vie, Saint-Gall, Tessin, îhurgovie, Grisons, Soleure, Genève, Schaffouse et Glaris, Bâle campagne (1;2 canton) et Appenzell extérieur (Q2 canton).
Quant aux cantons qui sont restés neutres, mais dont les gouvernements sympathisent ouvertement avec le sondernund (Bâle ville 1;2 canton, Appenzell intérieur 1/2 canton
et Neuchâtel), leur population réunie n’est que de 87,000 hab.
Sans doute parmi les 1,725,500 habitants des cantons radicaux, il en est un certain NOmbre qui font des vœux pour le triomphe de la miNOrité ou du sonaerbund avec toutes ses conséquences, et gui cherchent par tous les moyens possibles à préparer la défaite de la majorité ou de la diète ; mais sur
les 385,500 habitants des cantons de la miNOrité ou du sonderbund, combien n’en est-il pas aussi qui blâment haute
ment une association qu’ils considèrent comme contraire au pacte fédéral, et dont les résultats ont été et peuvent être si désastreux pour la patrie commune.
La question reste donc ainsi posée : moins d’un cin
quième de la population totale de la Suisse peut-il obliger les quatre autres cinquièmes de cette population à le laisser former une confédération dans la confédération ? Si quatre ou cinq départements du midi ou du NOrd de la France vou
laient fonder un Etat particulier, ne serait-il pas du devoir du gouvernement français de s’opposer, — même par la force, — à cette séparation? Pourquoi donc la majorité de la Suisse,—l’immense majorité, — une majorité de 1,725,000
habitants contre une miNOrité de 525,000 habitants, ne serait-elle pas autorisée à laire ce que dans des circonstances semblables la majorité de la France ne pourrait pas manquer de faire?
Peut-être la raison sera-t-elle entendue? Peut-être les passions surexcitées et envenimées par de maladroites et coupables menaces d’intervention étrangère se calmerontelles enfin à l’heure fatale où le premier coup de caNOn de
vrait être tiré ? Peut-être cette guerre civile si regrettable ne commencera-t-elle jamais? NOus l’espérons encore.
Sur les douze députés de la diète suisse dont NOus publions aujourd’hui les portraits d’après des daguerréofypes, sept appartiennent à la majorité, cinq font partie de la miNOrité. L’appréciation de ces hommes politiquesNOus forceraitinfailliblement à sortir de la réserve que NOus devons NOus impo
ser ici. NOus NOus contenterons d’ajouter simplement à leurs
D҆APRES DES DAGUERREOTYPES PRIS PAR M. HUMNICKI, DE BERNE.