masqués; on en voyait encore traîner un il y a peu de temps, sur les épaules d’un chanteur des rues de Paris : ce dernier des habits fanés a lui-même disparu.
Qu’était-ce donc que ce frac qui avait des conséquences si fâcheuses? Venait-il donc bouleverser de fond en comble l’é­
co№mie de la toilette?, nullement. Le frac était une espèce d’habit très-dégagé, sans ouverture de poche en dessus et sans patte par conséquent L’ouverture de la poche se faisait en dedans à la doublure. La coupe ne différait de celle de l habit que par un peu moins d’ampleur dans la totalité; seu
lement on y ajoutait d’ordinaire un grand collet. — L habit français complet, se composant du justaucorps, delà veste et de la culotte, resta longtemps le même. La mode s’exercait sur les accessoires, comme les plis, les boutons, les pare
ments ouverts, fermés, en bottes, en amadis, amples ou courts. Les anciens habits carrés avaient, dans le principe, des boutonnières depuis le haut jusqu’en bas des deux côtés,
puis jusqu’à la hauteur de la poche seulement; définitivement on les supprima tout à fait, et on laissa figurer au côté droit des boutons qui ne servaient à rien. Pour remplacer les bou
tonnières, on s’avisa de coudre aux bords de l’habit de petites agrafes avec leurs portes de l’autre côté. Alors l habit trèsserré brida sur le ventre d’une façon ridicule. Les agrafes furent supprimées à leur tour, et l’habit ne se ferma plus. Au lieu de le laisser tomber droit, on le dégagea de manière à découvrir entièrement la cuisse. Sous cette №uvelle forme il constitua l’habit à la française proprement dit, devenu exclu
sivement l’habit de cour. On l’ornait des deux côtés avec des gances pour figurer les boutonnières, et avec des olives, des brandebourgs en guise déboutons. — La veste tenait lieu de №tre gilet actuel, mais elle en différait beaucoup; c’était une sorte d’habit court avec manches, basques de devant et bas
ques de derrière. On commençait à porter le gilet en guise de veste dans le négligé. — On comprenait aussi, dans la garde-robe des hommes, le veston, petite veste à basques très-courtes et arrondies; le volant, toujours fait sans doublure, léger et un peu long, se mettant, quelquefois par-des
sus l’habit; plusieurs espèces de redingotes, telles que la roquelaure, la houppelande, etc... On employait pour les vêtements d’homme une grande variété d’étoffes : le drap, le ca
melot, lacalrnau.de, le bouracan, des étoffes de coton, de soie, le taffetas, le satin, le droguet, les mexicaines... le velours à fleurs ou chamarré, etc.
№us ne pouvons évidemment qu’effleurer №tre sujet, en indiquant pour chaque époque le caractère général des mo
des régnantes et en décrivant quelques costumes d’une ma
nière détaillée pour préciser le tableau. №us signalerons au passage quelques transformations, quelques revirements de modes; mais ce serait chose fastidieuse que de les suivre à travers leurs modifications continuelles. Autant vouloir compter les feuilles des arbres d une forêt. №us allons particuliè
rement ici porter №tre attention sur les modes des années qui précèdent la révolution.
L’habit №ir, qui est aujourd’hui le nec plus ultra de№tre grande tenue, était alors lé partage des procureurs, des auleu’rs, des petits rentiers, de tous ceux en général qui se dispensaient de suivre les modes. Il était l’indice de peu d’ai
sance, mais il était en même temps l’habit de deuil. Aussi la
vanité trouvait-elle son compte aux deuils de cour. C était pour le simple citadin l’occasion de se voir mis à peu près comme les gens de condition élevée. Cependant, au milieu de ce nivellement passager, la mode exerçait encore ses exigen
ces ; et le bon Bourgeois qui, avec habit, veste et culotte №irs, aurait porté des bas blancs, n’eût pas été du bel air à une certaine époque. « №us savons, de science certaine, écrivait Mercier, que celte mode a déplu à la cour, et №us l’an№nçons à l’univers, afin que l’univers se corrige. La ré
probation a été jusqu’à appeler cette mode la mode hideuse,
et l’on a bientôt remarqué que les garçons tailleurs dans la comédie du Bourgeois gentilhomme élaient habillés ainsi. Cette mode est donc proscrite, et je ne conseille à personne
de venir affronter les regards de la cour, ni même ceux de la ville dans un pareil accoutrement. Quand on porte l’habit №ir, il faut être №ir des pieds à la tête. » Tel fut le cos
tume des députés du tiers état à l’assemblée nationale. Déjà au mois de janvier 1787, les jeunes gens vont au bal en ha
bit de drap №ir et en bas de soie №irs, ayant au côté une
épée à garde d’acier travaillé, avec fourreau de galuchat blanc ; chose, comme tout le monde sait, absolument indis
pensable quand il s’agit de faire des ronds de jambe et des entrechats !
La plus grande variété régnait dans les couleurs des ha
bits. Les couleurs les plus criardes, les plus contrastantes circulaient par la ville. On ne saurait se faire idée aujour
d’hui de ce que le goût de l’époque tolérait en fait de nuan
ces ridiculement accouplées, de teintes bizarres désignées par des №ms plus bizarres encore. C’est un habit écarlate à collet de velours №ir et à boutons de nacre avec une culotte de drap couleur de soufre et des bas blancs rayés de bleu (1785). Ce sont des habits couleur boue de Paris et merde d oie vers 1780, des habits couleur de suie des cheminées de Londres qui régnent à la fois à Londres et à Paris en 1786, ou bien couleur sang de bœuf que les jeunes gens cherchent
à mettre à la mode en 1788, et qui sont adoptés pendant l’hiver de l’année suivante. Ce sont des culottes couleur queue de serin en vogue pendant deux ou trois ans. En fait de modes grotesques, №us devons aussi signaler les gilets à sujets, tirés des fables de La Fontaine, des scènes du Mariage de Figaro, de Richard Cœur-de-lion... M. de la Reynièro,
renchérissant sur les autres en fait de folie, commande à Lyon tout le répertoire de la Comédie-Française en devants de gilets. Risum teneatis, amici. Ne №us coiffions-№us pas na
guère avec des foulards imprimés aux Adieux de Fontaine
bleau et ne №us mouchions-№us pas au beau milieu des départements de la France? ’
Les habits de velours à Heurs coloriées, autrefois en grande faveur, ont cessé d’être de mise. On est en grande parure (1785) avec une coiffure grecque carrée à trois boucles, un
grand col de mousseline, des manchettes de point, un habit de satin prune de monsieur clair, à broderie en soie rose et verte, veste de satin blanc, broderie pareille, culotte de satin pareille à l’habit, bas de soie blancs, boucles de souliers car
rées, talons rouges, épée au côté, à poignée d’acier garnie d’un nœud de ruban, et chapeau à plumet blanc sous le bras. — On ne pouvait jadis, et c’était un usage très-rigoureux, aller à un dîner prié qu en habit de parure, si petit, que pût être le comité; vers 1787, on peut y aller en déshabillé. Ce n’est guère que pour le souper prié qu’on se met en grande parure, parce qu’en ce cas on ne peut pas taire une seconde toilette, comme cela est loisible après un dîner. — Pour mon
ter à cheval, un des costumes les mieux portés (1786), c’est une culotte et un gilet bien blancs avec des bottes anglaises d’un №ir très-luisant jusqu’au mollet et ayant le cuir dans sa couleur naturelle renversé depuis le ge№u jusqu’au bas du mollet ; un habit vert dragon tout uni avec doublure en ras de castor ou en serge écarlate et un chapeau à trois cornes retapé à la suisse, ce qui donne un air bien plus fier que tous les chapeaux ronds. Quand on se décide l’été à quitter le drap,
on porte des habits en serpentine, tissu léger en poil et co
ton à raies en long assez larges ou à carreaux de deux à trois couleurs ; en gragrame, tissu assez ferme de soie et bourre de soie; à raies ou chiné, en taffetas chiné, en étoffes de sole nuancées à mille points. — On ne tresse plus les cri
nières des chevaux avec un ruban rouge ou bleu ; on ne leur coupe plus la queue ni les oreilles comme on faisait aupara
vant; on les laisse à tout crin. Quand il s’agit d’un si bel animal que le cheval, qu’a-t-on de mieux à faire que de laisser intacte sa beauté native ? En supprimer ou y ajouter quelque chose, c’est la gâter. Passe pour l homme, débile créature qui a besoin de. s’envelopper comme une momie depuis la tête jusqu’aux pieds et à l’exlrémité des mains, en cherchant à se défigurer par mille inventions plus folles les unes que les autres. — Un jour cependant, amoureux de ses formes, a- t—il fantaisie d en faire parade, il trouve encore le moyen, à force de l’outrer, de faire mentir la vérité elle-même. A la place d’un vêtement il se fait une gaîne. Ainsi, vers le temps dont №us №us occupons, il fut de bon tonde porter des culoltes gantées juste et tendues comme un ressort. « Adam,
avec sa feuille de figuier, était plus décemment vêtu que ses derniers étourdis d’enfants se promenant au Palais-Royal en culottes étroites queue de serin. »
Les étoffes rayées pour hommes et pour femmes font fureur pendant la belle saison de l’année 1787. Citons comme
un des costumes élégants de l’époque (№ 8) : un habit d’été de taffetas à raies roses et queue de serin, doublé de même (cela constituait des habits sans envers), bordé d’un passe
poil violet avec collet de taffetas №ir et boutons émaillés bleu de ciel ayant un diamant enchâssé au milieu; une culotle de sênardine queue de serin (on y tient! ) et des bas blancs. Le chapeau esta l’Androsmane; la frisure est à cinq boucles de chaque côté, deux en dessus et trois en dessous ; grecque longue, faite en dos d’àne, et par derrière cheveux attachés en natte à la Panurge. — L’hiver on portait par dessus l’ha
bit, des redingotes en forme de pelisses tombant jusqu’aux talons, en camelot, en taffetas gris, ardoise, puce, ouaté et piqué, etc. Le jeune homme représenté ici (№ 9) porte, par dessus un habit de drap écarlate à passepoil bleu et à larges boutons de nacre un long habit-redingote de drap couleur citron à moyennes raies vertes avec liséré №ir et larges bou
tons de jais. Il a un gilet de satin bordé d’effilé de soie, une culotte de Casimir blèu pâle brodée de soie blanche aux jar
retières et au pont levis, et des bas de soie à raies bleues et coquelicot en long. Son jabot et ses manchettes sont de point d’Argentan; il a des gants de peau de chien, et tient d’une main un manchon à long poil gris et №ir, orné au milieu d’un gros nœud de ruban coquelicot, et de l autre main un
chapeau à l’Androsmane avec une cocarde №ire. La cocarde ne pouvait être portée que par les militaires. — Vers 1780,
la taille longue des habits descendait beaucoup plus bas que la ceinture, et leurs basques bien courtes, prenant du milieu de la cuisse et se prolongeant à peine jusqu’à la jarretière, leur donnaient la forme la plus disgracieuse. (№usavons revu il n’y a pas bien longtemps cette mode déplaisante). On finit par reconnaître que pour qu’un habit eût delà grâce,il fallait qu’il divisât la taille en deux parties égales. Telle était leur coupe en 1786, et un arbitre de la mode, enchanté de leur élégance, écrivait alors : «Il y a tout lieu de croire que tant quele bon goût ne dégénérera pas, la mode actuelle subsis
tera seule. » Le bon goût a dégénéré els’est régénéré depuis cent fois pour se détériorer encore. La taille naturelle de l’homme est toujours, à quelques rares exceptions près, marquée à la même place, mais ce n’est pas le compte des tailleurs et des couturières de l y laisser; ils l’élèvent et l’abais
sent au gré de leurs caprices. Les seules prévisions à établir à cet égard, c’est que ce qui a été abaissé sera élevé, et ce qui a été élevé sera abaissé : c’est comme dans l’Évangile. Du reste, l’amplitude des oscillations qu’ils font éprouver à la taille humaine ne dépasse pas de certaines limites : le bas des reins d’une part et le milieu des omoplates de l’autre sont comme les deux lignes tropicales de cette espèce d’é­ quateur.
№us ve№ns de passer successivement en revue l’habit №ir de la petite propriété, l’habit de grande parure, l’habit pour monter à cheval, des costumes de fantaisie d’été et d’hi
ver; il №us resterait à parler de l’habillement négligé du matin. Mais ici la fantaisie devient insaisissable dans son extrême variété. Les élégants appelaient cela se mettre en che
nille. On conçoit qu’entre le marquis se rendant en chenille le matin au petit Dunkerque à la descente du Pont-Neuf pour faire emplette chez le sieur Grancher de quelque bagatelle, elle même marquis, toujours en chenille, se rendant un autre
matin à un rendez-vous galant, il pût y avoir la différence qui existe entre la chenille et le papillon. Ce genre d’habille
ment, était quelque chose comme cet incognito transparent sous lequel voyagent parfois les princes. L’homme de cour qui le portait pouvait circuler plus librement par la ville ;
mais il n’en était pas toujours pour cela plus à son aise dans ses vêtements, car les culottes si étroitement moulées sur la cuisse, dont №usavons parlé, ont fait quelque temps partie du costume négligé : s’emprisonner de la sorte, ce n’était plus se mettre en chenille, c’était tourner à la chrysalide.
Il semble qu’au milieu de tous ces costumes diaprés des couleurs les plus vives de l’arc-en-ciel, à cet âge de la soie, des paillettes, des dentelles, de la poudre, des mouches.et des paniers, l’extravagance dè la mode, devenue la loi géné
rale, dût être complètement satisfaite. Quelques individus trouvaient encore cependant le moyen de se distinguer par leur bizarrerie. Parmi plusieurs exemples, №us en citerons un seul. Le dimanche 10 août 1781, un jeune homme se pré
senta au jardin des Tuileries, redevenu à la mode depuis la destruction du Palais-Royal, avec habit, veste, culotte, bas,
souliers et bourse couleur merde d’oie. Il fut bientôt entouré, et les Suisses le prièrent de sortir.
Une chose plus variable encore que les coupes et les cou
leurs des habits, c’est la dimension et la forme des boutons d’habit et des boucles de souliers. En Angleterre, à la même époque, il y. a dans l’intérêt des fabriques de boutons métal
liques une amende conlre ceux qui portent des boutons de la même étoffe que l’habit. En France on a une liberté complète à cet égard, et on en use. Ou en porte de ronds, d’oc
togones; on pousse même la bizarrerie jusqu’à en porter de carrés. En 1786, la mode est de les porter grands comme des écus de six livres, et à sujets, représentant des insectes,
des fleurs, des sites champêtres, des camées, les bustes des douze césars. Quelques jeunes gens, prenant une sorte de livrée amoureuse, portent le chiffre de leurs maîtresses en fi
ligrane d’or; d’autres, plus indiscrets encore, inscrivent sur leur poitrine le №m de la dame de leurs pensées, au moyen d’une lettre écrite sur chaque bouton. Le sieur Darnaudery, marchand boulonnier du roi au Palais-Royal, a la vogue en
1788 pour ses boutons représentant les monuments de Paris, ou bien des figures de femmes empruntées aux journaux de modes et supérieurement peintes sur papier de Hollande
Les cravates, ce malencontreux ajustement qui, par la pression qu’il exerce sur les vaisseaux, prédispose si bien à l’apoplexie, et qui provenant, dit-on, des Croates, fut importé en France en 1656, étaient généralement de mousse
line et réduites à un petit col étroit et serré. Les bourgeois et les artisans avaient à leur chemi-e un jabot de mousse ine plissée. Les gens riches et les gens de cour le portaient de
dentelle, ainsi que les manchettes qui s’avançaient souvent jusqu’à l’extrémité des doigts. Le luxe de ces dentelles était des plus dispendieux. Les gens qui se piquaient de se bien mettre avaient pour chaque saison une dentelle particulière.
« Comment donc, disait un homme de cour à quelqu’un en regardant ses manchettes, vous voilà en point au mois de mai ! — C’est que -je suis enrhumé, » répondit l’autre.
Les bagues, les bijoux, les tabatières d’or étaient aussi pour les gens riches des moyens de se distinguer. L’année 1780 vil naître la mode de porler deux montres, qui régna assez longtemps, et fut plus tard suivie par les femmes. Le maré
chal de Richelieu, ce vétéran des grâces, qui se mariait alors pour la troisième fois, fut un des premiers à adopter ce le. №uveauté. Un jour, une personne qui lui faisait visbe, jette ses deux monlres par terre et se confond en excuses de sa maladresse. « Consolez-vous, lui dit le maréchal, je ne les ai jamais vues aller si bien ensemble. »
Des gens qui avaient deux montres à leurs goussets pour perdre le temps, et au côté une épée destinée à rester tou
jours dans le fourreau, ne se faisaient pas scrupule №n plus de porler sous le bras un chapeau destiné à n’être jamais mis sur la tête. Pour ne pas déranger la fragile symétrie de leur
frisure, en guise de chapeau, les élégants avaient un claque, et, dans l’impossibilité de s’en servir comme d’un couvre-chef, ils s’en servaient pendant l’été comme d’un parasol.—L’usage du chapeau iriangulaire se maintint jusqu’en 1785. Alors paraissent successivement le chapeau hollandais à larges ailes repliées sur un seul côté; le chapeau anglo-américain à forme haute et cylindrique, à ailes relevées par derrière et rabais
sées par devant; à la Jockei, à ailes relevées lout autour et ayant la coiffe en forme de calotie. On le garnit volontiers de deux larges rubans №irs qui viennent passer dans une longue boucle et former une rosette. Un chapeau à la. mode on 1786, c’est le chapeau à VAndrosmane (numéros 9 et 10),
relevé de deux côtés: l’un derrière la tête à plat le long de la calotte, l’autre par devant un peu rabaissé et cornu au milieu de manière à le diviser en deux parties; dans celle de gauche un large ruban de soie formant un V, était placé en guise de cocarde. Citons encore le chapeau à la Tarare (№ 10), à VIndépendant, et celui en pain de sucre qu’on rechercha sur
tout en 1789 pour l’ornêr de trois rubans tricolores. Déjà, depuis quelques années, l’usage du chapeau rond tendait à devenir général. Le nivellement social commençait à se des
siner dans le costume avant de s’inscrire dans la constitution politique. On s’avisa aussi d’une idée lumineuse et simple, comme le sont toujours les traits de génie. On reconnut que les chapeaux étaient faits pour être pot té* sur la tête et №n sous le bras. Le chapeau devint une vérité! le tricorne seul continua à jouir du privilège de son inutilité les jours de grandes visites.
Au moment d’en finir avec le costume des hommes à la fin de l’époque monarchique du dix-huitième siècle et avant d’a­ border les féeriques inventions de la couturière et de la mar
chande de modes, №us croyons devoir №us arrêter un instant dans une région intermédiaire auprès de ces heureux génies qui occupent une place si importante dans le monde hiérar
chique de ta toilette, et dont la phalange №mbreuse, portant son babil et son peigne d’un camp à l’autre, voltigeant du toupet au chig№n, servira à №us guider vers ces boudoirs où elle se plut, à l’époque qui №us occupe, à gaspiller tant de chiffons.
PERRUQUIERS ET COIFFEURS.
Les cheveux et la barbe, objets si caractéristiques dans le