nos champs charge^ de moiffons ;& que nos mers & nos rivières couvertes de vaijfeaux apportent jujques dans nos ports toutes les richeffes des Indes.




Certes y a-t-il rien qui fiit plus digne d’u­ ne e ter ne de louange , que de Je jervir com




me vous faites de la faveur du Roy , non pas pour augmenter vofire fortune3 mais pour ac




croître la gloire de Sa Adajefié & le bien de fis fijets ? Il y a grande apparence que celuy qui porte fis joins jufiqu aux extrémités du ÎVLonde pour la grandeur de fin Prince & les mterefs de fin pais 3 en confierve en




core de plus grands pour le dedans de l’Efiat,




ou vous travaillez, fi heureufiment a toutes les chofies neceffaires & avantageufies aux peuples.




aAufii ce fi par vos continuels travaux} Monseigneur , qu’en donnant des marques de vofire z,ele a nofire grand Roy, vous donnez, en mefime temps des témoigna




ges de vofire a fie cl ion pour le bien public, & de vofire grande capacité en toutes chofis.




C efi par la que vous immortalifireZj vofire nom 3 ou plutofi cefi par tant de bienfaits




que vous éleverezj vous -mefine dans les cœurs des peuples un monument d’éternelle durée 9