L’ILLUSTRATION,


Ah- pour Paris, 3 mois, 8 fr. — 6 mois, 16 fr. — Un an, 30 fr. Prix de chaque №, 75 c. — La collection mensuelle, br., 2 fr. 75.
№ 249, Vol. X. — SAMEDI 4 DÉCEMBRE 1847. Bureaux : rue Richelieu, 60.
Ab. pour les dép. — 3 mois, 9 fr. — 6 mois,17 fr. — Un an, 52 fr. Ab. pour l’Étranger, — 10 — 20 — 40.
SOMMAIRE
IïlMOfre de la semaine. Installation de la Consulta, à Rome. — Union douanière fla’iemu». — Réforme pestale. — Courrier
de Pains. La. Saint-Nicolas, en Loiraine. — Fêles maritimes. La Sainte-Barbe. Une Gravure. —Perdre pour sauver. NOuvelle, par M. D. Fabre d OIivet. (Suite et fin.) — Revue de* arts. Décora
tion de la chapelle du Sacré-Co’ur, dans l’église Saint-Leu ; Jésus- Christ donnant, sa bénédiction; verrières de l’église Saint-Laurent ; la. Charité; fresque peinte dans l’église Saint-Germain-L’Auxerrois.— Chronique musicale. Portrait de M, Verdi; une Scène de Jéru
salem. — Revue agricole. — Chemins de fer belges. Une Carte. — Naufrage de la Gloire et de la Victorieuse. Une Gravure. —
Bulletin bibliographique. — AnNOnces.— Strigops hahroptilus. Une Gravure. — Principales publications de la se maine. — Correspondance.— Rébus.
CHANGEMENTS D’ADRESSE. — Les abonnés qui désirent changer la destination de leur journal sont priés’de vouloir bien prévenir l’administration au plus tard le jeudi qui précède la mise en vente des numéros.
Histoire de la Semaine.
NOus avons anNOncé, il y a huit jours, la réunion des Chambres pour le 28 décembre. L’ordonnance de convocation, aujourd’hui, a paru dans le Moniteur. On se préoccupe de l’approche de la session. Le remplacement d’un député mi
nistériel par un candidat de l’opposition à Dieppe; à Rochefort, la substitution d’un avocat de cette dernière opinion à
Installation de la Consulta, à Rome, d’après un croquis de M. Galofre.
un aide de camp du roi, qu’un avancement rapide venait de soumettre à la réélection ; la multiplicité des manifestations en faveur de la réforme électorale ; la nécessité dans laquelle le cabinet s’est cru de créer des fonctions NOuvelles et largement rétribuées pour s’assurer des dévouements parlemen
taires; la désunion qu’on dit exister entre M. le président du conseil et le membre du cabinet avec lequel il a le plus à compter; toutes ces circonstances semblent anNOncer que si le ministère se tire encore de l’épreuve de la session pro
chaine, ce ne sera ni sans tiraillements, ni sans secousses, ni sans luttes acharnées. NOus jugerons des coups.
— A une des dernières séances de l’Académie française,
M. Cousin a révélé à l’assemblée la gêne dans laquelle se trouvaient plusieurs hommes de lettres fort hoNOrables, et lui a demandé de chercher les moyens de subvenir à des nécessités si douloureuses. Emue par cette généreuse allocu
tion, l’Académie a NOmmé une commission chargée de lui proposer les résolutions qu’il y aurait lieu de prendre dans cette circonstance, et composée de MM. Cousin, Lebrun,Vic
tor Hugo et Viennet. — NOus serons heureux de voir les commissaires trouver un moyen immédiat de secourir ces hoNOrables infortunes, mais pour l’avenir NOus leur en indi
querons un bien simple. Qu ils joignent leurs efforts à ceux qui ont déjà été faits à la chambre des députés pour empê
cher que les jfonds de gratifications, d’indemnités et de secours portés aux budgets de l’intérieur et de l’instruction publique pour les savants, hommes de lettres et artistes, de
viennent la récompense des plus bas services et le partage des hommes les moins dignes. Que la publication de ce qu’on appelle les pensions littéraires soit exigée par les Chambres, et bientôt l’emploi de ces fonds importants sera moralisé, et deviendra suffisant pour sa destination légitime.
— Le 22 du mois dernier, cette même Académie française assistait, par commissaires, à l’inauguration de la statue de Royer-Collard sur une des places de Vitry-le-Français. Ce monument est l’œuvre de M. Marocchetti. La solennité a été


JOURNAL UNIVERSEL.