Décoration de la chapelle du Sacré-Cœur, dans l’église Saint-Leu, par M. Cibot. Jésus-Christ donnant sa bénédiction; verrière de l’église St-Laurent, par M. Galimard.
églises. Les ogives, les pilastres, les colonnettes, sont en grisailles, avec les fleurons, les feuilles grimpantes, les choux frisés, rehaussés d’un ton jau
ne, ainsi qu’avaient coutume de le faire déjà les artistes verriers du quatorzième siècle.
Les fabriques qui forment les fonds de ces verrières avec leurs colonnes vertes et roses et leur cliquetis de lumière et de couleur donnent l’idée des jeux pyriques. C’est trop fantastique pour être vrai ; mais c’est déjà assez réel pour que l’on regrette de ne pas y trou
ver un sentiment plus naturel. Ces sujets à perspective et à fonds composés me semblent sortir des limites de la peinture sur verre. Aujourd’hui qu’elle reprend chez NOus de l’impor
tance et de grands développe
ments, il ne faut pas, je crois, suivre dans cette voie les ha
biles verriers du quinzième et
du seizième siècle; car, à côté des perfectionnements obtenus par eux, on rencontrerait un taux système. L’impossibilité d’atteindre à la vérité du rendu avec des couleurs transparentes fait une loi de ne pas pous
ser trop loin cette recherche dansla peinture sur verre, mais de chercher le succès dans l’élévation et la simplicité du style, en subordonnant la réa
lité au mysticisme de l’idée. A cet égard, les figures du Christ, de sainte Apollonie et de saint
DomNOle sont bien conçues et sont des œuvres dignes d’é loges. Les huit grandes verriè
res dessinées par M. Galimard, et dont l’architecture a été composée parM. Victor Baltard, forment autour du chœur de l’église de Saint-Laurent un en
semble d’ornementation qui a de l’unité de style, tandis que l’architecture de l’église ellemême est décousue et de style hybride. Unedes portions laté
rales de la façade est inachevée et attend, pour être parallèle
à l’autre , l’ouverture d’une porte et d’un œil-de-bœuf, et à son amortissement un vaste pot à fleurs. Entre les triglyphes de la frise sont sculptés de gigantesques grils sur le feu, et à l’intérieur, dans des pan
neaux, entre les ogives du chœur, des palmes NOuées par des faveurs dignes d’une.ber
gère deFlorian s’enlacent dans des couronnes d’immortelles.
A. J. D.La Charité; fresque peinte dans l église Saint-Germain-l’Auxerrois, par M. Mottez.
del’accusation de suicide. Cela justifie en effet la sainte. Quant à l’ange, comme les Pères n’en disent rien, il paraît que son action ne fait pas difficulté. Enfin la dernière verrière repré
sente saint DomNOle, abbé de l’ancienne basilique de Saint- Laurent, et depuis évêque du Mans. Cette verrière, moins montée de tou que les autres, est la plus harmonieuse. Cha
cune des figures isolées est placée dans une niche surmontée d’un dais imitant le couronnement ogival en pierres ciselées, au’on voit au-dessus des niches de saints dans les
églises. Les ogives, les pilastres, les colonnettes, sont en grisailles, avec les fleurons, les feuilles grimpantes, les choux frisés, rehaussés d’un ton jau
ne, ainsi qu’avaient coutume de le faire déjà les artistes verriers du quatorzième siècle.
Les fabriques qui forment les fonds de ces verrières avec leurs colonnes vertes et roses et leur cliquetis de lumière et de couleur donnent l’idée des jeux pyriques. C’est trop fantastique pour être vrai ; mais c’est déjà assez réel pour que l’on regrette de ne pas y trou
ver un sentiment plus naturel. Ces sujets à perspective et à fonds composés me semblent sortir des limites de la peinture sur verre. Aujourd’hui qu’elle reprend chez NOus de l’impor
tance et de grands développe
ments, il ne faut pas, je crois, suivre dans cette voie les ha
biles verriers du quinzième et
du seizième siècle; car, à côté des perfectionnements obtenus par eux, on rencontrerait un taux système. L’impossibilité d’atteindre à la vérité du rendu avec des couleurs transparentes fait une loi de ne pas pous
ser trop loin cette recherche dansla peinture sur verre, mais de chercher le succès dans l’élévation et la simplicité du style, en subordonnant la réa
lité au mysticisme de l’idée. A cet égard, les figures du Christ, de sainte Apollonie et de saint
DomNOle sont bien conçues et sont des œuvres dignes d’é loges. Les huit grandes verriè
res dessinées par M. Galimard, et dont l’architecture a été composée parM. Victor Baltard, forment autour du chœur de l’église de Saint-Laurent un en
semble d’ornementation qui a de l’unité de style, tandis que l’architecture de l’église ellemême est décousue et de style hybride. Unedes portions laté
rales de la façade est inachevée et attend, pour être parallèle
à l’autre , l’ouverture d’une porte et d’un œil-de-bœuf, et à son amortissement un vaste pot à fleurs. Entre les triglyphes de la frise sont sculptés de gigantesques grils sur le feu, et à l’intérieur, dans des pan
neaux, entre les ogives du chœur, des palmes NOuées par des faveurs dignes d’une.ber
gère deFlorian s’enlacent dans des couronnes d’immortelles.
A. J. D.La Charité; fresque peinte dans l église Saint-Germain-l’Auxerrois, par M. Mottez.
del’accusation de suicide. Cela justifie en effet la sainte. Quant à l’ange, comme les Pères n’en disent rien, il paraît que son action ne fait pas difficulté. Enfin la dernière verrière repré
sente saint DomNOle, abbé de l’ancienne basilique de Saint- Laurent, et depuis évêque du Mans. Cette verrière, moins montée de tou que les autres, est la plus harmonieuse. Cha
cune des figures isolées est placée dans une niche surmontée d’un dais imitant le couronnement ogival en pierres ciselées, au’on voit au-dessus des niches de saints dans les