étaient écrits ses Vers, et il demanda la permission do lire un sonnet nouveau qu’il avait composé pour madame. Mais ma
dame, à ce qu’il paraît, ne se trouvait pas dans urie humeur poétique; car c’est à péine si du bout des lèvres elle paya d’tirt merci l’Apollon ue ce pauvre; OdoaCre, — lequel, décidément, jugea l’instant opportun pour opérer sa retraite.
Madame Âdriennè le vit partir sans aucun regret. Odoacre lui avait pu paraître digne d’attention dans la nouveauté, car ce n’est pas précisément un poète que l’on s’attend ci trou
ver dansleJutland; mais, depuis, elle avait eu le loisir de se blaser sur Cettecuriosité detous lesjours.—D’ailleurs, la jeune veuve n’aimait pas à réfléchir devant témohi, et elle se sentait, en Ce moment, le besoin d’un peu de méditation. Qu’estce donc que voulait dire cette brutalité étrange d’un inconnu, faisant affront à une dame qui ne l’a jamais vu? Ne serait-ce point, par hasard, une petite adresse d’amoureux pour piquer un peu la dame inattentive, une route détournée pour venir s’emparer du cœur, où la haine et l’amour sont souvent plus voisins qu’on ne pense, une façon savante enfin d’attirer sur soi les regards et la pensée, et d’irriter la contradiction fémi
nine, qui se plaît assez it vouloir ce qu’on ne veut pas et à ne pas vouloir Ce qu’on veut?... Madame Aérienne avait vu jouer beaucoup de comédies; elle avait lu force romans ; aussi étaitelle experte dans les stratagèmes du cœur et ne se laissaitelle guère prendre aux jolies embûches du sentiment.
Elle sonna sa soubrette, une Française aceorte, qui avait suivi sa maîtresse de Paris en ces rudes climats : le pied leste, l’œil vif, l’esprit alerte, Lisette était douée de plus de qualités et de talents qu’il n’en fallait ëh Danemark.
« Lisette, dit la dame, vous qui n’ignorez de rien, connaissez-vous le loup -garou nommé Fabrice?
— Madame serait peut-être curieuse de savoir s’il est aussi diable qu’on se plaît à le dire.
— Je flaire une assez sotte comédie.
— Madame veut-elle que je me mette en campagne?
— Je ne veux rien, Lisette, je te permets seulement de suivre ton idée. »
Albert-Aubert.
La suite à un prochain numéro.
De la Renaissance de Venise et de ses
embellissements.
Voici l’heure où Venise se réveille et se transforme ; ce n’est plus cette reine tombée, toujours noble et belle dans sa souffrance, comme nous l’avons vue depuis vingt ans; aujour
d’hui elle a redressé son front et affermi sa couronne ; elle est aussi parée, aussi brillante et aussi gaie qu’aux jours passés de sa gloire!
Vous qui l’avez aimée dans ses plus tristes jours, vous qui l’avez soutenue dans ses souffrances, comprise et chantée lorsqu’elle était abandonnée de tous; vous qui avez contribué à cette renaissance par vos travaux et votre amour pour le
beau, accourez, artistes; voici l’heure où cette reine des beaux-arts, la patrie de tous ceux qui sont poètes, aura de
nouveau besoin de vous; voici l’heure où il faudra veiller de près, et résister à ce flot impur des améliorations bourgeoises qu apporte le mouvement nouveau du commerce et de l’argent. Déjà voyez comme ils s’abattent sur elle tous ces spé
culateurs, entrepreneurs, ingénieurs et autres ; gens, en un mot, dont l’intelligence n’est remuée que par le sentiment du lucre, oiseaux de proie sans pudeur et sans amour.
11 est presque inutile de dire ce qui fait de Venise la ville sans rivale, moralement et physiquement; son caractère en
core si intact et si merveilleux, écrit dans celte architecture, où l’art gothique marque l’époque, où l’art arabe prouve la conquête, et où la richesse montre la force et la gloire. Fuis,
ajoutez à cela cette originalité qui lui est propre, cette cité élevée sur les flots, ces canaux au lieu de rues, ces barques
en guise de voitures ; cette absence de bruit, de poussière et de boue; et c’est là ce qu’on voudrait arranger à la mode de Paris ou de Londres! Mais il serait mille fois plus tôt fait d’a­
bandonner la Venise des Dandolo et des Morosini, et d’aller en terre ferme en construire une autre. Il ne faut donc son
ger ici qu’à réparer avec intelligence pour conserver. C’est pour cela que nous disons aux Vénitiens : Gardez-vous de nous imiter, gardez-vous d’écouter ces entrepreneurs qui vous arrivent de Franco et antres lieux, et prétendent embel
lir Venise. Embellir Venise!! Ce mot semble une plaisanterie,
et cependant nous l’avons entendu prononcer par quelquesuns de ces habiles restaurateurs, anciens associés sans doute de la bande noire. nous donnerons plus loin une liste dés pro
fanations proposées au gouvernement et à la municipalité sous le nom d’embellissements; nous la donnerons dans le but de faire honte aux auteurs de ces projets, et de montrer aux ha
bitants que toucher à ces murailles historiques, à ces pierres, qui toutes sont un souvenir palpable de conquête et de gloire, est un sacrilège, et qu’ils détruiraient ainsi tout le charme qui attire tant d’amants vers la Vénus du moyen âge.
nous nous inquiétons peu du mauvais goût des constructeurs dans des villes comme Londres, Trieste, Paris ou Saint- Pétersbourg. En France, surtout maintenant, presque tout est neuf. Une révolution désastreuse, matériellement parlant, au lieu de s’en tenir à la réforme des institutions, s’est attaquée aux pierres inertes, aux monuments bien innocents des fautes commises par ceux qui les habitaient, et a détruit le peu que
nous possédions d’une civilisation très-jeune encore. nous n’avons plus, comme en Italie, des villes entières du moyen âge conservées intactes. nous pouvons bâtir, abattre, élargir, aligner suivant les idées nouvelles de la mode, des usages et du comf irtable, sans être arrêtés par le culte de l’art ou celui des souvenirs. Qu on y construise donc des maisons Commo
des, avant de songer au pittoresque, on à raison peut-être ; plus tard, lorsque la Civilisation aura répandu la richesse, le goftiau beaii viendra, et les architectes, plus intelligents,
comprendront sans doute que le pittoresque est l’âme de Y architecture; alors l’aspect de nos villes modernes s’améliorera et prendra, nous l’espérons, une physionomie plus artistique.
Le mouvement incroyable des affaires ert Europe depuis quatre ou cinq ans, cette surexcitation causée par les entre
prises des chemins de fer, par le remuement des capitaux, par un besoin général de bien-être et de luxe qui va jusqu’au désordre, ont réagi sur l’Italie, et sur Venise en particulier.
Les travaux du chemin de fer qui traverse la lagune ont fait arriver des entrepreneurs et ingénieurs de toute espèce. Ve
nise a été la première ville d’Italie éclairée au gaz, et le gaz, nous en convenons , lui va comme les diamants vont à une reine. Les illuminations, rendues faciles par ce moyen, ont ramené le goût des fêtes, si naturelles dans cette cité féeri
que. Les tombola ou loteries au profit des pauvres, sur la place Saint-Marc, éclairée comme une salie de bal, ont été organisées à la manière des anciens temps; et les étrangers,
avertis par les journaux, sont accourus en foule, ont animé la ville et donné au commerce une activité nouvelle. Alors les fêtes se sont multipliées ; les regatet, courses de barques au printemps, ont été rétablies par ub pôdéstâ intelligent et patriote, et en deux ou trois années sont devenues aussi bril
lantes qu’aux plus belles époques. Puis le fresco, promenade du soir avec la musique sur l’eau; les sagra, (êtes patronales des nombreuses paroisses de la ville, arrivant chacune à leur tour, ont brillé d’un nouvel éclat. Alors Anglais, Russes, Allemands, Français, attirés par ces magiques Spectacles, seu
lement possibles à Venise, et dont rien ne saurait donner idée,- charmés de cette ville de merveilles, ont voulu y vivre, ont acheté des palais sur ce magnifique grand canal; et bien
tôt c es palais, qui se Vendaient 20 ou 50,000 francs, en ont valu cent mille et plus. Le plus beau de l’époque gothique arabe, la Ca’ d’oro ou Casa d’oro, est passé des mains d’un Juif dans celles du prince Alexandre Trubetskoï. dont le goût artistique a su lui rendre sa beauté primitive. Ce palais,dont nous donnons ici le dessin, est le type de tout un siècle, et comme c’est ce style qui domine dans l’aspect général de Ve
nise, nous en dirons un mot. Placé à Santa Sofia sur le Canal grande, il doit appartenir à la même époque que celle assi
gnée à la reconstruction du palais ducal, faite au quatorzième, siècle, par I’ilippo Calendario. La forme des balustrades, des doubles trèfles à jour de la façade, et de quelques-uns des chapiteaux, rend très-probable cette conjecture. Ce palais est le plus élégant, le plus lin de sculpture, le plus riche et le plus complet de toU s Ceüx du même temps. A lui seul, il réunit toute rornementatioti qu’on trouve disséminée dans les autres. On le nomma Casa d’oro (maison d’or) sans doute parce que
Ja plupart des ornements en étaient dorés; ou bien, comme d’autres le pensent, parce qu’ayant appartenu à la famille Dario, on aurait fait de Ca’ Dano Ca’ d’oro. La façade, d’a­
près les plans, devait être continuée à gauche, comme elle l’est à droite ; mais des difficultés survenues dans l’achat du terrain voisin arrêtèrent les constructions, qui n’y perdent rien, sous le rapport pittoresque ; dans les cadres de marbre sculpté oui ornent l’espace entre les fenêtres, on voit encore des restes de peinture à fresque, comme cela était alors en usage, afin d’ajouter à la richesse architecturale. Presque tous les palais ainsi décorés extérieurement de la main des Corrége, des Giorgione, des Titien et des Véronèse faisaient du grand canal une vaste et magnifique galerie de peinture à la face du soleil. Voilà du grand et beau luxe!! Voilà une vraie république des arts, où les riches d’argent et de génie s’entendaient pour partager avec tous une partie de leurs trésors.
Le palais qui vient après comme époque, et qui est le plus magnifique échantillon de l’art vénitien ou italien de la re
naissance, est le palais Vendramin Calerghi, situé un peu plus loin, et sur le même côté du canal. Il fut commencé en 4-481 par ordre du doge Andrea Lorédan, et il est aisé d’y re
connaître le style des Lombardo, famille d’architectes qui à cette époque si brillante pour les artistes se firent remarquer entre tous, et ont embelli Venise d’édifices grandioses. Sansooino regarde le palais Lorédan comme un des plus nobles qu’on puisse voir, pour sa hauteur, sa grandeur, la pureté de son stylé et sa richesse intérieure. A sa base on voit sculptée dans le marbre cette inscription : non nobis, Domine, non nobis. On raconte qu’un Lorédan d’une branche cadette, ayant été déclaré traître à la république, ceux-ci, afin de ne pas être Confondus avec lui, ajoutèrent celle devise à leur blason.-
Lés héritiers d’Andréa Lorédan le vendirent en 1S81 au duc deSftJttswicfc pour 70,000 ducats, équivalant à 190,44 francs, somme considérable à cette époque. Revendu en J H8’ au duc
de Marifoue,- il fut, après sa mort, mis à l’encan, et acheté en 1589 parle patricien Vittore Calerghi pour 50,000 mille du
cats. Depuis ce temps, il appartint comme héritage aux Grimani, et enfin aux comtes Vendramin Calerghi. Ils le vendi
rent, en 4843, à madame la duchesse deRerry, qui l’a acheté tout entier pour le prix que la corniche seule a dû coûter.- C’est çè qu on peut voir de plus pur, de plus hoble et de plus grandiose, comme palais de particulier, je ne dirai pas à Ve
nise, maisëft Europe, par conséquent dans le monde;et nous la félicitons de posséder ce trésor, qu’elle a su du reste disposer d’une façon convenable.
La façade, toute en marbre d’Istrie, est enrichie de porphyre, de serpentine et de précieuses colonnes de marbre de Parois. Elle est divisée en trois ordres, tous trois corinthiens. Ses proportions hardies, les doubles arcs des fenêtres, qui, avec une apparente légèreté, donnent une grande solidité à l’édifice, le balcon du premier étage, les sculptures et orne
ments faits de main de maître, composent un ensemble d’une grandeur et d’une simplicité qu’aucun palais de cette époque ne peut contre-ba a icer.
1 ( Intérieur on trouve de riches appartements, orties de grandes et belles cheminées de marbre antique; des stables fort remarquables d’Adam et d’Eve faites par JutliuS Lombordo, pour le tombeau du doge Andréa Vendramin, et trans
portées plûs tard dans ce palais ; p itis mi plafond dé style
arabe, et enfin une porte soutenue par deux colOnrïes dé irud’j bre rouge et vert provenant authentiquement de ce fâmëtt* temple de Diane à Ephèse. l une dès sept merveilles du monde, brûlé si stupidement par Erostfale.
Après cette belle époque, l architecture, de plus en plus ficliq,et surchargée, produisit des demeures magnifiques,[comme le palais Pesaro presque en face de celui-ci, et le Éezzvnico près de l’académie; mais elle perdit sa pureté; et malgré le grand mérite artistique qui s’y trouve, On reconnaît imè dé
cadence marquée qui n’a fait que s’accroître jusqu’à nos jours, car à Venise, l’art subit cette loi fatale qui semble imposée aux œuvres humaines, et qui veut que, lorsque lê génie a atteint ses dernières limites, aü lieu de s’y tenir, coû
tent de lui-même, il se jette datts des fantaisies qui peu à petx le dégradent.
Cependant si l’architecture ne compte plus de grands ïiiaîtres, il y a, au moins encore parfois, dés gens de goût, et no Üs devons citer ici M. Méduna, qui a étudié sérieu eftient l’art vénitien et restaure les palais qui lui sont confiés avec une entente parfaite du style et de l ornementation. Trois palais achetés par la comtesse Gilbert Desvoisins (mademoiselle Taglioni) ont été rétablis par lui dans leur pureté primi
tive. Mais à côté des vrais artistes, à côté de cette renaissance et de ces améliorations, se présentent les spéculateurs qui, en voyant le commerce reprendre et les propriétés tripler de va•leur, y sont accourus dans l’espoir d’en profiter, et assiègent Ja municipalité et le gouvernement de leurs plans hétéroclites, en un root de leur mauvais goût d’hommes d’affaires. L’un avait conçu le projet d’élever Une fontaine au milieu de la place Saint-Marc et de régulariser cette place; l’autre voulait faire venir le chemin de fer jusqu’au centre de la ville, en bouchant les canaux dans toute une direction, et abattant les pa
lais qui gênent; ainsi, pour gagner cinq ou six minutés, on supprimait cette arrivée par le grand canal qui fait la surprise et l’admiration des voyageurs. D’autres enfin, propo
saient d’élargir les rites, de faire de grandes voies directes pour aller à pied ou même en voiture.
nous reprocherons aussi, soit à la municipalité, soit au gouvernement, une assez grande quantité de canaux transformés en rites, ce qui, à part la destruction d’un effet pit
toresque, arrête la circulation de l’eau, fend l’air malsain, et fait une dépense mauvaise ou tout an moins inutile ; et en
core tous les petits ponts, dont où abat les parapets pour mettre d’affreuses balustrades de fer, d un dessin aussi mai
gre que peu en rapport avec les beaux modèles de grilles arabes qü’on trouve partout à Venise. Ne devrait-on pas aussi, les jours de clair de bine, éteindre le gaz sur la place et le môle? car c’est priver les habitants et leS étrangers d’un spectacle féerique, et qu’on payerait bien cirer pouf obtenir; puis, jusque sur le grand canal où l’on exige, chaque fois qu’on abat une maison, de laisser de l’espace pour faire un
quai; de sorte que les palais, au lieu de plonger dans l’eau et de s’y refléter, au lieu de produire cet effet merveilleux d’une ville sortant du sein do la mer, auront l’air de toutes ces constructions sur le bord d’un canal, comme on les trouve
dans les villes de Hollande, de Suède et dans tous les pays où les convenances mercantiles ont eu le pas sur les idées d’art. C’est là l’idée fixe de tous les commis voyageurs qui
passent à Venise. C’est bien dommage, disent-ils, qu’il n’y ait pas un quai de chaque côté du grand canal ; celle idée saugrenue est malheureusement partagée par Hop de monde, et si elle était un jour exécutée, ce serait défigurer sans ressource cette cité prestigieuse.
nous blâmerons encore le palais du Patriarche, à côté do Saint-Marc, où la dépense le dispute au mauvais goût. Pour
quoi n’avoir pas acheté le beau palais Capello, qu’on pouvait joindre à la cathédrale par on pont aérien, et qui eût été un logement digne dû chef de l’Église.
On avait aussi parlé d un pont, an commencement du canàlasso près de l’Académie, ainsi que d’un débarcadère pour aller de U Piazzettda l’endroit où s arrêtent les bateaux à va
peur. nous espérons que ces deux projets sont tombés dans l’eau. nous réclamerons encore de la municipalité le chan
gement de l’école de natation, dont les baraques s’établissent pendant l’été en face du palais ducal, et cachent au regard le magnifique bassin du port. nous rappellerons, en outre,
aux jeunes Vénitiens, un plan ayant en commencement d’exécution, et que nous les supplions de réaliser ; c’est celui d’une société philharmonique pour chanter en chœur sur les canaux. Ce sera, pour Venise, Une magie de plus; pour la classe pauvre et intéressante des gondoliers, un avantagé cer
tain, et une attraction pour les voyageurs dont Targent’n’est jamais à dédaigner. Puis sine fois ia société formée, son pro
gramme s’élargirait sans doute et il en sortirait plus tard un conservatoire dé musique, institution qui manque complètement à Venise.
Une autre question fort importante est celte des eaux publiques, qui est en ce moment sérieusement agitée. On sait qu à Venise les eaux sont apportées de la firent» dans des bateaux faits ad hoo, et ensuite versées dans les nombreuses et excellentes citernes de la ville; travail long et coûteux.
Aussi à-t-On fait depuis longtemps des projets d’aqueduc que letir grande étendue et ia dépense excessive ont empêché jus
qu’à présent d’exècirter. La municipalité a voulu, avant de s’en occuper, s’assurer si elle n’obtiendrait pas de l’eau potable, an moyen de puits artésiens. Méthode mille fois préférable à toutes les autres, en ce qu’elle coûtera peu, s’exécu
tera vile, et rendra impossible, en cas de siège, la privation do l’eau. Des travaux de forage ont été entrepris sur diffé
rents points, et, à soixante mètres, on a trouvé une nappe d’eau jaillissant à trois mètres au-dessus du niveau; mais les émanations du gaz hydrogène qui accompagnaient l’eau et s’enflammaient au cdnlact d’une lumière, le gisement de la nappe du milieu dè tourbières ét de marécages, donnaient à l eaù un goût désagréable, et qui pouvait la rendre malsaine.
On a donc continué à souder, et on est arrivé aujourd’hui à cent trente-deux mettes sans avoir rien Irmivé. cependant nous ne cloutons pas, qu’avèc un peu de persévérance, on ne