mille personnes ; la dépense totale de ces secours a atteint 9 millions, sans compter un million d’augmeiitatign de dépense pour les établissements 4e bienfaisance.
Les revenus de la ville de Paris ont subi l’effet de la crise des subsistances. Les recettes de l’octrpi, pour 1847, s’élève, ront à environ 54,500,(100 fr-, ce qui fait une diminution de 1,200,000 fr.-. sur 1846. Les opérations du mont-de-piété n’ont pas augmenté cependant comme on aurait pu le croire. C’est sur ies opérations de la caisse d’épargne que la crise s’est le plus fait sentir. Pendant les onze premiers mois de 1847,. les versements n’ont été que de 29,600,000 fr. : ils avaient été de 54,200,000 fr. dans les onze premiers mois do 1846. En outre, les remboursements de 1847 ont excédé de 5 millions ceux de l’année précédente.
Les-opérations déclarées à la douane de Paris ont offert, par contre, une augmentation de 4,000,000 fr. — Pendant les onze premiers mois de cette apnée, nous trouvons pour les exportations ordinaires 82,709,929 fr., et pour les exporta
tions avec primes, 72,442,1395 fr., ce qui forme un total de
155 millions. CVst environ 174 millions pour l année. Avant 1830, le chiffre de nos exportations n’a jamais dépassé 80 millions, et en 1851 il était tombé à 60.
M. le préfet a ensuite exposé tous les efforts faits par la ville de Paris dans le courant de cette année pour que les travaux municipaux fournissent de l’emploi au plus grand nombre possible d’ouvriers.
Algérie et Maroc. — L Akhbar d’Alger, du2-1, donne la nouvelle d’une tentative désespérée qu’Abd-el-Kader aurait faite contre le camp marocain, dans la nuit du 11 au 12, et à la suite de laquelle, cerné de toutes parts, il ne se serait fait jour au trayèrs des rangs ennemis qu’en laissant sur le terrain deux cent cinquante de ses meilleurs cavaliers et en voyant sa deïra pillée et faite prisonnière. nous attendrons la confirmation de ces nouvelles, que l’offre d’une soumission aux troupes françaises nous rend un peu suspecles.
Indo-Chiné. — Le Friend of China, du 2 octobre, publie l’avis suivant : « Le commodore Lapierre , commandant la station navale française de l’Indo-Chine, a l’hopneur de pré
venir messieurs les négociants élablis à Hong-Kong, qu’il aura besoin de deux navires pour transporter en Europe les équi
pages naufragés de la Gloire et de la Victorieuse, ün de ces
navires devra porter quatre cent trente hommes à Brest, et le second cent vingt-six à Toulon. »
— nous avons, cette semaine, appris tout à la fois par les journaux de Chine le départ du gouverneur de Hong-Kong, sir John Davis, pour la Cochinehme, et le retour de ce négo
ciateur. L’objet de ce voyage u’a pas été officiellement déclaré; et comme il n’est jusqu’ici aucune affaire pendante entre l’An
gleterre et l’empire annamite, le champ appartenait tout en
tier aux conjectures. Ce qui semble le plus probable, c’est que sir John Davis aurait voulu exploiter au profit de son pays la terrible impression qu’a dû produire sur la cour de Hué
Fou l’exécution faite au mois de février par le commandant Lapierre; c’est qu’il cherchait à recueillir au moins de cet ef
fet la négociation d’un traité de commerce. Mais bientôt diverses correspondances de la Chine, publiées par les jour
naux anglais, ont annoncé le retour à Hong-Kong et le.complet mécompte de sir John Davis, revenu sans avoir pu ouvrir de négociations ayec la cour de Hué-Fou. Son arrivée à Tourân aurait produit une très-vive agitation sur toute la côte; on y aurait remarqué d’assez grands mouvements de troupes et des travaux considérables de fortification construits depuis le combat livré à la division française. Les mandarins cocliinchinois auraient reçu le plénipotentiaire anglais avec des démonstrations de politesse excessive, allant même, dit-on, jus
qu’à la servilité; mais ils auraient refusé de se charger de ses
dépêches pour l’empereur, et, après quelques jours d’insis- tance, sir John Davis, désespérant de vaincre leur obstination, serait reparti pour Hong-Kong sans avoir obtenu aucun ré
sultat. Le Morning Chronicle attribue cet échec à ce que la mission n’avait pas été entourée de toute la pompe, de tous les attributs de grandeur et de puissance propres à frapper l’esprit des Asiatiques.
Angleterre. — Les journaux anglais du 24 donnent le texte de la convention postale signée à Londres le 8 décembre par les lords Palmerston et Clanricarde et le duc de Broglie, au nom de l’Angleterre et de la France, et dont les ratifications qn t été échangées le 20 du même rqois. Cette convention a pour but l’accélération des communications entre Paris et Londres et une double dis tribution quotidienne dans chacune des deux capitales.
— Le. parlement anglais a été, le 0décembre, ajourné au 3 février. Avant leur clôture, il a été notifié aux deux Chambres que le bill pour la répression des crimes et délits en Irlande, et
le bill des chemins de fer irlandais avant reçu la sanction royale, avaient désormais force de loi,
Lord Brougham a annoncé à la chambre haute qu’après les vacances il présenterait un bill contre la corruption électorale, si une proposition analogue n’était faitedaps l’autre Chambre. Le noble Iprd pense que l’on devrait forcer chaque membre de la chambre (des communes bien entendu) à déclarer sur l’honneur, au moment de son élection, que la corruption y est restée complètement étrangère. Du reste, le noble lord ne veut en ce moment que donner l’éveil aux ministres de Sa Majesté» et les engager à préparer eux-mêmes quelques mesures à ce sujet.
Le colonel Sibthorp, par manière de plaisanterie, a demandé comment feraient les juifs pour siéger le samedi ou le ven
dredi soir, dans le cas où ils seraient sommés de venir à la séance. On sait que la présence de tous les membres de la Chambre peut être requise sous peine d’amende et même d’emprisonnement. Lord John Russell a répopdu qu’il était sûr qu’en pareille occasion les juifs qui feraient partie de la Chambre se soumettraient sans difficulté aux peines portées par la loi.
Irlande. — Le meurtrier du révérend M. Lloyd, propriétaire irlandais, dont l assassinat a eu un si grand retentisse
ment dans la presse anglaise, vient d’être arrêté, de même
que onze autres individus prévenus d’être ses complices, Le principal accusé se nomme Dopohol.
Colosses anglaises, — Cap de Bonne-Bspêrakcü, —On a reçu à Londres, dans la Cité, des nouyglles du cap de Bonne- Espérance jusqu’à la date du 50 octobre dernier. (Celles du dernier arriyage remontent au 8 du même mois seulement.)
Le chef cafre Sandilla, avec quatre-vingts de ses principaux partisans, g’est rendu à la seule condition qu’il aurait la vie Sapve ; ef comme cet homme, aussi hardi et entreprenant que rusé, a été la principale cause de la guerre, il y a maintenànl tout lieu d’espérer qu’une paix durable sera conclue. _
On pense que l’on mettra en pratique le plan de sir Peregrine Maitland, consistant à distribuer le territoire conquis en petits districts que l’on placerait sous le commandement de chefs militaires en y érigeant des fortins ou blockhaus de distance en distance, de manière à maintenir les indigènes.
Espagne. — Une réunion des députés de la majorité du congrès a eu lieu le 17 au couvent de la Trinité, et il y a été décidé, à la majorité de cent cinq voix contre quatorze, que l’on accuserait fi ex-ministre Salamanca devant les Chambres.
Mais, depuis, les ministres ont semblé être en désaccord sur l’opportunité de cette accusation, et ce dissentiment a donné lieu à des bruits de crise ministérielle.
M. Pacheoo n’a pas été réélu député aux cortès par le district de Çordoue. — Le duo de la Victoire est attendu à Ma
drid, — Les bandes carlistes de la Catalogne semblent être aujourd’hui poussées dans leurs derniers retranchements
Portugal. — Le çollége électoral de l’Estramadure avait élu, Je 14, vingt-cinq députés tous cabralletes. Ainsi qu on Pa
yait déjà fait pressentir, les élections présentent à peu près partout çette physionomie. A Beja, Portalègre et Evora, le parti des Cabrais fia également emporté. L’opposition a pro
testé en masse contre la validité des opérations électorales, et l’on craiut qu’elle n’en appelle de nouveau aux armes.
Pontremoli.— Un supplément extraordinaire de la Gazette de Florence, publié le 19 décembre, portait que la veille on avait échangé à Florence les ratifications d’un traité par lequel l’ex-due de Lucques laissait temporairement au grandduc de Toscane la possession et la pleine souveraineté du territoire de Pontremoli et de Baguone; mais la mort de la duchesse de Parme a rendu nul ce traité presque au même moment où il venait d’être signé.
Parme. — S. A. 1. l’archiduchesse Marie-Louise, duchesse de Parme, est morte le 17 de ce mois à Parme. Marie-Louise- Léopoldine-Françoise-Thérèse-Joséphine-Lucie, fille de feu François Ier, empereur d’Autriche, et de Marie-Thérèse, fille de Ferdinand IV, roi de Naples, était née à Vienne le 12 dé
cembre 1791 ; elle avait épousé, le 2 avril 1810, l’empereur Napoléon, mortle 5 mai 1821. Elle avait élédéclarée duchesse de Panne, Plaisance et Guastalla, par le traité de Paris du 50 mai 1814. D’après les stipulations du même traité, ces Etats passent désormais sous la souveraineté du duc Charles-Louis de Bourbon, qui a cédé, il y a quelques mois, son duché de Lucques au grand-duc de Toscane.
Les ministres du duché de Parme, en tête desquels figure M. de Bornbelles, qui avait succède, au général baron de Nie
perg, comme époux secret de la grande-duchesse, ont publié une proclamation par laquelle ils annoncent à la population la mortde l archiduchesse Marie-Louise, tt déclarent qu à partir de ce jour l’administration du duché aura lieu au m m de l’infant Charles-Ludovic de Bourbon (ex-duc de Lucques), auquel on a expédié un courrier à cette occasion.
Deux-Siciles. —La correspondance de Naples du Journal des Débats a donné les nouvelles suivantes, à la date du 16 décembre : «notre ville vient d’être le théâtre d’un mouve
ment auquel les défenses de la police donnent un nouveau ca
ractère de gravité. Depuis plusieurs jours, on annonçait une émeute à laquelle, à cause de cette annonce, peu de personnes voulaient croire : elle a eu pourtant lieu le 14, à six heu
res du soir. Trois cents personnes environ se sont portées à
la rue de Tolède, du côté du Largo délia Carita, en répétant les cris qui avaient déjà été poussés le 23 et. le 25 novembre.
Cette foule se dirigea ensuite vers l’hôtél du nonce, monsignor G-aribaldi, qui était sorti, Après les acclamations d’u­
sage, elle redescendit bientôt la rue de Tolède, qui aboutit à la place du Palais. Les soldats de Ja police, les gendarmes et quelques pelotons de hussards voulurent barrer le chemin à cette troupe qui était armée; mais elle résista, et il fallut em
ployer la force. Dans cette collision il y eut plusieurs blessés. Quatre jeunes gens de la classe bourgeoise ont été transpor
tés à riiospice dans un état alarmant; deux gendarmes sont gravement atteints; un autre est mort des suites d’un coup de canne à poignard qui lui a été donné, tiit-oii, par un maî
tre d’armes nommé Parisi- Un soldat de la poliçe a été tué sur place, et deux autres sont sérieusement blessés. A huit heu
res, le rassemblement s-lest dispersé. Le journal officiel a pour la première fois rompu le silence à propos de ces manifestations.
« A Messine, la position ne s’est pas améliorée. Le mareohai l.amli, que le gouvernement n’a pas voulu éloigner, a quitté sa maison en ville pour habiter la forteresse, d’où il ne sort plus. La garnison n’a plus guère de rapports avec les habitants de la ville.
« Le duc de Serra-Capriola est arrivé ce matin, 16, a Naples, avec sa famille. »
Des nouvelles plus récentes ont appris que l’émeute de Naples du 14 avait été suivie d’arrestations qui ont frappe par
ticulièrement les classes les plus élevées de la société. Dix jeunes gens appartenant à la noblesse ont été arrêtés : on cite dans le nombre le duc d’Albanetto, fils du duc de Prof.o, et M. Qamillo Caracciolo, fils du duc de Torella, qui jouit d’une grande considération, et dans les salons duquel se rinit la meilleure soçiété de Naples.
Liais Pon niiu*.;— La Consulte a résolu à une grande majorité que le compte-rendu de ses séances serait publié dans les journaux. Elle a, en outre, nommé une commission chargée de l’exacte exécution du règlement. —Une lettre de Rome du 18 annonce que le public attend avec une certaine
anxiété un motu proprio relatif au conseil des ministres, dont on s’occupe actuellement. 11 est vivement à désirer, écrit-on, que le gouvernement pontifical fasse une part aux laïques dans fa nouvelle organisation des ministères. Ce serait le moyen de donner satisfaction à l’opinion publique, qui se préoccupe beaucoup dp cette question, comme elle se préoccupe de la demande adressée par la Consulte d’Etat au gouvernement afin d’obtenir la publication de ses délibérations.
—L’affaire de Ferrare vient d’être arrangée. Voicidansquels termes le journal officiel de Rome du 16 décembre rend compte du résultat des négociations qui ont eu lieu à ce sujet:
« En réservant entièrement des deux côtés la question de droit, il a été convenu entre le gouvernement de S. S. et celui de S. M. I. et R. que le soin de tenir garnison dans la ville de Ferrare sera rendu aux troupes pontificales.
« L’éminentissime et révérendissime cardinal Ciacchi, qui, pour des motifs urgents de santé,_ était allé respirer l’air na
tal, doit retourner expressément à Ferrare pour assisler et pour veiller à la remise tranquille et régulière des postes.
« Pour éviter toute supposition gratuite, il importe que le public sache que celte difficile négociation, si heureusement terminée, a été réglée de manière a n engager nullement le passé ou l’avenir de la question de droit, à respecter la dignpé des deux cours dans l exécution, tout en sauvegardant, sous tous les rapports, les intérêts de la population de Ferrare. »
Suisse. — Tout est terminé en Suisse, mars on voudrait au dehors que la question fût posée de nouveau. MM. de Colloredo et de Radowitz, plénipotentiaires de l’Autriche et de la Prusse au congrès qn’on cherche à former, sont arrhes à la fin de la semaine dernière à Paris. Mais il paraît qu’ils y ont trouvé les dispositions tout autres que celles qui avaient été témoignées dans les notes adressées par notre cabinet à leurs gou reniements.
Hollande. — On écrivait d’Amsterdam, le 25 décembre : « Le conseil des ministres se réunit tous les jouis sous la pré
sidence du roi pour délibérer sur les modifications qu’il y aurait à faire à la loi fondamentale. Le projet de loi concer
nant ces modifications ne se- a, dans aucun cas, présenté aux Chambres avant la fin du mois piochain. »
Duché de Bade. — Le 19, les députations nommées par les deux Chambres ont présenté à S. A. R, lé grand-duc les adresses votées en réponse au disçoin s d ouvertui e de Ja ses
sion. Voici la réponse de S. A. R. à l’adresse de la chambre des députés: .
«Je vous remercie, messieurs, de vos seutiments d affection et de dévouement. Vous pouvez compter sur mon em
pressement à faire le bien de mon peuple, comme je compte sur votre coopération. En ce qui concerne la presse, je me conformerai avec plaisir à vos vœux autant que me le permettront mes devoirs fédéraux, auxquels je suis invariablement attaché. »
Bavière. — Le 16 au soir on a publié à Munich l’édit royal qui abolit, jusqu’à nouvel ordre, la censure pour les affaires intérieures. Il a produit le meilleur effet sur la population. , .
— On écrivait lelSdela capitale bavaroise a. a Gazette allemande de Heidelberg : « Il se prépare c îez nous des choses qui pourraient amener de grandes mod.tications dans notre politique. Le prince de Wallerstein, chef du cabinet, vient de se rendre à Wurzbourg, où réside actuellement le prince royal, pour l’engager à_se charger de larégence du royaume pendant l’absence du roi, qui (comme les journaux Font déjà annoncé) se propose d’entreprendre un voyage en Italie. On croit savoir que le prince royal ne serait disposé à accepter la régence qu’autant qu’elle ne serait pas intérimaire.»
Presse. _ La Gazette universelle de Prusse du 22 décembre publie la convention postale conclue le 11 août 1847 en
tre la Prusse et la France, et entrant eij vigueur à partir du l6r janvier prochain.
Hongrie.—On écrit de Presbourg, le 11 décembre, quaprès une discussion qui a duré six jours, la chambre des magnats a décidé, àlamajorité de 96 voix contre 50, qu’on retrancherait de l’adresse votée par la chambre des Etats (dé
putés) tous les paragraphes relatifs aux griefs qui n’auraient pas encore été soumis à la discussion, et sür lesquels, par conséquent, la diète n’a pas encore pu formuler une décision dûment motivée.
Suède. — Des sept cent cinquante-six membres dont s-e compose la diète générale du royaume actuellement réuni e, six cent quatre, ou à peu près les quatre cinquièmes, ont rempli ou remplissent encore maintenant des fonctions salariées par l’Etat; ce sont : tous les députés du clergé, au nom
bre de soixante et un ; quatre cent soixante des quatre cent soixante-quinze membres de la noblesse , soixante—dix—huit des cent douze députés de la bourgeoisie, et cinq des cent huit députés des paysans.
Le gouvernement a fait transmettre à chacun des quatre ordres de la diète une copie du rapport fait par le comité qui était chargé de proposer les moyens d’une réforme de la représentation nationale, ainsi qu’une copie des nombreux documents statistiques joints à ce rapport. _ .
Le choléra a Moscou. — 11 paraît certain aujourd liui que ce fléau asiatique si redouté épargnera une nouvelle in
vasion à l’Europe méridionale. Déjà même il n’existe, plus en Russie que pour mémoire. On peut s’en fier à l’extrait sui
vant d’une correspondance d’un voyageur français, qui écrit de Moscou à la date du commencement de décembre :
« Toute espèce de crainte relativement au choléra est véritablement de luxe. Ce n’est pas qu’il n’y ait des cas, et quelouefois assez nombreux ; mais ils ne sévissent cjue sur la classe adonnée à l’ivrognerie, et sont très-rarement mortels.
Depuis quelque temps, le métropolite Pliilarète s’est avise de faire des prières publiques sur les places de Moscou pour adjurer Dieu de détourner le fléau. Ces cérémonies sont sui
vies d’une multitude de peuple, et particulièrement de la population ouvrière qui y assiste par milliers. On entend, les prières nu-tête et les pieds dans la neige, sous unç tempera