nels ayant été refusée aux premiers, iis se sont retirés, et ont laissé le couvert et la tribune libres à leurs adversaires. Tous les députés qui s’y étaient rendus, et ils étaient NOmbreux, ont fait retraite, M. Odilon-Barrot comme M. Delespaul, M. Piéron comme M. Lherbette, et plusieurs autres encore. Il est resté M. Ledru-Rollin.
— Les administrations des postes en France et en Angleterre paraissent s’être émues à la fin des vives plaintes dont la presse dans ces deux pays s’est faite l’organe; car on an
NOnce que M. le marquis de Clanricarde est incessamment attendu à Paris, où il vient pour s’entendre sur-la conclusion de la convention relative au service entre Paris et Londres, par la voie du chemin de fer de Boulogne.
— Le ministre de la guerre vient de prendre des mesures pour que la fabrication du pyroxiline (coton-poudre) soit ex
clusivement réservée aux soins et à la direction unique de son administration, comme les poudres et les salpêtres. Ce produit, dont le gouvernement se réserve le moNOpole, of
frira au trésor une NOuvelle source de revenus. Les droits qui seront perçus sur la vente du pyroxiline paraissent de
voir être établis à peu près dans les mêmes conditions que les droits existants sur la vente de la poudre ordinaire.
—La frégate l’Uranie, commandéeparM. Bonard, capitaine de corvette, est entrée en rade de Brest le 5, venant de Taïti. Cette frégate, sur laquelle flotte le pavillon du contre
amiral Bruat, ancien gouverneur de Taïti, était montée par BOT hommes d’équipage; elle ramenait en France 95 passagers, au NOmbre desquels se trouvait l’aide de camp de l’a­
miral, le capitaine de corvette Malmanche, qui, par suite de
ses blessures, a subi une double amputation de l’une de ses jambes. L’Uranie, partie de Taïti le 51 mai dernier, y a laissé dans un état sanitaire parlait les navires de guerre français la Sirène, l’Ariane, la Loire, la Somme, la Fortune et le Phaéton.
Algérie. — Le 19 octobre, à Alger, deux chevaux attelés encore de front, mais débarrassés de la voiture qu’ils devaient traîner et du conducteur qui devait les guider, des
cendaient au grand galop la route du fort l’Empereur. Tout le monde fuyait devant ces chevaux emportés, et il était à craindre qu’ils ne causassent dansjeur course quelque grave accident. Un trappiste de Staouéli, qui se trouvait par ha
sard sur la route, s’est dévoué dans l’intérêt de tous. Il s’est jeté courageusement au-devant d’eux; mais n’ayant pu réus
sir ni à les détourner, ni à les arrêter, il a été lui-même renversé violemment et jeté par la force du choc dans le fossé qui borde la route, d’où on l’a retiré sans connaissance. Transporté chez M. Maximin, il y est resté jusqu’au lende
main entre la vie et la mort; il a été ensuite ramené à Staouéli» où il a succombé le lundi suivant à dix heures du soir, par suite de désordres survenus dans les organes pectoraux et abdominaux. Ce brave trappiste était particulière
ment aimé de. ses frères et de ses supérieurs à cause des deux qualités qui ont si NOblement inspiré la dernière action de sa vie : le courage et le dévouement.
Grande-Bretagne. — On se préoccupe beaucoup à Londres des différentes questions dont les ministres commence
ront par saisir le parlement qui doit s’assembler le 18. 11 est évident que le cabinet est peu embarrassé d’obtenir un bill d’indemnité pour la suspension des mesures de 1844 relatives aux banques; il n’a fait, en la proNOnçant, que sanctionner ce qu’exigeaient et l’opinion publique et la plus im
périeuse nécessité. Mais la question irlandaise lui cause plus d’inquiétude. Le langage du Chronicle fait pressentir qu’un ensemble de mesures ultérieures de secours [relief measures) sera proposé pour l’Irlande, et l’on paraît craindre dans la Cité qu’un NOuvel emprunt ne soit demandé dans ce but immédiatement après l’ouverture de la se-ssion.
Irlandb. — La désorganisation se déclare de NOuveau sur une foule de points de ce malheureux pays. Le Tipperary surtout se signale par des atrocités. Le 2 au soir, le major Mahon, riche propriétaire, neveu du feu général lord Harstand, a été tué d’un coup de fusil près de Roscommon, à quatre milles environ de Strokestown. La propriété du major Mahon se compose de six mille huit cent vingt-neuf acres d’Irlande ; il s’élève sur ce domaine deux mille quatre-vingtdix-sept maisons, qu’occupaient dix mille quatre cent quatrèvingt-cinq personnes. Ses tenanciers lui devaient trois années de fermage, s’élevant à 50,000 livres (780,000 fr.).
L’année dernière, plusieurs de ces débiteurs en retard avaient consenti à évacuer les terres qu’ils occupaient, et le major Mahon avait frété, à ses Irais, deux bâtiments qui les avaient transportés en Amérique. Cette expédition ne lui avait pas coûté moins de 6,000 livres (180,000 fr.). Son NOm était le premier inscrit sur une liste de douze grands propriétaires qui devaient -être assassinés. Deux hommes l’attendaient. Un des coups de feu a raté, l’autre l’étendit roide mort. Il a reçu la charge dans la poitrine, et s’est écrié en tombant : O Dieu! (Godl) —La veuve Dermody a été assassinée à Tipperary. Quatre hommes armés sont entrés de nuit dans l’habitation de Martin Burke, pâtre de M. Hackett, de Redwood (confié de Tipperary); deux hommes armés de fusils ont enlevé Martin Burke de son lit, l’ont fait mettre à geNOux, et lui ont fait promettre de livrer le bétail de M. Hackett. Us ont tiré deux coups de fusil. La sœur de Martin Burke a été blessée au bras et à la poitrine ; sa vie est en danger.
Le King s County-Chronicle dit que toutes les nuits les habitants pacifiques sont tenus en alarme par l’apparition des bandes armées qui donnent du cor. Beaucoup de gens font faction dans leurs maisons, le fusil tout armé. Michall Walshe, qui allait à Ennis payer son fermage, a été tué d’un coup de fusil. On lui a pris ce qu’ü avait sur lui.
A Berinagh, un meeting monstre devait avoir lieu, et des détachements imposants avaient été réunis pour maintenir l’ordre : deux pièces d’artillerie avaient été amenées sur le lieu où devait se tenir la réunion. Plusde trois cents hommes, , e détachant de la masse populaire, se sont approchés des autorités, déclarant qu’ils ne voulaient pas violer la loi, mais seulement conférer avec les magistrats pour le soulagement
de leurs familles sans pain et sans travail. Sir Ilugh Massy a répondu qu’il ne savait que trop combien la misère était grande, puisqu’il avait fait tous ses efforts pour tâcher de la soulager. Il a fortement engagé le peuple à respecter la paix.
« Des secours s’organisent, a-t-il dit; bientôt on pourra les distribuer. Tous les indigents, jeunes et vieux, recevront assistance. » La foule a compris ces raisons et elle s’est retirée sans désordre, mais avec l’air de peu de satisfaction.
Le Limerick and Clare Examiner dit que la détresse ne saurait être plus grande qu’elle n’est. Pas de travaux, pas de vivres, pas même d’habillements pour les pauvres. Par
tout des corps affaiblis par la famine et presque entièrement nus, des figures amaigries par la souffrance, des mains ten
dues qui implorent la pitié, la charité publique. C’est un spectacle que rien ne saurait rendre.
Espagne. — Le ministère est encore remanié. MM. les généraux Ros de OlaNO, ministre du commerce et de l’instruction publique, et Cordova, minisire de la guerre, ont été invités à donner leur démission, qui a été, bien entendu, ac
ceptée. — Le général Narvaez a pris le portefeuille de la guerre. M. Ros de OlaNO n’a pas encore de successeur.
M. Martinez de la Rosa est NOmmé ambassadeur à Rome. — Le général Espartero, auquel on avait proposé l’ambas
sade de Londres, l’a refusée. On a répliqué par la défense à lui signifiée de rentrer jusqu’à NOuvel ordre en Espagne.
Les résultats jusau’ici connus des élections municipales sont favorables au ministère. Néanmoins, le Ier au soir, des bruits alarmants se sont répandus à Madrid. On a appris que les officiers des divers régiments de la garnison avaient reçu l’ordre d’aller coucher dans leurs casernes respectives. C est alors que s’est opérée la modification ministérielle, et le gouvernement, a cru devoir adopter quelques mesures de précaution extraordinaires dont on igNOre le motif.
M. Mirai, basse-taille du Cirque, dont la voix plaisait tant à la reine qu’on a cru devoir le faire partir, commeqious 1 a- vons anNOncé dans NOtre dernier numéro, est arrivé de Barcelone à Marseille sous la garde d’un officier.
Piémont. — La publication des réformes que NOus avons anNOncées a excité la joie des populations du royaume. A Turin, les démonstrations ont duré trois jours. Le premier jour, ce fut une illumination ; le lendemain, une procession de plusieurs milliers de personnes portant chacune une tor
che et un drapeau sur lequel étaient inscrits les mots ; Vive Charles-Albert , vive V Italie , vivent les réformes ! le surlen
demain, un cortège sans tin pour accompagner, jusqu à Moncalieri, le roi, qui se rendait à Gênes.
Ce troisième jour était précisément la veille de la Samt- Charles, fête du roi. Toute la ville était en mouvement dès
le matin : la piazza Castello, la via di Pô, la piazza Vittorio- Emanuele, étaient remplies de monde, les croisées pavoisées et les maisons couvertes d’inscriptions analogues à la circon
stance. Le roi, accompagné des princes, est sorti à neuf heures et demie, à cheval, sans escorte et sans garde. Une foule immense, portant des drapeauxavec la glorieuse croix de Savoie, a accompagné Sa Majesté jusqu’à Rubatto. On jetait des fleurs des balcons sur le passage de Sa Majesté, on chantait des hymnes, on criri.it vive le roi! vive Charles-Albert ! On remarquait devant l’église de la Grand Place plu
sieurs centaines de petites tilles, elèves des salles d asile, agitant des branches de laurier et criant : Vive Charles-Al
bert! Le cortège royal s’est arrêté à Rubatto, où le roi et les princes sont montés en voiture pour continuer leur voyage, après avoir salué avec émotion la masse des personnes qui les ont accompagnés jusqu’à cet endroit. La population est rentrée en ville, toujours chantant des hymnes, et sans don
ner lieu au moindre désordre. Le soir on a chanté 1 Hymne de Charles-Albert au théâtre Carignan, où il y avait une grande illumination.—Les fêtes allaient faire le tour des Etats sardes ; Gênes préparait au roi une grande réception.
Etats pontificaux. — L’anecdote suivante, empruntée a une correspondance particulière de Rome, peut donner une idée de l’enthousiasme qu’inspire le pape dans ses Etats :
« Un garde national de Florence, revêtu de son uniforme, fraternisait avec un garde national de Rome, au café clef Convertite, sur le Corso. L’uniforme del’un et les manifestations bruyantes de tous deux attirèrent h foule dans la salle étroite du café, en sorte que les habitués, qui, il faut le dire, ne jouissent pas à Rome d’une brillante réputation de libéralisme, ne trouvaient pas leurs places. Le maître du café, ja
loux de conserver ses pratiques, eut la malheureuse idee de mettre à la porte les deux convives ; aussitôt grande rumeur dans le peuple ; un rassemblement se forme devant la mai
son. Arrivent Ciceruachio et deux aides de camp de la place du Peuple. Qu’y a-t-il? que se passe-t-il ? On leur raconte l’incident. Aussitôt leur parti est pris : ils entrent dans le café, et s’adressant au maître : « Ah! s’écrient-ils, vous re
cevez les obscurantistes, et quand deux patriotes hoNOrent votre boutique de leur présence, vous les renvoyez. G est très-bien, monsieur, à votre aise! Mais sachez que ce buste de Pie IX ne peut plus rester en mauvaise compagnie. Or donc, NOus l’emportons. » Là-dessus ils enlèvent te buste du pape, qui figurait sur une console, allument des torches, le couronnent de fleurs, et vont le déposer en triomphe au poste de garde nationale le plus voisin.
« Le maître du café fut obligé de fermer boutique : tout le monde le huait en passant, et les habitués eux-metnes n’osaient plus entrer chez lui, de peur de se compromettre. Voilà NOtre homme désespéré : sa clientèle s’en va, sa for
tune est perdue. Il court le soir même chez le chef du peu
ple, le célèbre Ciceruachio. « Que faut-il que je fasse pour que vous me rendiez le buste du pape? lui demande-t il tout en larmes.—La chose est facile ; changez l’enseigne de votre café en Caffédel Progresso, donnez cinquante piastres pour habiller la garde nationale, et promettez de ne plus recevoir chez vous d’obscurantistes. »
« La chose fut ainsi faite. Le lendemain, la foule étonnée s’arrêtait au coin de la rue del Convertite, devant un écri
teau portant en lettres d’or : Caffé del Progresso. Le soir
même le buste de Pix IX fut rapporté à sa place primitive, avec la même pompe, et la foule consomma, toute la soiree, punch, limonades et sorbets à la prospérité du café del Ccnvertite, converti en café du Progrès, qui paya, par les re
cettes de la soirée, et bien au delà, les cinquante piastres d’amende. Tout cela se passa sans désordre commenty en aurait-il eu? la police ne s’en était pas mêlée ! »
M. Morandi, gouverneur de Rome, magistrat fort aime, a donné sa démission. — Celle du cardinal Ferretti est mal
heureusement également certaine. On dit que le cardinal Amat le remplace à la secrétairerie d’Etat.
Suisse. — Dans la séance du 4 de ce mois, la diete a proNOncé l’exécution par les armes de son arrêté du 20 juillet dernier. Elle a adressé en même temps une proclamation à l’armée fédérale et une autre à la nation. Tous les bataillons ont été dirigés vers la destination que leur assigne le plan d’attaque du général en chef.
Bavière.— On écrit de Munich (Bavière), le 3 NOvembre : « Dans la séance d’hier de la seconde chambre de la diète,
on aprésenté une pétition tendante à obtenir la pleine et entière émancipation des israélites. Le président a ordonné le dépôt de ce document sur le bureau, et, immédiatement après, l’un des commissaires du roi près la Chambre, M. le docteur Neumann, conseiller supérieur des églises et des écoles, s’ist levé et a dit que le gouvernement a fait deman
der aux tégences des cercles des renseignements détaillés sur l’état ues Israélites, et qu’aussitôt que ces renseignements lui seraient parvenus, il s’occuperait de l’amélioration de l’état des juifs bavarois avec toute la sollicitude que cette importante question sociale exige actuellement. »
Etats-Unis et Mexique. — On a reçu des NOuvelles de Mexico jusqu’à la date du 28 septembre. Les Américains se sont fortement établis dans cette capitale en attendant des renforts. Lemajor généralQuitman a été institué gouverneur civil et militaire de la cité conquise, et a décrété diverses mesures propres à ramener la confiance et à ranimer les af
faires. Mais, malgré ses efforts, la population, sans cesse agitée par les diverses rumeurs venant du dehors, toutes trop contradictoires et trop incertaines pour trouver place ici, restait sur le qui vive, dans l’attente des événements.
Monuments.— Le consul général de France au Pérou vient de faire élever à Cuzco un monument à la mémoire de M. d’Osery, jeune voyageur dont NOus avons fait connaître la part à l’expédition de M. de Castelnau dans l’Amérique centrale du Sud, où il a été assassiné.
— La ville de Châleauroux refuse de recevoir la statue du général Bertrand, dont l’exécution avait été confiée à M. Maroclietti. L’artiste veut, dit-on, contraindre la ville, par voie judiciaire, d’aeceptereonœuvre, qu’il soutient naturellement d’une exécution pai faite. Les tribunaux auront bientôt à statuer sur ce débat assez NOuveau.
Nécrologie. —NOtre ambassadeur à Naples, M. le comte Bresson, qui, précédemment ambassadeur à Madrid, y avait négocié et mené à fin ce qu’on est convenu d’appeler les mariages espagNOls, est mort à son arrivée à sa NOuvelle des
tination. Le 2 de ce mois, à six heures du matin, il a été
trouvé dans son lit, baigné dans son sang, et ayant à la gorge une large blessure qu’il s’était faite avec un rasoir. —
— Un autre événement NOn moins tragique est la fin de M. le comte de Gomer, qui venait d’être condamné par le tribunal correctionnel de Saint-Omer à deux mois de prison, pour avoir tiré un coup de fusil et blessé un jeune garçon qu’il avait trouvé faisant du bois dans un arbre de sa forêt.
Le procureur du roi avait appelé de cette décision, qu’il considéraitcomme trop indulgente. M. de Gomer s’estrendudans un bois près de sa maison, s’est ageNOuillé et a déchargé son fusil contre lui-même dans la région du cœur. Il laisse une veuve et trois jeunes enfants. La succession de ces actes ne peut être attribuée qu’à l’invasion d’une aliénation mentale. — Un ancien maire de Paris, M. Griolet, membre du conseil général des manufactures, est mort aussi très-subitement,— M. de Soiras, ancien député de Marseille; M. Des
chapelles , qui a tenu le haut du pavé aux échecs et qui régnait au wislh, viennent également de mourir. — Enfin on se rappelle que M. Paul Frissard , jeune architecte de vingt-six ans, fils de l’inspecteur général des chemins de fer de ce NOm, fut, par suite d’un accident survenu sur le chemin d’Amiens à Boulogne, jeté sur la voie et eut la colonne vertébrale brisée. Il a succombé le 6 NOvembre.
— A l’étranger l’art musical vient de perdre un des compositeurs les plus illustres, Mendelssohn-Bartholdy, directeur général de la musique en Prusse, mort à Leipsig, en
levé à l’âge de trente-huit ans seulement par une attaqué d’apoplexie foudroyante.
jP. S. — Adjudication de l’emprunt. — Mercredi 10, à midi, dans la salle du ministère des finances destinée à Ces solennités, et décorée des bustes de Colbert et de l’abbé Louis, M. Dumon a procédé à l’adjudication de l’emprunt de 280 millions de francs, en rentes 5 0/0 avec jouissance du 22 décembre prochain. Il n’a été déposé qu’une seule soumission souscrite par MM. de Rothschild frères, au taux de 78 fr. 25 c. pour 3 fr. de rente. Us ont été déclarés adjudicataires. — Voici le taux des emprunts adjugés depuis la révolution de juillet :
1830 40,000,000 fr. en S 0/0 à 102 fr. 05 c. 1831 120,000,000 en 5 0/0 à 84 » 1832 150.000,000 en 5 0/0 à 98 50
1841 150,000,000 en 5 0/0 à 78 52 1/2 1844 200,000,000 en 3 0/0 à 84 75 1847 250,000,000 en 3 0/0 à 75 25
Total : 910,000,000 fr.
Session des Conseils Généraux.
On a prêté cette année à la session et aux vœux des conseils généraux plus d’attention que ces assemblées départ»-