homme raisonnable. Je fis tons mes efforts pour décider madame Zorline en nia faveur et m’estimai supérieurement heureux lorsqu’elle consentit à me prendre pour époux.
« Les premiers temps de notre union ajoutèrent à mon bonheur. Ma femme me témoignait, sinon un amour extrême,
du moins beaucoup d’amitié : d’ailleurs elle raisonnait si parfaitement sur ses devoirs, que je n’avais aucune crainte qu’elle y manquât. La seule chose qui me déplût en elle, c’é­
tait de la voir sortir très-fréquemment pour se livrer à des pratiques pieuses. Je trouvais cette dévotion excessive. Mais,
dès que j’essayai là-dessus de faire une remontiance, elle me coupa tout aussitôt la parole :
« — Ce sont, me dit-elle, certaines dettes que le passé a mises à ma charge et dont il faut que je m’acquitte : du vi
vant de mon premier mari, j’ai contracté quelques voeux,
dans l’espoir qu’il se corrigeât. Quand je les aurai accomplis, je serai toute à vous, à moins que vous ne me forciez d’en coi.itracter d’autres à votre tour.
« La jalousie avait été un des plus grands vices du défunt : je ne voulus pas me donner avec lui cette fâcheuse ressemblance, et laissai, quoi que j en eusse, toute sa liberté à madame Zerline. Mais, intérieurement, je commençais à mau
dire feu mon prédécesseur, qui gardait ainsi sur ma femme comme un droit d’outre-tombe.
« Je n’en étais encore qu’à la première page de ce qu’en matière de succession on appelle le cahier des charges. — Un jour, je me vis accosté sur la place par un inconnu qui avait la mine d’un soldat et l’habit d’un professeur. Il me de
manda poliment si je n’étais pas le second mari de madame Zerline, et sur ma réponse affirmative :
« — Monsieur, me dit-il, j’ai été l’ami et le confrère du premier mari de cette dame. Je ne vous dissimulerai pas que nous nous brouillâmes au sujet même de madame Zerline :
mon ami vit en moi un rival, et, par précaution, me pria de vider son logis. J’aimais sa femme, en effet, mais je dois à la vérité de dire qu’aucun espoir n’avait été donné à mon amour. Autrement, j aurais offert au mari de nous entrecouper la gorge.
« L’inconnu avait débité ces mots avec une effronterie doucereuse, qui me laissait tout stupéfait. Il reprit du même ton :
« — Je partis ; j’allai enseigner à Florence, puis à Naples. C’est là que je reçus de mon pauvre ami une lettre écrite par lui à son lit de mort. Cette lettre, la voici : veuillez la lire, de grâce.
« La lettre du défunt avait trois pages au moins. L’époux de madame Zerline commençait par rappeler à son ami leur ancienne querelle; puis, il lui pardonnait tout et le priait, au nom même de son illégitime amour, de venir troubler le
veuvage de sa femme : « Les médecins, ajoutait-il, m’ont avprti de me préparer à mourir, et c est aujourd’hui seule
ment que je découvre l infidélité de Zerline. Hàte-toi, de venger mon honneur. Ren Is à ma mémoire ce que tu me
devais à moi-même... » La lettre se terminait par 1111 legs de deux mille florins en faveur de l’excellent ami et payable sur la cassette de madame Zerline.
«— Eh bien! iné dit l’inconnu, puisque vous êtes le second, inari de la femme, je ne doute pas que vous ne soyez le complice de cette infidélité dont feu mon ami a demandé vengeance. Veuillez me suivre dans un endroit discret où nous puissions vider notre petit différend.
« Voyant que l’inconnu ne plaisantait pas, je protestai aussitôt de mon innocence, laquelle était aisée à établir, puis
que j habitais encore Mantoue lors du décès de mon prédécesseur.
« — Il suffit, reprit l’ami du défunt d’un air contrarié. Je vérifierai vos titres d’innocence et chercherai ailleurs mon coupable. Obligez-moi seulement de me compter les deux mille florins que m’a légués mon ami.
« Je lui tournai le dos brusquement sans lui répondre et rentrai chez moi dans un état digne de pitié Que venais-je d’apprendre? Quoi ! madame Zerline avait été infidèle à son premier mari? et je me trouvais avoir deux devanciers au lieu d’un?... Une jalousie atroce me déchirait. J’appelai ma femme et j’éclatai.
« Madame Zerline m’écouta jusqu’au bout très-tranquillement. Quand j’eus fini, elle commença par hausser les épaules,— De quel droit venais-je me mêler d’affaires qui n’é­
taient pas les miennes? N’avais-je pas accepté d’abord le passé quel qu il pût être ? Et ma prérogative d’époux devaitelle avoir un effet rétroactif?
« Ces simples questions dédaigneusement posées, ma femme se jeta dans un autre ordre d’idées, et combien je maudis alors ses prétentions à la logique, lorsqueje l’enten
dis raisonner par or et donc sur ce qu’elle appelait le droit d’infidélité conjugale! Suivant elle, une femme pouvait re
prendre sa foi dès que son mari avait manqué à la sienne, et le parjure de l un des deux époux autorisait naturellement celui de l’autre... Des sophismes à perle de vue, des subtili
tés de conscience à étonner un théologien, et des déductions si spécieuses, que j’en restais abasourdi.
« Ce beau discours sc termina par un ordre formel de payer le I gs de deux mille florins, quoi qu’il ne lût pas valable aux termes Je la loi, et que le défunt eût. mangé lout son bien propre et une bonne partie de celui de sa femme.
« Vous jugez que je ne dormis guère cette nuit-là : les théories conjugales de madame Zerline me tenaient cruellement éveillé.
« Le lendemain matin, de bonne heure, j’entendis ouvrir notre porte. C’était madame qui sortait déjà pour entendre une messe. Je jetai mon mant* au sur mes épaules, me coiffai jusqu’aux yeux et suivis de loin cette dévote personne, dont la logique me faisait suspecter maintenant la piété.
«Je la vis néanmoins entrer dans une ég ise; elle y pria quelques instants, puis se déroba soudainement par une petite porte de côté, qui s’ouvrait sur un quai désert. Je m em
pressai derrière elle. Mais, sorti de l’église, je ne l’aperçus plus. J’allais me retirer tout déconfit, lorsque parut sur le
quai un particulier que je connaissais bien, nommé Saturnin, bourgeois de Venise et père de famille. Il avait eu aussi,
lui, à se plaindre de son épouse, ce qui m’inspirait quelque sympathie pour sa personne, le traître!... Il descendit dans une gondole qui restait cachée sous le quai, et, dès qu’il y fut, le barearol poussa au large, La gondole était bien fermée ;
mais, le jour même, avec quelques pièces d’argent, je fis parler le gondolier : je sus qu’une dame, qui sortait de l’é­ glise voisine, avait précédé Saturnin dans la gondole...
«Cette découverte faillit me rendre fou : je m’en allai par les rues chancelant comme un homme ivre; je ne voyais ni n’entendais rien. Quand je me trouvai chez moi, j’étais en
core trop accablé pour avoir de la colère. Madame Zerline m’attendait, et s’effraya beaucoup de la mine que je rappor
tais au logis. Elle me questionnait avec sollicitude. Jerépondis enfin et d’une voix défaillante :
« — Vous me trompez... je sais lout... Saturnin !...
«Prononçant cet odieux nom, il me sembla que j’allais m’é­ vanouir.
«Après un instant de silence, madame Zerline poussa un soupir, comme si elle se fût appitoyée sur moi, puis elle parla tout doucement :
« — C’était un malheur pour nous deux, disait-elle, et que nous causait encore son défunt mari. Oui, Saturnin datait du règne de mon prédécesseur. Le premier époux avait mérité, par toutes sortes de trahisons, qu’on usât envers lui de re
présailles... L’outrage donc, que justifiait en lout cas la loi du talion, avait été reçu par mon devancier et non par moi; ce n’était pas contre moi que Saturnin avait prévalu; la foi qu’on m’avait donnée reslait intacte, et je ne pouvais m’of
fenser d’une infidélité commise envers un antre. Je devais même considérer les choses pré entes comme la prolongation des malheurs du défunt, comme une preuve persistante que j’étais plus aimé moi-même que ne l’avait été le premier époux, puisque l on ne me trahissait pas, moi, tandis que lui... Bref, cet adultère posthume ne me touchait en rien, et devait, après tout, me causer moins de chagrin que de satisfaction!...
« O logique, fille du diable!... Je sentis une affreuse colère s’éveiller en moi, et de peur de tuer la logicienne, je m élan
çai hors de la maison. Où allais-je si iurieusement? Droit chez Saturnin pour venger mon injure. —Je le vis : il était aussi calme que madame Zerline et tout aussi fort sur la logique:
«—De quoi vous plaignez-vous, cher monsieur? Est-ce à votre honneur que j’ai attenté ? N’est-ce pas moi plutôt qui aurais le droit de m irriler contre vous ? Lequel de nous deux a pris le bien de l’autre? je vous prie. Ah! l’affaire est plai
sante que vous vous fâchiez de ce qui devrait moi-même me mettre en colère...
« Sur ce, il me ferma la porte au nez en me souhaitant le bon oir. J’étais exaspéré à la fin. Je courus la ville jusqu’à ce que j’eusse retrouvé l’ami du défunt, celui qui était venu de Naples pour redresser les torts de.madame Zerliiie. Lui dé
couvrir le nom du coupable qu’il cherchait, lui promettre, s’il voulait poursuivre sa vengeance, de lui payer le legs do
2,000 florins, lui proposer d’être son témoin, le conduire chez Saturnin, tout cela ne fut pour moi que l’affaire d’un moment.
«Bon gré, malgré, il faflut que Saturnin nous rendît raison. D’ailleurs, il avait l’esprit droit, et quand il vit la lettre du défunt, aussitôt la logique lui fit un devoir de nous suivre.
« Le combat ne fut pas long. Mon ami l inconnu, quoique mailte de philosophie, tirait l épée avec autant d’adresse que de férocité. A la seconde passe, Saturnin fut cloué le long d’un arbre. Exécution, je l’avoue, qui me causa peu de pitié.
«Madame Zerline, sachant le rôle que j’avais joué dans cette affaire, ne voulut pas me revoir. Elle se retira chez une vieille parente, et donna dans les excès de la dévotion. Pour la ramener, je priai le professeur inconnu de me faire un mé
moire justificatif, où je prouverais par le raisonnement que j’avais usé de mon droit en détruisant Saturnin. Second mari, pouvais-je accepter cette survivance fâcheuse de feu mon pré
décesseur, et ne devais-je pas, dans l’intérêt même des deuxièmes noces, compléter le veuvage de madame Zerline?...
«Mais, hélas ! ma femme ne fut point sensible à de si forts arguments. J’en concluais déjà que sa logique n’était qu’une fausseté dont elle colorait ses passions, lorsqu’une fièvre per
nicieuse l’ayant enlevée tout à coup, son testament rédigé en bonne forme vint rétablir à mes yeux la droiture de son sens.
Madame Zerline, en mourant, m’avait fait un legs raisonné de tout son bien. »
Le bourgeois Myron, ayant, achevé de conter, se retira sons les arbres en poussant des gémissements.
X.
NOUVELLES INFORTUNES DU VALET AMBROISE.
Le valet Ambroise, que nous avons perdu de vue, avait cependant mis le temps à profit. Toujours tourmenté du be
soin d’aimer et d’être aimé, le pauvret songeait à l’aimable
personne de mademoiselle Lisette : il ne se rappelait point de plus jolis yeux rii de grâces plus vives, et jamais le veu
vage forcé où le réduisait son maître ne lui avait paru si cruel et si absurde. Peu à peu ses idées, s’attisant elles-mê
mes, devinrent un véritable feu. Ambroise se sentit, flamber de la tête aux pieds; réellement il menaçait de se consumer.
Aussi sa résolution no languit-elle pas. Dès que son maître eut tourné les talons, il lira une se onde fois de l’obscurité sa malheureuse guitare, eut soin de l’enrubanner de neuf, d’en ajuster ies cordes; puis, armé de ce galant, instrument, il vint, demander à la demoiselle de ses pensées si un peu de musique ne l’offenserait pas. Lisette se fût considérée comme une fille barbare de. laisser sous son balcon gémir et se morfondre ce pauvre garçon, avec sa guitare. D’ailleurs, la séré
nade n’était point de mode dans le pays danois, et les indi
gènes eussent pu critiquer celte harmonie en plein vent.
Ambroise eut donc l’heur d’être admis discrètement dans la chambrette : h, il ne contint plus les transports qui l’agi
taient, il céda à l’impétuosité de son cœur, il fut tendre, mais pressant, persuasif, mqisemporté ; il trouva des accents élo
quents pour peindre quelle affreuse destinée avait été la
sienne depuis deux ans que le barbare Fabrice TempüHib d’aimer; il sut tirer les larmes des yeux de Lisette, eii lui retraçant sa misère passée, misère atroce, mais .essuyée pour
tant au bénéfice de l’avenir! Enfin il parla de sa flamme en termes si brûlants que la demoiselle, pour apaiser un tel in
cendie, voulut faire un tour de promenade à la fraîcheur. — Ils s’en allèrent donc tous les deux chercher le loup au bois, marchant à petits pas par les petits sentiers, Ambroise regar
dant Lisette, Lisette ses deux mains jointes et pressées sur le bras d’Ambroise. Une place charmante se présenta, un banc do mousse sous des chênes, au fond d’une pelouse perdue :
Lisette consentit à s’asseoir là, et Ambroise, à genoux sur l’herbe aux pieds de son infante, commença à pincer d’une agréable façon les cordes de sa guitare; puis il maria sa voix aux accords de l’instrument.
Par malheur, ce lieu champêtre où Ambroise faisait sa galante musique se trouvait voisin du bosquet sous lequel ies seigneurs Eric et Fabrice mangeaient et buvaient en compa
gnie du poêle fastidieux ; et c’était la guitare de l’amoureux valet que les convives avaient entendue tout à l heure. Lors donc que le bourgeois Myron eut achevé de conter sa déplorrable histoire, les deux jeunes seigneurs, aussi joyeux que le poêle était maussade, se plaisaient à approfondir par le calcul l’étrange logique conjugale de madame Zerline; mais les sons de la guitare vinrent encore frapperjleurs oreilles et les distraire de leurs propos triomphants.
«Vive Dieu 1 s’écria Fabrice en se levant de table, je gage
rais que cette musique nous vient de quoique sot couple égaré dans le feuillage. Seigneur Eric, n’êtes-vous pas d’hu
meur, comme je le suis, à nous jeter un peü dans ce concerto silvesire et à mettre en déroute ce fat qui chante au bois? »
A ces mots, Odoacre changea dévisagé; il n’aimait point lui-même courir les hasards, et il tremblait de tout son corps
à l’idée du péril où Eric peut-être allait se trouver. Aussi proposait-il un parti plus sage ; mais Eric déjà, prenant le bras de Fabrice, se frayait, passage au travers du fourré. Odoacre, bon gré malgré, n’avait plus qu’à les suivre, ce qu’il faisait en pestant.
Après quelques détours et quelques égratignures dans la feoillée, on déboucha sur cette pelouse solitaire, où se don
nait la sérénade. Quoique la nuit vînt, il faisait assez clair encore pour apercevoir, assise sur le banc de mousse, une dame ou demoiselle, et à ses pieds l’heureux musicien, qui, laissant sa guitare, tenait à présent la main de la belle. — Lisette prit la fuite aussitôt, comme une biche effarouchée ; Ambroise se retourna, très-mécontent de. ce qu’on le dérangeât : son maître était nez à nez avec lui !
Dire l’effroi de l’un, la colère de l’autre, c’est ce qui ne se peut vraiment. Fabrice avait tiré son épée pour percer de part en part ce coquin de valet pris sur le fait; Ambroise s’é­ tait jeté aux pieds de son maître et demandait grâce, en jurant qu’on ne l’y reprendrait plus.
« Ah! drôle! ah! scélérat ! criait Fabrice, c’est ainsi que tu remplis mes ordres, quêta respectes mes sentiments ! Ah! tu viens faire l’amour an bois ; ali ! tu chantes des galante
ries sur ta guitare, tandis qu’ici près, à dix pas de toi. cet infortuné bourgeois,—il désignait Myron, qui lesavait suivis jusque-là, — nous conte ses peines atroces; tu insultes donc à sa douleur comme tu méprises mes commandements ! Bélître, misérable, gredin, ta dernière heure est arrivée!... »
Eric s’interposa fort heureusement entre le maître et le valet; car Fabrice ne plaisantait pas sur ce chef. Il se laissa toutefois désarmer paries instances de son nouvel ami, mais il voulut qu’Ambroise demandât pardon, à genoux, au bourgeois lui-même.
« C’est bien, dit Myron avec une indulgence triste, c’est bien, lève-toi, je ne t’en veux pas; tu es jeune, et je pense qu’on doit excuser tes sottises parce que tu n’as pas encore été marié. »
On se mit en marche pour regagner la ville. Chemin faisant, Eric disait à Fabrice :
« I! me vient une idée que je trouve agréable ; vous plairat-elle, je 11e le sais, mais je le désire, dans l’intérêt même de notre amitié, c’est-à-dire de notre commune haine contre le sexe perfide. Cette nuit, les dames de la ville donnent, dans le parc du gouverneur, une grande fête masquée : mon idée est de profiter de ma jeunesse et de certaines façons fé
minines, peut-être, que garde mon âge, pour prendre les habits et le rôle d’une femme. Qu’en dites-vous? Je voudrais vous montrer comme je sais sur le bout de mon doigt toutes leurs jolies mines, toutes leurs ruses coquettes, toutes leurs feintes galantes, et aussi toutes leurs douces méchancetés.
Venez avec moi, vous me verrez jouer cetle comédie avec quelque talent, je m’en flatte; exciter ies désirs, puis les tromper; séduire d’abord, désespérer ensuite ceux que j’aurai sé
duits; pleurer avec, les mélancoliques; rire avec les rieurs; puis, par un retour cruel, désoler la gaieté de ceux-ci et vio
ler la tristesse de ceux-là ; faire vingt serments enfin, et jeter les damoiseaux dans les transports de la jalousie. Vous y pren
drez plaisir, n’est-ce pas? A force de fausseté, de vanité,
de malignité, je conquerrai bien votre suffrage; et votre haine sera satisfaite du spectacle d’une femme accomplie... »
Fabrice accepta en souriant l’idée de son ami, quoique le jeu qu’Eric. voulait jouer lui inspirât je ne sais quelle défiance de cœur qu’il ne s’expliquait pas, et bien qu’il eût instincti
vement peur de cette sorte d’épreuve. — Quant au seigneur poète, il trouvait décidément que c’était pousser la comédie beaucoup trop loin ; il prenait l’air fâché, on eût presque dit l’air jaloux.
FIN DE LA PREMIÈRE PARTIE.
La suite à un prochain numéro. Albert-Aubert.