tenant ùtofire coeur en fa main 3 qu’il tournera ou bon luy fimblera, comme efcrit le fage Salomon : Croycs^affiurément qu’il oße aux Roy s e> Princes 3quil nayme point 3 lefprit3 auec les gens de bien3 figes, uertueux & do fies, qui ont bonne ame3 e> bon confeil3 fubßituant en leur lieu perfonnages uicieux 3 marnais dépraues^ : lefquels a U fin il met
en confufion O perdition. Donc vous uoye^3 S IRE 3 comme la diuine Bonté ‘vous tient la main 3 e> donne toutes chofes rutiles O profitables, tant drvous qua uoftrépeu* ple : une mère 3 en laquelle reluit la fagejfie d’Hefi er 3 la magnanimité de ludit h, £> la prit, dence de cefietant bonne <&· tant renommée Mere de S. Louys3un deuos ancefires ùnpredecejfieurs. Il ‘vousdonne pareillement dcsrPnncesqui ‘vous peuuetit fieruir dexemple
miroir 3 fage s comme un Augufie 3 belliqueux comme un Ce far 3 heureux comme un
eAlexandre, tous bien aduifieî^, e> defirans uoftre grandeur 3 auec ΐentretenementdeuti* fire Royaume en paix & uraye Religion, fiue refte-il 3 SIRE 3 finon louer Dieu e> le re-, mercier de tant de biens qu il uous enuoye £> diftribué,uoire en telle abondance que chacun croit qu il и eut faire quelque grande œuure en uous. Mais entre v ne infinité dexcellence sx lefiquelles il uous donne, nousauons en admiration, que fiuoflre tres-honnoré Tere о Sei
gneur a efié bon uoire la bonté me fine 3 aymant fion peuple O* faifiant bien aux hommes qui le meritoient s uous monflre\3par imitation de fies uertus, efire fion legitimefiis&uray heritier. Et quant d cefie mienne œuure, que ie uousprefente en toute humilité3 faut que ie confiejfie 3 SIRE 3 que s il y a quelque chofie de bien3 çe nefi de moy 3 ains de U grâce de Dieu 3fiçachant tres-bien 3 que de moy ie ne puis inuenter3 excogiter ou faire chofe quelle que
elle foitfans efirepreuenu de luy. Et d autant que la Majefié du fieu Roy prenait un finvulier plaifir<& contentement d cçfie.ArchiteElure, e> queplufieuts fois de fia propre bonté
uolonté, il men ternit propos auec admiration de ΐ artifice qui y efi : de forte quil me commanda en faire l’expérience enfin ch afieau3 e> le и о fire. Cela3 S ÎRE3 me faitpenfir que
ladite înuention ne fera moins aymée de uous quelle a efié de luy. Vous fuppliant derechef tres-humblement 3 SÎRE3 fi tay pris la hardiejfie de publier le pre fin t œuure fous uoftre nomd €> fauuegarde de uoftre Majefté3 ne le trouuer manuais3,<& uousperfuader que ie léay fait3
me confiant que tout ainfique uous aymescyvertu vous la prendres^en protection. Suppliant ΐ Omnipotent, Dieu de tout bien 3 toute confiolation & mifericorde 3 fiul Créateur de toutes chofes3 qui fçait donner les grâces où il luy plaifi3 quil uousuueille départir la figefifide Salomon3 la magnanimité de Charlemagne 3 un de y os predecejfiurs 3 la dextérité de Cefar3 la force de Sanfin, le fçauoir de Platon 31 éloquence de Cicéron , la prudence à Aaron 3 la confiance de Socrates 3 U fihcité d’Augufie 3 auec accroijfement d’aage 3 accroijfement de
toutes grâces &* uertus, à fin honneur 3 O reposnon feulement de rofire France 3 mais de toute la C hrefiienté s de laquelle vous &· vos predeffeurs3jufquesicy3 portes^ le nom de Trefchreihen. Le quel3 Dieu parfit diuine Bonté3 uous rueille continuer 3 e> donner la grâce pu
rement O* fiwi ci ement le foufienir3 reprefienter deffendre 3 à ΐ exaltation de fia gloire^ entretenement delà uraye Religion, repos de и о fire peuple 3 immortalité deuosuertus
DE VOSTRE MAIESTE,
Le tres-humble & tres-obeyffane
fubject & feruiteur,
PHILIBERT DE L’ORME.
monseignevr,
Ce n eft pas mon deffein de tafeher a recognoiftre 3 par la prier e que ie uous fais d’accepter cette împrefifion 3 les grands O figna
le^ feruices quont rendu и os lllufires oAncefires d toutes la France, e> particulièrement a cette rProuince 3 O que uous conti
nues^ de leur rendre comme heritier de leurs ùertus& digne fucceffeurde leurs hauts employs s puifique ce petit prefent ( tant s en faut quil puiffe rien adjoufier à uoftre gloire ) en empruntera pour fi faire efclater par
tout le monde. Mais comme les grands Grinces fie font fouuent pleus en la conuerfation de ceux qui ont excellé en quelque An pour méchanique quil fuß> O que tun de nos Roys ne /efi pas defdaigné de s’entretenir familièrement auec Ifidutkeur de ce Traitté
agreer la dédicace de cét ouurage, dans la pratique duquel tous les plus fiorijfdnsEftais ont laijfié font encor paroi fire leur magnificence s l’ay creu3 MONSEIGNEVR 3 que
uous ne refuferesς pas la grâce à cette lmpreffion de luy permettre quelle emprunte uoflrc nom 3 pour fur la uigueur de fies aifles uoler par toute U terre 3 y apprendre aux peuples à bafiir des Temples a uoftre memoire3& fiur faire cognoijlre que ie firay toute ma uie,
DV ROY EN SES CONSEILS D’ESTAT ET PRIVE ,
MON SEIGNEVR,
en confufion O perdition. Donc vous uoye^3 S IRE 3 comme la diuine Bonté ‘vous tient la main 3 e> donne toutes chofes rutiles O profitables, tant drvous qua uoftrépeu* ple : une mère 3 en laquelle reluit la fagejfie d’Hefi er 3 la magnanimité de ludit h, £> la prit, dence de cefietant bonne <&· tant renommée Mere de S. Louys3un deuos ancefires ùnpredecejfieurs. Il ‘vousdonne pareillement dcsrPnncesqui ‘vous peuuetit fieruir dexemple
miroir 3 fage s comme un Augufie 3 belliqueux comme un Ce far 3 heureux comme un
eAlexandre, tous bien aduifieî^, e> defirans uoftre grandeur 3 auec ΐentretenementdeuti* fire Royaume en paix & uraye Religion, fiue refte-il 3 SIRE 3 finon louer Dieu e> le re-, mercier de tant de biens qu il uous enuoye £> diftribué,uoire en telle abondance que chacun croit qu il и eut faire quelque grande œuure en uous. Mais entre v ne infinité dexcellence sx lefiquelles il uous donne, nousauons en admiration, que fiuoflre tres-honnoré Tere о Sei
gneur a efié bon uoire la bonté me fine 3 aymant fion peuple O* faifiant bien aux hommes qui le meritoient s uous monflre\3par imitation de fies uertus, efire fion legitimefiis&uray heritier. Et quant d cefie mienne œuure, que ie uousprefente en toute humilité3 faut que ie confiejfie 3 SIRE 3 que s il y a quelque chofie de bien3 çe nefi de moy 3 ains de U grâce de Dieu 3fiçachant tres-bien 3 que de moy ie ne puis inuenter3 excogiter ou faire chofe quelle que
elle foitfans efirepreuenu de luy. Et d autant que la Majefié du fieu Roy prenait un finvulier plaifir<& contentement d cçfie.ArchiteElure, e> queplufieuts fois de fia propre bonté
uolonté, il men ternit propos auec admiration de ΐ artifice qui y efi : de forte quil me commanda en faire l’expérience enfin ch afieau3 e> le и о fire. Cela3 S ÎRE3 me faitpenfir que
ladite înuention ne fera moins aymée de uous quelle a efié de luy. Vous fuppliant derechef tres-humblement 3 SÎRE3 fi tay pris la hardiejfie de publier le pre fin t œuure fous uoftre nomd €> fauuegarde de uoftre Majefté3 ne le trouuer manuais3,<& uousperfuader que ie léay fait3
me confiant que tout ainfique uous aymescyvertu vous la prendres^en protection. Suppliant ΐ Omnipotent, Dieu de tout bien 3 toute confiolation & mifericorde 3 fiul Créateur de toutes chofes3 qui fçait donner les grâces où il luy plaifi3 quil uousuueille départir la figefifide Salomon3 la magnanimité de Charlemagne 3 un de y os predecejfiurs 3 la dextérité de Cefar3 la force de Sanfin, le fçauoir de Platon 31 éloquence de Cicéron , la prudence à Aaron 3 la confiance de Socrates 3 U fihcité d’Augufie 3 auec accroijfement d’aage 3 accroijfement de
toutes grâces &* uertus, à fin honneur 3 O reposnon feulement de rofire France 3 mais de toute la C hrefiienté s de laquelle vous &· vos predeffeurs3jufquesicy3 portes^ le nom de Trefchreihen. Le quel3 Dieu parfit diuine Bonté3 uous rueille continuer 3 e> donner la grâce pu
rement O* fiwi ci ement le foufienir3 reprefienter deffendre 3 à ΐ exaltation de fia gloire^ entretenement delà uraye Religion, repos de и о fire peuple 3 immortalité deuosuertus
DE VOSTRE MAIESTE,
Le tres-humble & tres-obeyffane
fubject & feruiteur,
PHILIBERT DE L’ORME.
monseignevr,
Voftre tres-bumble & tresobeyffant feruiteur,
D. FERRAND.
Ce n eft pas mon deffein de tafeher a recognoiftre 3 par la prier e que ie uous fais d’accepter cette împrefifion 3 les grands O figna
le^ feruices quont rendu и os lllufires oAncefires d toutes la France, e> particulièrement a cette rProuince 3 O que uous conti
nues^ de leur rendre comme heritier de leurs ùertus& digne fucceffeurde leurs hauts employs s puifique ce petit prefent ( tant s en faut quil puiffe rien adjoufier à uoftre gloire ) en empruntera pour fi faire efclater par
tout le monde. Mais comme les grands Grinces fie font fouuent pleus en la conuerfation de ceux qui ont excellé en quelque An pour méchanique quil fuß> O que tun de nos Roys ne /efi pas defdaigné de s’entretenir familièrement auec Ifidutkeur de ce Traitté
agreer la dédicace de cét ouurage, dans la pratique duquel tous les plus fiorijfdnsEftais ont laijfié font encor paroi fire leur magnificence s l’ay creu3 MONSEIGNEVR 3 que
uous ne refuferesς pas la grâce à cette lmpreffion de luy permettre quelle emprunte uoflrc nom 3 pour fur la uigueur de fies aifles uoler par toute U terre 3 y apprendre aux peuples à bafiir des Temples a uoftre memoire3& fiur faire cognoijlre que ie firay toute ma uie,
A MESSIRE
IEAN LOVYS DE FAVCON, CHEVALIER, SEIGNEVR DE RIS,
CHARLEVAL, &c. CONSEILLER ORDINAIRE
DV ROY EN SES CONSEILS D’ESTAT ET PRIVE ,
Et Premier President en fon Parlement
de Normandie.
MON SEIGNEVR,