J’avais vu sur le champ de bataille bien des scènes hideuses ou terribles, mais jamais encore je n’avais éprouvé une impression aussi cruelle. Je restais immobile, les yeux fixés sur cette porte fatale, derrière laquelle ce meurtre venait de s’accomplir.
Cette porte se rouvrit lentement, et je vis paraître le sergent Oîanès, pâle et fort agité.
« L’affaire est terminée, senor brigadier, me dit-il en faisant le salut militaire; l’individu est coiictié dans sa bière. — Et Inès? lui demandai-je précipitamment.
— Ma foi, senor, Mosquito, Pedrillo et Arteguy l’ont entraînée dans le couloir, non sans peine, ni sans cris... Toutes ces scènes-là vous remuent plus le sang qu’une bataille.
— C’est vrai, dis-je en passant machinalement la main sur mon front encore humide de sueur.
— Son Excellence le générai vient de monter en voiture, et il m’a chargé de mettre deux factionnaires auprès du cadavre. Je dois monter ensuite à cheval et rejoindre l’escorte.
— C’est bien, répondis-je;» et j’entrai dans la chapelle. Il y avait une large mare de sang sur le pavé. Le cadavre était couché dans le cercueil. Il y avait été jeté à la hâte et sans grande précaution : un bras ensanglanté et sa main crispée pendait hors du linceul qui couvrait la tête et le reste du corps.
Je plaçai de chaque côté deux soldats, l’arme nue, et je laissai la porte de la chapelle ouverte afin que chacun pût voir ce spectacle. Je m’aperçus au reste, avec satisfaction, qu’il avait fait sur les soldats une impression salutaire : l’humanité reprenait le dessus.
Je suivis d’ailleurs scrupuleusement les instructions d’Huerta. Je tins toute la nuit la garnison sur pied et les autorités en éveil. Les ordres qu’il m’avait laissés furent ex
pédiés d’heure en heure par ordonnance aux différents chefs et fonctionnaires avec ordre de réponse immédiate. C’était une alerte générale, et on ne sentit jamais mieux l’autorité et la présence d’Huerta que depuis son départ.
Au point du jour, Padillo et le piquet d’escorte rentrèrent au quartier, harassés. Ils avaient fait vingt lieues au galop,
sans débrider. Iluerta, en congédiantPadillo, lui avait remis pour moi une lettre que le lieutenant se hâta de m’apporter
avant de se coucher, bien qu’il pût à peine se tenir sur ses jambes.
Cette lettre, je dois l’avouer, produisit sur moi l’effet d’un coup de foudre. A peine en eus-je lu quelques lignes, qu’elle me tomba presque des mains. Je courus à la chapelle, à la porte de laquelle veillait encore un factionnaire ; je m’a­ vançai vers la bière, soulevai le linceul, et je vis...
Don Castano s’arrêta.
«Quoi ! m’écriai-je, ce n’était point Alvarez?
— C’était le vice-président don Diego ! — Jugez de ma stupeur ! Voici la lettre par laquelle Huerta m’expliquait cette sanglante énigme :
« Mon cher Castafio, je vous écris à la hâte et sur mes genoux. Au moment où Padillo vous remettra cette lettre, je serai loin de vous et sur le point de franchir la frontière de France. Les tigres qui siégeaient à mes côtés et qui, sans doute, ont juré de noyer dans le sang et l’anarchie cette malheureuse Espagne que nous voulions sauver, m’ont forcé de choisir entre un crime atroce ou la fuite. Mon choix ne pouvait être douteux. Mon ami, je vais en France, au milieu de ceux mêmes que j’ai combattus, et dont j’estime assez la générosité pour leur demander un asile. Je vais en France, et j’y vais accompagné de mon épouse Inès et d’Alvarès mon père. Ils sont en ce moment à mes côtés... »
C’est après avoir lu cette phrase que je courus visiter le cercueil. Vous savez maintenant ce que j’y trouvai : il restait à connaître la cause de cette étrange substitution.
«Je ne crois pas avoir besoin, mon cher ami, de justifier ma conduite auprès de vous , mais il me reste à l’expliquer. J’avais juré de sauver Alvarez, et j’aurais lutté contre la volonté de la junte, contre l’émeute de l’armée, contre le peuple entier, si cette lutte eût suffi pour le sauver, même en me perdant.
« Mais le sort en décida autrement, et je dus paraître le perdre pour le sauver.
«Trois fois le hasard déjoua toutes mes combinaisons. Au moment même où je refusais d’exécuter le décret de la junte, j’appris que le peuple soulevé envahissait l’asile d’Alvarez, et grâce à votre intrépide secours, mon cher Castano, je pus l’arracher à ces furieux en le jetant en prison, seul asile qui pût alors le protéger. Alors je préparai tout pour sa fuite. Mais l’inquiète surveillance de don Diego fit avorter ce projet. Pour éviter le piège qu’il nous avait tendu, je dus faire condamner Alvarez à mort afin de pouvoir lui sauver la vie...
«A ce dernier moment, tout fut remis en question. Encore une fois j’avais tout préparé pour notre fuite. La porte dérobée, gardée parle fidèle Otanès, devait s’ouvrir pour nous laisser passer : Alvarez et sa fille, facilement détrom
pés et comprenant enfin ma ruse, s’étaient jetés dans mes
bras... lorsqu’un homme vint nous barrer le passage: cet homme, c’était don Diego !
« Malgré les ordres que j’avais donnés, malgré votre scrupuleuse surveillance, ce monstre s’était introduit dans la chapelle sous une robe de moine. Maître désormais de mon secret qu’il venait de surprendre, il m’accabla de menaces et d’injures. En vain je le suppliai; en vain Inès se jeta à ses pieds, le barbare méprisa tout... Il lui fallait du sang à tout prix... Mon ami, je crus que j’étais là, seul à seul avec lui, dans le cas de légitime défense. Il voulait ma vie et celle d’Alvarez... Le ciel voulut que dans ce combat il perdb la sienne. Il fit feu sur moi et me manqua. Je lui fendis la tête d’un coup de sabre. Arteguy et Mosquito l’achevèrent. Vous trouverez son corps dans le cercueil.
« Adieu, mon ami... Je vais sur la terre d’exil. Je vous recommande notre chère et malheureuse Espagne. — Mais je vous connais... vous êtes humain, généreux... Mon cher ami, je vous attends tôt ou tard en France. N’oubliez
pas alors que vous y avez un compatriote et un ami. »
«Vous voyez, continuadon Castano après quelques instants, avec un sourire un peu contraint, que la prédiction d’Huerta s’est entièrement réalisée...— Mais ceci nous écarte de notre sujet. — Voyons, qu’eussiez-vous fait à sa place?
— Moi? repartis-je en mettant les mains dans mes poches; ne me demandez pas mon avis ; je ne suis pas désintéressé dans la question.
— Pourquoi?
— Parce que mon métier est de faire des romans , et celui-là est fort de mon goût. » D. F. d’O.
Revue des arts.
PEINTURES EXÉCUTÉES A SAINT GERMAIN-l’aüXERROIS ET A SAINT-LEU, ET YERRIÈRES DE SAINT-LAURENT.
Les dernières peintures exécutées dans l’église de St-Germain-l’Auxerrois sont des fresques placées au-dessus et à côté de la porte de la sacristie et dues au pinceau de M. Mottez. Audessus de cette porte est une peinture commémorative de la restauration de l’église rendue au culte en 1837. Aux pieds d’une calhédra, où siègent ses saints protecteurs, des prê
tres et des religieuses sont agenouillés autour d’un petit mo
dèle en relief de Saint-Germain-l’Auxerrois. La dorure de ce relief serait-elle un symbote de ce qu’on y a déjà fait ou de ce qu’on espère encore y faire? A la gauche de cette compo
sition, une autre représente la Charité récompensée dans le ciel. Saint Martin, revêtu d’une cotte de mailles, étend les bras vers le Christ, et reçoit de ses mains un manteau en récompense de Celui qu’il donna un jour à un pauvre à la porte d’Autun. Cette idée d’un manteau d’honneur est as
sez ingénieuse; seulement il me semble qu’iln’aùrait pas dû être d’un aussi beau bleu que celui du manteau de la mère de Dieu : il faut conserver les distances. La figure du saint est maigre et d’un dessin malheureux. La Vierge, de son côté, accueille une veuve qui tient en main la pièce de mon
naie dont elle assistait les indigents. Les figures de la Vierge et du Christ sont assez bien posées et ont dans les traits une touchante mansuétude. Au-dessous de ce sujet et près du tronc des pauvres, M. Mottez avait peint d’abord un Christ étendant les bras et demandant l’aumône avec un regard et une attitude formidables. À cette composition d’un aspect singulier, il a substitué récemment un saint Martin donnant la moitié de son manteau à un pauvre, sujet vulgaire qu’il a rendu encore avec une certaine singularité. Ce guerrier à cheval, avec son armure moyen âge, donnerait plutôt l’idée du chevalier de la blanche lune dans Don Quichotte que celle du soldat chrétien qui devint évêque de Tours. Je doute que cette peinture soit beaucoup plus profitable au tronc des pauvres que celle qui la précédait, et où la Charité s’offrait à vous sous une forme menaçante, et semblait vous attendre au coin d’un bois. On devrait peut-être se dire, une fois pour toutes, que les saint Martin ont fait leur temps.
Tandis que M. Mottez, à Saint-Germain-l’Auxerrois, exprimait l’idée de la Charité au moyen du sujet si rebattu de saint Martin partageant son manteau, M. Cibot à l’église Saint-Leu, de la rue Saint-Denis, était chargé par la ville de
Paris de rendre sensible par la peinture un sujet dont le mysticisme un peu bizarre se prêtait médiocrement aux con
ditions pittoresques. Mais à côté de cet inconvénient il avait l’avantage d’avoir une chapelle entière à décorer, et par con
séquent l’occasion de pouvoir développer sa pensée dans son unité. Cette chapelle est située au fond de l’église, derrière le chœur. On y remarque d’abord sur l’autel un tableau représen
tant une religieuse agenouillée, à qui le Christ, quiluiapparaît, découvre sa poitrine et montre du doigt son cœurentlammé.
Il ne s’agit pas, comme on pourrait le croire d’abord, d’une vision de sainte Thérèse, mais bien d’une vision de Margue
rite-Marie Alacoque, religieuse de la Visitation, dont un petit ouvrage mystique, publié vers la fin du dix-septième siè
cle et intitulé : Dévotion au cœur de Jésus, a donné lieu à ce que l’on appelle la dévotion du sacré cœur. Cette dévotion est devenue fort à la mode dans ces derniers temps. Il y a là quelque chose de vague et de doucereux, un symbolisme tout flagrant de tendresse fait pour gagner le cœur des femmes. Peut-être la dévotion pourrait-elle trouver de meil
leures inspirations dans les écrits des Pères de l’Eglise, que dans les rêveries maladives de Marie Alacoque, de cette bonne religieuse, qui, non contente de porter le nom de Jésus dans son cœur, voulut encore le porter dessus en gravant sur son sein ce nom en grosses lettres avec un canif. Mais j’é­
carte des considérations qui ne sont pas de ma compétence. L’Eglise étend à cette dévotion les bénéfices de son orlhodoxie ; l’administration lui vient en aide avec son budget ; et l’artiste, la comprenant comme un mystère d’un amour immense qui se dévoue toujours pour la rédemption, en a ac
cepté l’extrême mysticisme, maisn’a pu tellement s’y réfugier qu’il ne fût obligé, à son grand regret sans doute, d’aborder la représentation matérielle et presque repoussante, inévita
blement offerte par le sujet. Il a pris Marie Alacoque tellement au sérieux, qu’il l’a mise en pendant dans sa composi
tion avec le plus illustre et le plus grand des visionnaires, avec saint Jean. La vision de celui-ci est représentée à gau
che, au dessus de l’autel. Jésus-Christ, immolé pour le salut du genre humain, s’approche avec humilité du trône où siège le Père éternel, et il s’apprête à ouvrir le livre des sept sceaux, étant seul digne de le faire pour avoir racheté le monde. On voit deux des vingt-quatre vieillard.; qui entou
rent le trône. Les longs plis anguleux de leurs robes blanches leur donnent un peu l’apparence de housses de fauteuils. Un ange agenouillé, qui tourne le dos au spectateur, est mal ajusté et disgracieux de forme.
Sur la paroi en retour, l’artiste a représenté la chute de l’homme comme se liant à ces idées d’expiation; Adam ef Eve sortent du paradis terrestre. Dieu, tout en les chassant, semble jeter sur eux un regard miséricordieux,et les anges,
tenant leurs épées basses, sont émus de pitié. En regard de la vision de saint Jean est la vision de Marie Alacoque dans
une disposition symétrique. C’est encore le Christ qui se présente devant le trône de son père, à qui il montre son cœur souffrant des douleurs inexprimables par suite de la profanation de l’Eucharistie. Le cœur consumé par des flam
mes serait donc, si je ne m’égare pas dans l’interprétation de ces obscurs symboles, une image des douleurs du Sauveur. Si cela est, j’ai bien peur que cette conception n’échappe aux dévotes qui fréquentent l’autel du Sacré-Cœur, et qu’elles n’y voient que du feu. Quoi qu’il en soit, le peintre, pour
suivant le développement de son idée, a mis en rapport avec cette partie de sa composition un dernier tableau consacré à la communion sacrilège. Le prêtre et les femmes qui reçoi
vent la communion forment un groupe assez gracieux. Mais l’homme sacrilège, qu’un ange menace de son épée flam
boyante, est trop complètement déshérité de la grâce; le peintre a été à son égard aussi peu indulgent que le ciel. Ces peintures, exécutées dans des proportions médiocres, sont d’un ton blafard, mais elles s harmonisent dans un effet calme et mystique, tout à fait en rapport avec cetîe petite chapelle toute parfumée de dévotion féminine. Cela se res
sent de ce qu’il y a de fade et d’énervé dans les données du sujet; mais cela n’est pas maniéré, comme cela pouvait facilement le devenir.
Transportons-nous maintenant dans le faubourg Saint- Martin, à l’église de Saint-Laurent, paroisse du cinquième ar
rondissement, où l’on vient de placer dans le chœur huit grandes verrières exécutées par les ordres du préfet de la Seine, d’après les cartons de M. Galimard. L’artiste a sub
ordonné ses diverses compositions à trois points de vue prin
cipaux, qui en constituent l’unité spirituelle:!0 les préceptes de la foi; 2“ l’obéissance aux préceptes; 3° la récompense. Il a également cherché l’unité optique en combinant habile
ment les couleurs complémentaires les unes des autres et en rapprochant les nuances de manière à récréer la vue sans la fatiguer. Mais les désirs du peintre sont quelquefois trahis par les difficultés de l’art du verrier. Ce n’est pas la même main qui dessine le carton et qui colore le verre. Il serait à désirer qu’il en fût autrement. nous reproduisons ici le des
sin de la verrière placée au fond du chœur. Elle représente le Christ, couvert d’un pallium rouge parsemé d’étoiles, et debout sous un dâis porté par des colonnettes. Ces colonnettes reposent sur des consoles terminées par les quatre figures d’animaux mystiques, ou du moins par les trois figures d’a­
nimaux, car c’est une figure d’homme, comme on sait, qui est la quatrième. La figure du Christ, caractérisée par la bonté et par la puissance, est le centre des diverses composi
tions. Elle est d’un aspect satisfaisant et d’une couleur assez vigoureuse. A la gauche du Christ et en s’avançant du fond du chœur vers la nef, on voit successivement quatre verrières. Dans la première, saint Laurent, debout et appuyé sur son gril, tient en main la palme du martyre ; il est revêtu d’un manteau brun, doublé d’un vert émeraude d’une extrême crudité, dont on retrouve ailleurs les tons criards trop fré
quemment employés. Dans la seconde, le même saint, au milieu d’un emplacement entouré de monuments qui rappel
lent l’architecture du Bas-Empire, est assis sur un gril de fer, au-dessous duquel s’élèvent des flammes ; ces flammes
sont un peu contestables, car, suivant la tradition, le préfet de Rome fit mettre saint Laurent sur le gril avec des char
bons à peine allumés, pour le faire cuire à petit feu. Mais
cela importe peu. L’artiste sacrifiant, dans un bon esprit et comme il me semble convenable de le faire dans la peinture des vitraux, la réalité au symbole, a mis, au lieu de bour
reaux, deux anges à droite et à gauche du martyr. Seulement
ils devraient peut-être pianer au-dessus de lui, au lieu d’être ainsi terre à terre avec lui. S’il était déjà à demi consumé par le feu, leur présence indiquerait qu’ils viennent recevoir son âme pour la porter aux pieds du Très Haut. Mais à la ma
nière dontil est placé sùr son gril, il ne doit encore ressentir que la sensation légèrement incommode qu’on éprouve à s’asseoir sur un fauteuil échauffé par une personne qui l’a long
temps occupé. Le supplice n’est pas encore commencé, et l’on est disposé à s’étonner de voir les anges, ainsi rapprochés du patient, ne pas lui porter un secours plus efficace. Dans tout cela, nous discutons seulement des questions de conve
nance, et nous ne formulons aucune crilique, mais nous en adressons une à la jambe gauche du saint Laurent, qu’un trait noir fend en deux dans toute sa longueur d’une manière incompréhensible. Le vitrail suivant est consacré à sainte Philomène, pressant sur son cœur un lis, emblème de sa virginité. Le premier de lous, à l’entrée du chœur, présente réu
nis au milieu d’une basilique chrétienne les apôtres saint Pierre, saint Paul, saint Jean, saint Jude et saint Jacques.
Celte composition a de la gravilé et du caractère, mais le saint Jean laisse à désirer ; son manteau forme une ligue droite d’une roideur désagréable.— De l’autre côté du chœur, et, en partant toujours du fond, on trouve à la droite du Christ une sainte Apollonie, debout, les yeux élevés vers le ciel. Cette figure est une des plus satisfaisantes de toutes par son attitude et l’expression mystique de ses traits ; les mains sont peut-être un peu grosses et trop claires. Ce dernier in
convénient n’est pas imputable à l’artiste sans doute. La ver
rière qui vient ensuite nous montre le supplice de sainte Apollonie faisant face à celui de saint Laurent, et dans une disposition analogue. Cette sainte méritait en effet de trouver place dans cette église des Ardents, car elle se précipita d’ellemême courageusement dans le bûcher. Elle est loin cepen
dant d’être aussi connue que saint Laurent, et je soupçonne fort que le gril de celui-ci est pour beaucoup dans la popula
rité de son nom. Cet instrument vulgaire a servi à la foule de signe mnémonique. A quoi tiennent les réputations ! Peutêtre quelques personnes seront-elles tentées de critiquer l’at
titude d’un des anges, qui, au lieu de venir en aide à sainte Apollonie, semble la pousser lui-même dans le bûcher. L’ar
tiste, en prenant ce parti, s’est conformé à l’explication au moyen de laquelle saint Augustin cherche à justifier la sainte