cipes tout differents, tout nouveaux pour elle, cherchant des conlours presque-sans modelés intérieurs, les graphiques enveloppant d’un Irait une ligure, les accents du mouvement, les simplifications du gesle. Un jour, le hasard la mit en présence de
M. Rodin dont elle connaissait les slalues mais dont elle n’avait jamais vu les dessins. Il vit les siens, et en fut tellement séduit qu’il proposa d’emblée à cette inconnue de collaborer avec lui aux fresques qu’il doit faire pour le nouveau musée du Luxembourg. Il classa lui-môme les croquis de l’artiste, la conseilla, la guida. Mme Bardey se mit à
etudier la technique de la fresque, et elle en a montré une maquetle récemment au pavillon de Marsan. Elle a aussi réalisé des eaux-forlcs en couleurs étonnantes par la fermeté et la sûreté de leur exécution, et enfin, elle sculpte, et j’imagine qu’une statue d’elle, qu’elle achève et qu’on verra, suffira à la situer au premier rang des modeleurs actuels, tant elle est souple, vivante et puissante. Jusqu’ici, sauf la maquette de fresque, Mme Bardey n’a rien exposé et on n’en a rien dit.
Étude d’enfant.