de guerre. Voici le début de lq leltre publiée par la Presse:
« Je reçois à l’instant l avis qu’Abd-el-Kaçiçr a battu les troupes de l’empereur, comqiandéps par Muley- Mahammed.
Il n’y a pas encore de détails sur cette pilaire, et. jp Vous les enverrai dès qu’ils me parviendront; mais considérez la nouvelle comme certaine : il y à eu un échec, et je suis bien renseigné. »
Angleterre. — Le tableau officiel des revenus et des dépenses du royaume-uni de la Grande-Bretagne et de l’Ir
lande, pour l’année financière expirée le 10 octobre dernier,
vient d’être publié. D’après ce tableau, les dépenses se sont élevées à 82,906,109 liv. sterl. 10 sh. 11 d. Les recettes se sont élevées à 82,579,801 liv. ster. 2 sh. 11 d. Il y a eu, par conséquent, un excédant de dépenses sur les recettes de 326,608 liv. ster. 8 sh. Dans les dépenses ne sont pas comprises les sommes appliquées au remboursement ou à la consolidation de la dette flottante, non plus que les remboursements et avances pour les travaux locaux.
— La banque d’Angleterre a réduit le taux de son escompte à six pour cent.
— Dans les deux chambres, des pétitions ont été déposées contre l’admission des Israélites dans le parlement. — M. Urquhart, nouveau membre de la chambre des commu
nes, sur lequel son opposition à lord Palmerston a, en 1840, attiré l’attention de ce côté du détroit, a débuté par se mon
trer également hostile aux mesures prises par M. Peel, comme à celles du ministère de lord John Russell, et par ac
cuser le parlement d’être la cause de la crise qui trouble en
core l’Angleterre. Mais néanmoins, aujourd’hui que l’horizon financier est moins noir, l’état de l’Irlande et le choix du remède à y apporter absorbent toute l’attention.
La loi de répression que le ministère whig propose aujourd’hui est précisément celle à l’occasion de laquelle Je parti whig, avec l’aide des tories mécontents, avait renversé sir Robert Peel il y a dix-huit mois ; et elle est votée maintenant par le parlement à la presque unanimité. — C’est de
puis quarante-cinq ans la dix-septième du même genre ; toutes ont été à peu près comme une lettre morte. Un membre de la chambre des communes disait dans la dernière dis
cussion ; « Il y a trente-trois ans que nous sommes en paix avec toutes les nations, excepté avec l’Irlande. » Il est difficile d’exprimer mieux la situation : l’Irlande est en effet con
damnée à être en état de guerre, de révolte ouverte contre la société. Le ministre de l’intérieur, sir Georges Grey, ré
sume ainsi le catalogue des crimes des six derniers mois : homicides, 96; tentatives de meurtre, 126; vols d’armes, 500.
Le chiffre des crimes de ce genre a été, seulement dans le mois dernier, de 195. Lord Stanley, qui est un des grands
propriétaires d’Irlande, disait l’autre jour que depuis six mois il n’avait pas touché un shelling de ses revenus, et ce
pendant ses terres sont des mieux administrées du royaume. « L’état de l’Irlande, disait-il, est pire que celui de guerre civile. Au moins, dans la guerre on connaît son ennemi, on le reçoit l’arme à la main ; mais en Irlande les meilleurs pro
priétaires, ceux qui font le plus de bien à leurs tenanciers, sont en ce moment prisonniers dans leur maison et dans leur jardin, sachant que leurs noms sont sur la liste noire. L’un après l’autre, ils tombent, au su et au vu de toute la popu
lation, sous la main des assassins. Pas un bras ne se lève pour arrêter le meurtrier, pas une voix pour le dénoncer. Il y a plus de sûreté à violer la loi qu’à y obéir. »
Dans cette connivence de tout un peuple qui ne croit pas même faire mal, cette complicité morale est la preuve la plus éclatante du détestable état social que la domination de l’An
gleterre a fait à l’Irlande. Après avoir accompli leur œuvre, les assassins remettent tranquillement leur fusil sur leur épaule, et s’en vont en passant de cour en cour à travers les fermes.
On les regarde passer ; mais, règle générale, on ne les reeon. naît jamais. Quand la justice interroge les paysans, ils n’ont rien vu, rien entendu, ils ne se dérangent pas pourun coup dé fusil: à la guerre comme à la guerre. Sir Georges Grey si
gnalait un exemple assez curieux de la manière dont les as
sassins trouvent des complices jusqu’au sein même du foyer domestique. L’autre jour, dans une maison subitement envahie par sept hommes avec la face noircie, deux des habi
tants sautent sur leurs fusils et fout feu chacun deux fois à bout portant ; les quatre coups ratent : la charge avait été retirée. Un des traits les plus caractéristiques encore de ce bienheureux état social, c’est la complicité des enfants. Der
nièrement, deux propriétaires revenaient en cabriolet sur la grande route ; à la montée d’une côte, une petite fille vint se suspendre et courir derrière la voiture; au moment où le cheval allait reprendre le trot, la petite fille cria tout à coup : « Allons, vite, les garçons, ou vous les manquerez.»
Aussitôt parurent trois hommes qui firent feu sur les deux malheureux, dont l’un fut blessé mortellement.
Espagne. — Les cortès espagnoles terminent à peine la discussion de leur adresse en réponse au discours de la reine. Suivant l’usage del’éloquencenationale, les orateurs ne finis
saient que le lendemain le discours qui avait rempli toute la séance de la veille. — Le cabinet a été fort vivement at
taqué par M. Cortina, de l’opposition progressiste, qui n’a
rien tu, même le bannissement du chanteur Mirai, et qui a demandé sur quelles lois on s’appuyait pour exiler de pareils coupables.
Les bandes carlistes s’éclaircissent chaque jour et les exécutions se succèdent. Le 18 novembre, le capitaine Jaime Seg ala Gelet, qui a appartenu à la bande de Caletrus, a été fu
sillé conformément à un bando du 28 septembre dernier. Le 21 on a également passé par les armes le cabecilla Mi
guel Abellnn, plus connu sous le nom de El Estallador de
Igualada. Le 22 on a fusillé le cabecilla Juan Sirera, qui était rentré en Espagne les derniers jours du mois dernier. — On lit dans le Fomenta du 29 novembre que la colonne de Tona, en arrivantà Coll de Romagate, a capturé Juan Na
varre, officier de la bande de Pocuroba, et Francisco Léo
nard, dit Cap de Badella : ce dernier, connu par les atrocités qtfii a commises, avait déjà été condamné à mort précédem
ment. Les prisonpjers put été çor doits à yich avec deux autres tournés aussi au pouvoip des troupes royales, tiri au
tre eabeçilla, nom ipé Fabol, a été surprjs dans une maispn où il se cqçhait, aux envipgns de Cabra, qvec un de ses camapades._—Le commandant de la cojonne, del Esquirol, s’esi em
paré, après une affairé assez vive, à Hoital de Tavartet, entre les troupes et vingt-quatre rebelles aux ordres du cabecilla Marjphà U, du chef èff sçpqnd, de trois autres factieux et de diverses armes et munitions. — La faction de Fernos a complètement disparu.
— L’Espagne compte à peu près huit cents généraux pour cent mille hommes : un général pour cent vingt-cinq officiers, sous-olficiers et soldats.
Etats pontificaux.—Le 24 novembre a eu lieu à Rome l’installation de la municipalité romaine. Les cent conseil
lers, réunis au Capitole, ont nommé les trois parmi lesquels doit, être choisi le sénateur. Ces trois candidats sont : le prince Tomaso Corsini, qui a obtenu la majorité absolue des votes ; le prince Marc-.4ntonio Borghesi et le prince Doria Pamphili.
L’italiano de Bologne rend compte du départ du cardinal Ciacchi, qui, comme nous l’avons annoncé, quitte Ferrare pour se rendre à sa villa, près de Pesaro. Des adieux touchants ont été échangés entre la population et l’illustre légat.
Royaume bes Deux-Siciles. — Dans la soirée du 22 novembre un rassemblement de sept à huit cents personnes s’est porté devant le palais du roi et a crié : « Vive le roi !
vive Pie IX ! vive l’union italienne ! » Les mêmes cris ont été répétés le soir au théâtre Nuovo, où se trouvait le prince de Salerne, oncle du roi et père de la duchesse d’Aumale. Le roi était à Portici, et dès qu’il apprit ces manifesta
tions, ii donna l’ordre de les faire cesser par la force. Le lendemain 23, le journal officiel contenait un décret royal
portant que les procès politiques seraient renvoyés devant les tribunaux ordinaires, et que les personnes arrêtées à Reggio et à Messine pour simple soupçon de la police se
raient mises en liberté. On apprit en même temps que M. San-Angelo avait quitté le ministère de l’intérieur et que le prince de Comitini avait fait un rapport au roi en faveur de la ligne douanière. Toutes ces nouvelles augmentèrent l’enthousiasme de la population. Le 24, des rassemblements de plusieurs milliers de personnes ont parcouru les rues de la capitale en criant : Vive le roi ! vive la constitution ! vive l’union italienne ! et demandant une amnistie complète. Le gouvernement napolitain a publié le 25 une ordonnance contre les attroupements, calquée à peu près sur celle qu’a rendue le roi de Piémont.
— Le duc de Serra-Capriola vient d’être nommé lieutenant général de la Sicile. 11 a quitté Paris hier pour se rendre directement à Naples. Cette nomination est de bon augure. M. de Serra-Capriola appartient à l’opinion modérée.
Piémont. — Des lettres de Turin du 1er portent que Charles-Albert vient, par une seconde ordonnance du 27 novem
bre dernier, de donner aux onze divisions dont se compose maintenaritle Piémont, une organisation communale, provinciale et divisionale, qui est une véritable charte administrative. Cette nouvelle loi se compose de 266 articles.
Toscane. — Le grand- duc, sur la réclamation de la municipalité de Livourne, et d’après l’avis unanime de la Consulté et du conseil d’Etat, a nommé une commission de gou
vernement chargée d’exercer à Livourne les attributions de la police préventive et répressive, d’après les dispositions d’une loi générale qui vient d’être promulguée. Dans le préambule de cette loi, qui porte la date du 26 novembre, il est dit que, malgré les grands désordres qui ont eu lieu ré
cemment à Livourne, le gouvernement n’a pas cru devoir déroger aux lois organiques de l’Etat en attribuant des pouvoirs criminels extraordinaires au tribunal de Livourue.
— On écrit de Modène à la Patria, de Florence, que le graud-duc de Toscane, pour terminer pacifiquement le diffé
rend de Fivizzapo sans manquer à la dignité de son trône, a déclaré vouloir invoquer l’arbitrage de Pie IX et du roi Charles-Albert, et accepter les dispositions que ces deux souverains prendront, de cpncert avec le duc de Modène, dans l’intérêt de la Toscane.
Suisse. — La guerre est terminée; les protocoles commencent. L’habileté, l’humanité avec laquelle l’une a été con
duite immortaliseront le nom du général Dufour; puissent les autresnepas ridiculiser les noms de nos diplomates! Le Sonderfaund n’est plus de ce monde ; il en est sorti par la frontière de Sardaigne.
Belgique. — Le 7 de ce mois a eu lieu à Bruxelles, sous la présidence du ministre des travaux publics de Belgique, la première réunion des commissaires délégués par la France,
la Prusse et ia Belgique, à l’effet de reconnaître et d’arrêter les bases d’un arrangement pour la correspondance des diverses lignes de chemins de fer qui relient ces trois royau
mes. Les commissaires chargés de représenter les intérêts français sont M. de Condé, commissaire royal du chemin de fer de Paris en Belgique, désigné par le ministre des travaux publics, et le consul de France en résidence à Anvers, dési
gné par le ministre des affaires étrangères, président du conseil.
Duché de Bade.— Une résolution du grand-duc de Bade, en date du 26 novembre, a convoqué les Etats pour le 7 de ce mois.
Prusse. — Le 5 décembre, le tribunal criminel de Berlin a rendu les arrêts contre les Polonais accusés de haute trahison;ces arrêtsont été lus en séance publique dutribunal. Le public était nombreux. Les accusés étaient présents, ainsi que ceux qui avaient été mis en liberté précédemment. Le président a fait i’appel des accusés, qui ont dû se lever, et le président leur a donné lecture des arrêts divisés en plusieurs catégories. L. Mieroslawski, dont la tenue a été si noble dans ces débats, a été, ainsi que Kosinski, Sodowski, Elzanowski,
Labodski, Teynawa, Kleszcypski et Kurowski, condamné à la peine de mort par la hache, à la dégradation civique et no
biliaire; leurs biens sont confisqués, et ils doivent se voir
qpracher la pocarde nationale par la main du bourreau. Trois filtres sonj condamnés à 25 années de forteresse et à la confiscation de leurs biens. Cinquante-lrois autres doivent su
bir, comme complices, les uns la détention perpétuelle, les autres 25 pu 15 années de forteresse. Vingt-six ont pour peine 8 à 10 années derécl.usion. Vingt-sept sont condamnés à 2 ans de prison. Dans les condamnés à 15 ans de forte
resse se trouvent trois élèves du gymnase de Posen, âgés de quatorze à quinze ans.
Autriche. — Les journaux allemands viennent de publier sur la population de l’Autriche des documents curieux; ce sont les dernières statistiques comparées avec les anciennes, et accusant une progression ascendante véritablement remarquable.
En 1843, sans compter la force armée, la population de l’Autriche s’élevait à 57 millions 491,120 âmes. Aujourd’hui on l’évalue à 39 millions. Les provinces allemandes et slaves comptent 17 millions 72,146 habitants; les provinces ita
liennes, 4 millions 808,464, et la Hongrie avec la Transylvanie et ia frontière militaire, 15 millions 610,510 habitants.
En 1820, l’ensemble de la population s’élevait à 50 millions 857,105 âmes; en 1830, à 34 millions 505,824; en 1840, à 56 millions 950,401. Ainsi l’accroissement a été de 11,8 pour 100 de 1820 à 1850, et de 7 pour 100 de 1830 à 1840. Cette augmentation n’est due qu’aux naissances, car les immigrations n’ont été que de 186,111 âmes, et les émi
grations ont certainement atteint ce chiffre. — On comptait,
en 1843,18 millions 551,183 hommes et 19 millions 159,957 femmes : en mettant à 500,000 les hommes sous les dra
peaux, on trouve que le nombre des femmes dépassait celui des hommes de 800,000.
Ce résultat est d’autant plus étonnant, que les naissances des hommes sont aux naissances des femmes comme 106 est à 100. Ne pourrait-on pas expliquer cette différence par les grandes guerres et par les émigrations, qui portent plus sur les hommes que sur les femmes? Le chiffre des mariages, en 1840, était de 1 sur 1,285 habitants. Les naissances d’enfants naturels ont été, en 1845, aux naissances d’enfants lé
gitimes comme 1 est à 2,9, dans la province d’Autriche, eh deçà de l’Ens, et seulement comme 1 est à 87 sur la fron
tière militaire; comme 1 est à 29 dans la Gallicie; comme 1 est à 25 dans la Lombardie ; comme 1 est à 43 dans la Tran
sylvanie, En général, le nombre des naissances illégitimes a toujours été enaugmentant.il était dans toute lamonarchie, de 1819 à 1828, de 1 enfant naturel sur 9,6 légitimes; de 1839 à 1843, de 1 sur 8.
La mortalité a été, en 1843, d’un homme sur 51, d’une femme sur 35. Les décès d’enfants au-dessous d’un an ont atteint, dans quelques provinces, le chiffre de 57 pour 100 de la somme totale des décès. Terme moyen , on compte chaque anné 5,500 morts par accidents, et 200 suicides; la Galiicie est pour un tiers dans ce chiffre, et l’Italie ne compte pas. En ne tenant pas compte de la Hongrie, il se commet chaque année, dans les Etats autrichiens, 550 assassinats, et cependant on n’estime pas à plus de 40 le nombre des exécutions.
États-Unis d’Amérique. — Le bâtiment à voiles le Fidélia, venant de New-York, a apporté à Liverpool des nou
velles qui confirment les faits précédemment rapportés par les journaux américains. Ces nouvelles y ajoutent, toutefois, un renseignement de nature à justifier l’espoir d’un arran
gement. Maîtres incontestés, désormais, du territoire mexicain, rentrés en possession de Pueble et de leurs communi
cations avec la côte, d’où leur ai rivent d’importants renforts,
les Américains ont repris encore une fois les tentatives de négociations. Profitant élu désarroi où la déchéance de Santa- Annaet les discordes de ses généraux ont jelé les restes du
gouvernement mexicain, M. Trist, plénipotentiaire des Etats- Unis, a adressé de nouvelles proposilions à Queretaro, où siège le congrès, et l’on peut espérer que celui-ci, à bout de
toutes ressources, ne refusera pas plus longtemps de prêter l’oreille à des ouvertures de paix.
Accidents. — Le chemin de fer du nord a été la semaine dernière le théâtre d’un accident nouveau, à la porte de Pa
ris. Un mécanicien a été tué , un chauffeur gravement blessé.
— Le 6 novembre, un convoi arrivait à Boston (Etats- Unis) par le chemin de fer dè Worcester, quand l’essieu de devant d’une voiture de seconde classe vint à se briser. Après avoir roulé encore un moment, par suite de l’impul
sion donnée, la voiture tomba, et, traînée sur la route, ne tarda pas à être mise en pièces. Sept voyageurs ont été litté
ralement broyés et sont morts sur le coup. Les autres sont parvenus à s’échapper avec des blessures plus ou moins graves. Quelques minutes avant l’accident, ce même convoi venait de tuèr un Irlandais qui se trouvait sur la voie.
Nécrologie. — Monseigneur d’Isoard de Vauvenargnes, auditeur de la Rota romaine pour la France, neveu du feu cardinal Isoard, est mort le 20 novembre à Rome. Il était né à Aix le 28 mars 1801.
Courrier de Paris.
Vous savez le grand et petit événement qui tient le plus notre Paris en émoi, c’est un fléau heureusement bénin qui l’a visité, un mal avec lequel il est des accommodements, si bien que la situation peut se résumer par ce mot : la grippe. Voilà la maladie à la mode; on en souffre, mais l’on s’en rit.
Le salon, l antichambre, le théâtre, le bureau, l’atelier, le comptoir, la grippe a tout envahi; elle règne dans toutes les latitudes sociales, et l’on tousse à tous les étages. Elle s’est glissée jusque dans la loge du concierge, et noUs-même, dernièrement, ayant eu l’occasion de visiter un personnage con
sulaire, nous ne fûmes pas peu surpris de le trouver sous la porte cochère, en pantoufles et robe de chambre : ce patri
cien au grand cordon de la Légion d’honneur nous avait tiré l’autre. Il va sans dire que la maligne influence fait prendre tout amusement en grippe ; mais si le fléau a ses inconvé