« — C’est l’eau qui m’a brûlé ; elle est bien chaude, « — Tu es. fou ! marche.
« — non, non, tâtez-la plutôt; elle fume. »
« Zacharie mit la main clans cette eau, et reconnut qu’en effet elle était chaude.
«Le lendemain, un médecin de Moutiers, chez lequel Zacharie s’était fait conduire, vint à Brides, et se convainquit bientôt que cette eau provenait d’une source thermale considérable.
De plus il constata qu’un éboulement récent du terrain qui bordait le ravin du Doron avait comblé l’issue par laquelle les eaux de cette source, jusqu’alors inconnue, s’écoulaient sous des touffes de sureaux sauvages, et se mêlaient immédiatement au torrent
« Lorsque, après trois mois de séjour à Brides, mon parent me reprit à Zacharie, aucune construction relative à l’établissement des bains n’était encore commencée.
« Brides-les-Bains est situé à trente kilomètres de Conflans, petite ville célèbre dans les annales de la haute Savoie par le siège qu’elle soutint sous Henri IV contre les troupes du ma
réchal de Lesdiguières. Échelonnée sur le penchant d’une colline que dominent de gigantesques montagnes, dans une val
lée profonde et sur le bord d’un torrent rapide, on y arrive pàr une route accidentée, pittoresque, et longeant, jusqu’à Moutiers, la rive droite de l’Isère. Moutiers, chef-lieu de la province de Tarentaise, que l’Isère partage en deux parties égales, et dont un pont de pierre et un pont de bois joignent les deux rives, possède des salines hydrauliques, où un mé
canisme fort curieux sert de moteur à la force ascensionnelle des eaux. Quant à des monuments, celte ville n’en a aucun ; le palais épiscopal même n’offre absolument rien de remar
quable. En revanche, ses environs ont des aspects étranges ; ils ne le cèdent pas en beaux sites à la vallée la plus roman
tique des Alpes. De Conflans à Brides, c’est à chaque sinuosité de la route tantôt un pont rustique, tantôt une cascade,
et, de distance en distance, de vieilles tours féodales. Portez vos regards dans une direction verticale : ce sont des villa
ges en quelque sorte suspendus sur l’abîme ; des chalets, dont quelques-uns atteignent jusqu’à la région des neiges éternelles. Le poète Ducis, qui est né à Versailles, mais dont la famille était de Haute-Luce près de Moutiers, a chanté cette vallée en fort beaux vers : il a fait hommage de son poème à Talma.
«D’après cette rapide esquisse, le lecteur ne peut s’attendre à trouver à Brides-les-Bains ces sentiers sablés comme des allées de jardin, ces promenades princières, cette société aristocratique et de bon goût, qui font le charme de la saison des eaux d Ems, de Bade et de Weisbaden. non, à Brides il n’y a point de parcs royaux plantés de hauts marronniers, de frais ruisseaux, de vertes prairies. A Brides toutest abrupt, et la végétation, non moins vigoureuse qu’elle l’est dans les localités que nous venons de citer, s’y revêt seulement d’une teinte plus sombre; elle s’harmonise avec la majesté des montagnes qui ceignent la vallée, et dont l’une s’élève devant vous haute de trois mille mètres : grise et perpendiculaire,
on pourrait la croire d’un seul bloc comme un immense monolythe. Ecoulez ce bruit assourdissant, continu : l’écho l’apporte-t-il de bien loin ? non, d’ici à côté ; suivez ce chemin âpre et raboteux, ni plus ni moins qu’il devait l’être il y a mille ans. Avancez, le bruit augmente ; voyez-vous ce torrent bondissant à travers ces affreux ravins entre tant d’obstacles qui lui barrent le passage? c’est le Doron, torrent intarissable qu’alimente sans cesse la fonte des neiges sur les plateaux supérieurs; il passe à cinquante pas du salon de conversation,
véritable palais qui semble tout effrayé de se trouver au milieu de cette nature sauvage et tourmentée.
«Ainsi, ce pays ne doit sa prospérité qu’à l’influence de son établissement thermal, établissement que l’on suppose avoir déjà existé sous la domination romaine; car l’on a trouvé, m a-t-on dit, en creusant le sol pour commencer les fonda
tions, deux caveaux pavés en mosaïques, ainsi qu’un nombre considérable d’amphores brisés. Sans doute un atterrissement causé par l’une des excavations que le Doron creuse inces
samment sur ses bords aura détruit ces bains, thermes aritiquès des anciens Allobroges. Cependant, tout en admettant cette donnée comme une simple hypothèse, il me semble difficile de croire qu’une source thermale d’un tel volume soit demeurée quatorze siècles inconnue. La vallée de Brides eût-elle été inhabitée durant tout le moyen âge, cette hypothèse me semblerait encore trop hasardée.
«Lorsqu’après vingt-cinq ans d’absence, je revins à Brides, le cœur plein de joie ; quand j’accourais des antipodes pour rappeler plus vivaces mes souvenirs d’enfance, pour revoir ces lieux témoins de mes premiers efforts dans la lutte que j’ai soutenue (1), lutte de la vie que tout enfant pauvre doit s’attendre à soutenir, eh bien! il m’a semblé qu’une horde de vandales avait dévasté ma belle vallée ! Que m’importent à
moi ces palais, ces hôtels ! j’avais laissé Brides déserte, et j’eusse voulu la trouver au retour plus déserte encore. Oui, m’éci iai-je, la civilisation m’a gâté mes souvenirs ; oui, maudit soit le jour où j’ai découvert cette source : tous ces prodiges, pour moi, valent-ils un doux rêve ! » C. G.
Courrier de Paris.
nous ne sortons pas des programmes ; de toutes parts on annonce plus que jamais des fêtes, mais il s’en donne peu.
nous avons parlé du bal qui doit avoir lieu prochainement en faveur de l’Association des artistes dans la salle du Jardin d’Hiver, et voilà que ce lieu de délices est déjà retenu pour d’autres solennités bienfaisantes et dansantes. La Société des amis de l’enfance vous y convoque pour ce soir même.
Comme annexe au bal, il y aura un marché aux fleurs dont les bouquetières seront mesdames de B., de C., deD., et ainsi de suite jusqu au bout de l’alphabet aristocratique des plus élégants faubourgs de la capitale. Il est en même temps
(I) Voyez les Mémoires d’un Enfant de la Savoie.
question d’un grand concert donné dans ce salon de verdure par toutes nos célébrités exécutantes. Il est évident que cet Eden deviendra un sanctuaire des beaux-arts comme il est déjà le tabernacle de la charité. nous y verrons sans doute s’épanouir quelque athénée, et des sociétés d’éloquence vien
dront y fleurir. Quel lieu serait plus propice pour les embaumements_ académiques ! pourquoi n’y jouerait-on pas aussi la comédie, puisque la salle n’est qu’un grand parterre?
Ce goût de bal fleuri et de jardinage musical fait tous les jours des progrès. Il n’y a plus de bonnes fêtes sans accompagnement de plantes, et les salons ressemblent à des bos
quets. S. E. Soleyman-Pacha, l’ambassadeur de la Sublime Porte, goûte fort ce côté poétique de nos mœurs, et il pré
pare (puisque nous en sommes toujours aux préparatifs) une véritable fête des roses dans son hôtel des Champs-Elysées, dont la décoration est splendide. Il va sans dire que le con
cert aura voix au pupitre, et les accents de Mario et de Gardoni permettront aux sauteursde reprendre haleine. L’exem
ple donné par la Turquie a piqué d’émulation messieurs les envoyés chrétiens : l’Angleterre songe à varier le thème uniforme de ses bals rouges au moyen de la musique, et l’Autriche sortira du cercle de ses soirées à la hongroise .en y mê
lant quelques airs italiens. Il paraît que ces deux puissances ambitionnent la possession de nos virtuoses bouffes, et qu’elles vont se disputer l influence diplomatique par la voie du dilet
tantisme. Laquelle des deux l’emportera et fera pencher la balance de son côté? Sans être présomptueux, on peut parier
pour celle qui réussirait à metltre dans son plateau Lahlache et mademoiselle Alboni; il n’existe pas de virtuoses d’un plus grand poids.
A propos du monde officiel, un deuil domestique met obstacle cette année aux brillantes réunions de la préfecture, et les présidents des deux Chambres ne donnent pas encore signe de vie : en fait de danses, il n’y a encore pour eux que celle de l’adresse.
; Une soirée qui aurait pu causer quelque tort aux susdites, c’est celle donnée par mademoiselle O. dans sa bonbonnière du quartier de la Boule-Rouge. Plusieurs tityres de chan
cellerie y ont soupé en compagnie de bergères du Palais- Royal. Comme toujours, il est de grandes notabilités des Chambres qui recherchent volontiers les princesses de cabi
net particulier. Dans un autre monde, la mode s’établit des déjéuners dansants qui commencent à six heures du soir pour finir à minuit : cette contrefaçon du souper classique de nos pères aura le bal pour auxiliaire, mais il a contre lui les musiciens et leurs patrons. La musique n’est-elle pas une
ambroisie plus agréable que le vin de champagne, et il n’v a que des gloutons capables de préférer des suprêmes de volaille aux plus beaux morceaux de Meyerbeer et de Verdi!
Ces déjeuners dansants .ou ces danses dînatoires ont parfois une autre destination, et, tout aussi bien que le bal, ils font leur œuvre de charité. Selon un grand poète, la valse est l’exercice qui apprend le mieux à une jeune personne à penser et qui lui donne Je plus d’idées. Eh bien ! dans nos déjeuners nocturnes, ce;’idées prennent un corps-sous l’œil des grands parents; nombre d’unions sont mises sur ce ta
pis ou plutôt sur cette nappe ; comme ailleurs, la collation et les violons ne sont qu’un prétexte : le but, c’est un ma
riage. On danse sur ce volcan. nous signalerons en passant l’énorme consommation de fleurs d’oranger qui s’est faite en janvier; cet heureux mois a vu s’accomplir tous les maria
ges du monde connu, et, suivant l’usage, les plus belles dots ont cautionné les positions considérables, et les plus belles fiancées sont échues aux hommes les plus chauves. Les jeu
nes filles de nos jours ont de l’ambition, sinon leurs parents en ont pour elles. Ce n’est plus qu’au théâtre ou dans le ro
man qu’on épouse celui qu’on aime ; une Julie épousant Saint- Preux ferait scandale, et la famille autorisant pareille union s’attirerait ce décisif anathème : «Ils l’ont sacrifiée!» Cependant il ne faut pas trop s’étonner si ces beaux hymens donnent lieu parfois à des séparations. Le mariage n’étant con
sidéré par beaucoup de nos contemporains que comme une espèce d’association commerciale, on a eu beau prendre ses précautions dans le contrat, il faut le rompre quelquefois, pour que l’un des contractants s’entraîne pas son associé dans la faillite et la ruine. Le nom d’un de ces disjoints donne en ce moment quelque retentissement à la séparation de biens qu’il subit, ce qui revient à dire que madame reprend sa dot, et le reste est pour les créanciers, selon l’expression de Bil
boquet. Il est notoire que cet administrateur distingué eut une jeunesse orageuse, dont l’éclat s’esl reflété sur toute sa vie, et dont il porte aujourd’hui la peine imméritée, car,
ainsi que tant d’autres premiers rôles, la réputation lui est venue alors qu’il n’avait plus de talent. N’a-t-on pas d’ail
leurs chargé sa mémoire de viveur d’une foule de joyeux mé
faits qu’il n’a pas commis, et qu’il faut rendre à Sheridan, à Montrond et autres bohémiens du plus grand goût. (Ce n’est pas lui qui a dit le premier : «Je ne loge plus, mais je per
che. » La fameuse liistoire des deux lampions éclairant le sommeil de l’homme juste est renouvelée de Chapelle; c’est Brummel, le dernier beau, qui ne sortait plus qu’à cheval,
afin de se dérober plus promptement aux poursuites de ses créanciers, et c’est un autre Anglais qui avait pris le parti de vivre en fiacre pour arriver à la même fin. Sous la restauration, M. Beugnot faisait les mots de Louis XVIII, le vaude
villiste Rougemont improvisait ceux du comte d’Artois, et Harel a revendiqué comme son bien les traits les plus heureux de Talleyrand. On a également prêté des mots à R. ni plus ni moins qu’à ces grands personnages, mais ils sont trop connus pour les répéter.
L’affaire de l’école Polytechnique fait du bruit. On se demande si une réclamation, parfaitement fondée et présentée d’abord en termes convenables, attirera, sur des jeunes gens si dignes d’intérêt, les foudres de l’autorité disciplinaire. On dit que le professeur, cause du scandale, a été invité à don
ner sa démission, par mesure de conciliation autant que de convenance, mais qu’il y a répondu par un refus. « Vous tenez donc bien à cette place ?—Du tout, aurait-il dit, comme
le Champignel du Vaudeville, c’est aux appointements. » On ne saurait trop insister, comme détail de mœurs caractéris
tique pour notre temps, sur la manière originale dont ce pro
fesseur-législateur interprète la loi du cumul. Sollicité de faire un choix entre les fonctions de membre du conseil de l’instruction publique et celles de directeur de l’école nor
male, il les a choisies toutes, en philosophe éclectique qu’il est, et, comme cet autre philosophe de T antiquité, il a tout emporté avec lui. Bien qu’il appartienne à l’opposition, ce personnage n’en a pas moins les instincts les plus prononcés du conservateur, et il profite avec indignation de ces beaux effets de mécanique constitutionnelle.
On a tenté souvent de faire honte au noble faubourg de ses défections, maisila toujours ses fidèles et ses honnêtes endur
cis que la position intéressante d’une jeune princesse étrangère vient de plonger dans le ravissement et l’extase. La circon
stance a semblé favorable aux têtes les plus considérables du parti pour revenir aux us et coutumes de la restauration, qui, aux jours de ses grandes joies, provoquait des mandements, décrétait des neuvaines et distribuait des indulgences. Déjà beaucoup de ces belles dames complotent des parties fines de prône et de confessionnal ; c’est M. l’abbé de R... qui fera l’homélie nocturne. Il avait d’abord choisi le mardi, mais c’est un jour de Bouffes, puis le mercredi qui se trouve également acquis à l’Opéra, et ainsi de suite des autres, si bien qu’on a fini par s’en tenir au dimanche, le jour qui semble le plus li
bre, et qui se trouve par le fait le plus chargé de la semaine. Par bonheur, disait l’un de ces charmants et innocents petits tartuffes en robe de gaze, il est avec le ciel des accommodements. M. de M..., rallié mécontent et qui boude l’ordre de choses pour un passedroit, ayant demandé à rentrer au giron et à prendre sa part des neuvaines : — Allons donc, répondit la marquise de R..., nous ne voulons que des Bordeaux-purs.
Les grandes dames de tous les quartiers ont, en ce moment, un autre martel en tête, c’est le renouvellement du menu personnel de nos légations..Depuis que le ministre diri
geant a pris la résolution de ne plus distinguer les aspirants qu’à leur orthographe et de mettre les emplois au concours, nombre de ces dames passent leur matinée, déjà si remplie, à rédiger des pétitions ou à signer des apostilles. L’une d’elles, sollicitant le ministre qui lui opposait un refus absolu motivé par l’ignorance de son protégé et par la manière outrageuse dont il traite la langue, lui disait : «Monsieur le minis
tre, envoyez-le chez les puissances barbaresques ; la langue ne leur importe guère. » On pourrait, en effet, citer plus d’un trait de cette ignorante légèreté dans la gent diplomatique: « Mais, mon ami, disait M. de Saint *** à l’un de ses ap
prentis, le mot scliah dans scliah de Perse ne prend pas le T. — Pardon, monsieur le comte, j’en ai mis un. — Et il ne faut pas un S en tête. — Oh ! il est si petit, que ce n’estpas la peine d’en parler. »
notre semaine dramatique n’est pas brillante ; elle a eu les pâles couleurs : un vaudeville-pastel, intitulé les Ex
trêmes se touchent, et une comédie du genre étique, Léonie, voilà toutes nos surprises. Léonie appartient à la famille des Valérie, des Yelva et des Valentine ; c’est une infirmité qui la rend intéressante. Comme le jeune malade de Millevoye, son printemps commençait à peine et son hiver s’est appro
ché : Léonie est mourante de la poitrine; elle l’ignqre et nul ne le soupçonne autour d’elle; mais le fameux docteur Paul David révèle ce fatal secret à la famille, et Léonie, éclairée sur son sort par une indiscrétion, rompt avec son fiancé. Elle ne veut pas condamner celui qu’elle aime à la douleur d’un
veuvage prématuré. Heureusement pour la pauvre fille, la médecine et les médecins ne sont pas infaillibles, et il de
vient bientôt avéré que le docteur David s’est trop hâté de formuler sa sentence,: le brillant incarnat de la santé brille réellement sur ces joues fraîches où son art abusé signalait
les ravages de la phtbisie et l’approche de la mort. Ce petit drame, bâti sur une erreur de diagnostic, est d’une consti
tution débile et d’une grâce par trop larmoyante ; aussi nous semble-t-il fort douteux que le talent et la bonne volonté de madame Rose Chéri puissent assurer l’existence de Léonie.
La pièce des Variétés aura sans doute la vie plus dure que celle du Gymnase. Les Extrêmes se touchent, cela doit s’en
tendre de M. le chevalier et de madame la comtesse, jeunes et charmants tous les deux. Trop heureux tourtereaux ? ils se sont aimés à la folie ; mais un beau matin la satiété est venue et leur félicité leur pèse à ce point que chevalier et com
tesse cherchent et trouvent bientôt un moyen de rupture. On se donne congé mutuellement par lettre : monsieur ira papillonner de son côté, tandis que madame voltigera du sien.
Rien de plus net et de plus gracieusement impertinent que le style de ces deux billets. Mais si l’amour a des ailes, comme dit la chanson, l’amour-propre ne s’envole pas aussi aisément. «Elleme quitte, se dit l’un, —Ilm’abandonne !»s’éerte l’autre.
C’est un dénoûment qui ne satisfait personne. Que faire ici pour tourmenter l’infidèle, et que résoudre là-bas pour dé
sespérer la volage? Des deux parts on reprend la plume: la comtesse écrit à un duc supposé, et le chevalier s’établit en correspondance avec une marquise imaginaire. On se pique, on s’inquiète; l’amour revient à tire-d’aile, et nos deux ja
loux terminent la comédie par le mariage. Dans cet agréable badinage, dont M. Decourcelle est l’auteur, on a revu une charmante actrice, mademoiselle Page, revenue de sa cam
pagne de Russie. Quant au drame, roman ou épopée de Monte-Cristo, nous sommes forcé d’en ajourner le compte rendu au prochain numéro.
Avez-vous lu sur les murs de Paris une affiche qui promet 200 fr. de récompense pour retrouverAOO fr. perdus ? Voilà ld taux de la cenfiance dans la moralité publique, — cin
quante (pour cent. — Ajoutez que si l’honnête homme qui a fait la trouvaille restitue ainsi lia moitié de la somme, son nom sera imprimé dans tous les journaux et dévoué au prix Monthyon et à l’éloge académique.
Mais nous allions oublier la principale nouveauté de la semaine et le spectacle le plus rare qu’elle nous ait offert spectacle qui n’a pas eu un accompagnement tragique, bien