, violons et violoncelles, ce sont lés pères à cordes.
Les machinistes, les contrôleurs, les comparses engendrent aussi beaucoup de débutantes. Cependant, pour peu qu’on invoque le témoignage de la statistique, il est constant que le principal foyer de procréation des débutantes et des ac
trices, c’est la loge du portier, et le cordon s’il vous plaît. La mère d’Araminte, de Lucile et de Dcrimène, dément ra
rement cette origine. On trouve bien dans les rangs de ce bataillon stcré quelques QENOnes en retraite et des dames Everard en disponibilité ; toujours est-il que la majorité se compose de revendeuses, de femmes de ménage, d ouvreu
ses de loges et des épouses de messieurs les portiers. C’est la fine fleur de ces conditions sociales qui vient de signer un
pacte dont les clauses pourront donner lieu à différents effets dramatiques. Ces dames ont imaginé de se poser vis-à-vis-de leurs filles à peu près comme la société des auteurs vis-à-vis des théâtres : les récalcitrantes mineures seront placées sous l’interdit, l’association fournira à ses membres les moyens de corriger l’ingratitude des émancipées et de lès rappeler à l’ordre. C’est la grande.question du pot-au-feu qui s’agite, et la robe d’indienne et le châle de tartan qui s’indignent contre le cachemire oublieux et les diamants d’-une vilaine eau. Quelle mère d’actrice n’a pas été plus ou moins le men
tor, le guide, la tutrice et l’institutrice de sa fille? Suivez-la dans l’exercice de ses fonctions maternelles : c’est elle qui ouvre la porte et qui la ferme, elle seule habille sa fille et la déshabille ; elle reçoit son linge, elle fait sa cuisine au be
soin ; c’est elle encore qui accueille les visiteurs , et de quel air triomphant ! Gaverai et Daumier NOus, l’ont montré. Et pour tous ces témoignages d amour, que demande madame Pochet à son Alice? une douillette bien chaude l’hiver, une chaussure quasi-propretfe l’été, et son café, son cassis et son tabac en toutes saisons. L’association des mères d’actrices ne se propose pas d’autre but.
Le Théâtre-Français ouvre décidément ses portes samedi prochain. NOus avons parlé de ses améliorations extérieures, des pompes du décorateur et de l’architecte, et signalé le zèle, l’habileté et l’ardeur de ses maçons, machinistes, tapis
siers et ustensiliers, Le vieux théâtre a fait peau neuve, et cette vieillesse, qui NOus semblait si décrépite, se présente sous les vives couleurs de la jeunesse. NOus saurons bientôt si ces belles apparences n’ont rien de trompeur, et si par aventure tous ces efforts n’auraient abouti qu’à radouber un vaisseau tout à fait démâté et à parer un cadavre. Le souvenir mythologique de l’Aurore aux doigts de rose, qui précède le char resplendissant du soleil, serait-il une allégorie des destins NOuveaux, ou faudrait-il la laisser au do
maine dé la fable? En attendant le fiat lux définitif, la dis
corde s’est glissée dans le camp tragi-comique. On parle d’un Achille, fin i-, nx qui s’est retiré dans sa tente, et d’un Scapin peu satisfait de sa NOuvelle condition et qui s’adresse toute la journée l’interrogation d’Argante : « Que diable irai-je faire dans Cette galère?» La vérité est que le NOuveau dicta
teur, eh prenant possession de l’empire, a tronvé la répu
blique aux mains de deux consuls qui n’ont pas, dit-on,
absolument abdiqué. Dans cette situation, comment le bruit de quelque coup d Élat ne se serait il pas répandu? La NOu
velle charte de la comédie offre un article 14 dans son arse
nal, et le NOuveau dictateur constitutionnel pourrait bien être tenté de fulminer quelque proscription légale; d’un au
tre côté, on assure que ce pouvoir souverain tombe déjà en queNOuille, et qu’Hermione, Dorine et Marianne se parta
gent aujourd’hui l’empire, quitte à se le disputer demain. Du reste, cette position embarrassante de Pâris-Buloz entre
trois déesses qui se disputent la pomme du commandement ne change rien au programme déjà connu des NOuveautés ou
reprises qui inaugureront la re ouverture. Où parle seulement pour la rentrée de madame Allan, du Verre d Eau, cette fameuse pièce que NOtre censure voulut arrâer un jour par