les malades, el à agir comme moyen préservatif sur ceux qui sont bien portants.
Les matériaux de cette villa sont le fer, le ciment armé, le bois, le liège, sans compter le matelas d’air interposé dans sa double muraille; tous éléments salubres, à l’abri de l’humidité, et d’une durée qu’on peut rendre aujourd’hui presque indéfinie.
Pour obtenir les résultats désirés, les auteurs ont construit une plate-forme en fer, tournant sur billes et portant à la partie inférieure de la périphérie un rail qui peut rouler sur des billes dont l’axe repose sur un support fixe. La rotation de cette plate-forme peut être obtenue de diverses façons, notamment à l’aide d’un pignon dont l’axe est monté sur la plate forme et engrène avec une denture circulaire fixe.
Le pignon est mû par un moteur mécanique, humain ou animal.
Un appareil central fixe, autour duquel tourne l’édifice qui repose sur la plate-forme, permet l’introduction de l’eau, du gaz, de l’électricité pour l’usage intérieur de la maison et aussi la sortie des vidanges et des eaux usées qui sont dirigées vers l’égout ou à une fosse fixée en dehors delà villa.
La coupe ci-jointe permettra de comprendre plus facilement la description que nous donnons de cette originale construction.
— Dans la grande nef, côté des Champs-Elysées, se trouve la très importante exposition de MM. Boulengcr et Cie.
Plusieurs stands sont décorés des produits fabriqués par eux, à la faïencerie de Choisy-le-Roi, ou la tuilerie de Vitry-sur-Seine ou par ceux dont ils ont le dépôt, comme les carrelages de Paray-le-Monial, et les filtres Chamberland.
Cette maison nous présente aussi des installations complètes de luxe et ordinaires, de salles de bains, cabinets de toilette, water-closels, etc.
— Quand nous avons parlé du stand de MM. Parceint, dans notre dernier compte rendu nous aurions dû mentionner dans cette exposition, le système pratique de M. G. Michel pour suspendre les ustensiles de cuisine. Il se compose d’une tringle fixée sur des supports, et sur laquelle coulissent des crochets mobiles que l’on peut distancer à volonté et suivant les besoins. L’appareil est d’un entretien facile et d’une grande simplicité.
— Signalons en passant les Enduits Candelot, depuis longtemps employés par les constructeurs, et l hydrofuge L. IL, produit très fluide, contre l’humidité des murs.
— Nous avons eu l’occasion déjà de parler du chauffe-bain la Parisienne de la maison Parceint. Nous en avons vu un autre de construction simple, élégante et robuste « L’Étoile, » dont l’emploi ne constitue aucun danger, puis
que, la veilleuse étant préalablement allumée, la combustion en grand du gaz el l’introduction d’eau sont intimement liés à la manœuvre du robinet placé sur le côté de l’appareil ; d’un volume restreint, comme on peut le voir sur notre gra
vure, l’appareil peut facilement trouver place dans un cabinet de toilette, et partout où un besoin répété d’une faible quantité d’eau chaude sera nécessaire. (Voir ci contre).
— La SociéLé anonyme des établissements métallurgiques A . Durenne, expose, parmi les nombreux produits de sa fabrication, un appareil de chauffage La Récupératrice.
Jusqu’ici nous avions connu les cheminées ordinaires sans appareil d’aucune sorle et les poêles à combustion lente.
Les unes fournissent un chauffage insuffisant et coûteux, les autres ne sont pas exempts de danger. La Récupératrice
paraît remplir le double avantage d’être hygiénique et de fournir comme les poêles en fonte une quantité très suffisammentéconomiquede chaleur pour les combustibles employés.
La caractéristique de cet appareil, c’est qu’il porte avec lui son système de récupération à contact direct avec la masse ignée, composé de doux joues amenant l’air froid à la partie inférieure de la pièce, et d’une batterie de tubes d’une forme utilisant bien la chaleur rayonnante et ascendante.
Dans ces tubes passe l’air froid qui, réchauffé, monte dans une sorte de boîte sur laquelle viennent se greffer des bouches envoyant l’air chaud dans la pièce; ces bouches de cha
leur peuvent très facilement pivoter pour baisser la trappe de la cheminée et allumer ou aviver le feu.
Ajoutons que la Récupératrice est d’un joli aspect et d’un prix peu élevé.
— Disons quelques mots en terminant du Rideau à rafraîchir, dont M. A. Duclos est le constructeur.
Plus à craindre les grandes chaleurs qui pénètrent les appartements, par l’emploi de ce rideau en toile métallique élamée, ou en tulle ordinaire, tulle grec ou liberty, lequel se pose partout où l’on peut amener l’eau et l’écouler. Une installation est faite au buffet de l’Exposition, et il est facile de se rendre compte de la simplicité de la pose, ainsi que des
avantages que peut donner ce rideau qui, tout en diminuant la température par une légèrejévaporation de l’eau qui coule sur ses deux faces, produit encore des effets lumineux agréables à voir.
La consommation d’eau est au maximum de 0 fr 10 par heure pour une largeur de 1 mètre sur n’importe quelle hauteur, en comptant le prix du mètre cube à 0 fr. 35. Il est certain que les restaurants, cafés, maisons particulières,
n’hésiteront pas devant une si petite dépense, pour atténuer les inconvénients d’une trop grande température.
Quand il a raison, il faut donner raison à M. André Jlallays; on n en a ensuite que davantage le droit de lui donner tort quand il a tort.
Il n’y a pas longtemps qu’il s’élevait contre le projet de restauration qu’en haut lieu on serait, paraît-il, fort tenté d’adopter pour le château de Saumur. Celui-ci est effective
ment quelque peu délabré, bien que sa superbe silhouette produise encore un fort bel effet sur la hauteur qu’il domine.
Ce château-forteresse a eu des malheurs, comme la plupart de ses congénères; il a subi, naturellement, des sièges et des assauts qui n’ont certainement pas contribué a une parfaite conservation.
Appareil de chauffe bain.
Les matériaux de cette villa sont le fer, le ciment armé, le bois, le liège, sans compter le matelas d’air interposé dans sa double muraille; tous éléments salubres, à l’abri de l’humidité, et d’une durée qu’on peut rendre aujourd’hui presque indéfinie.
Pour obtenir les résultats désirés, les auteurs ont construit une plate-forme en fer, tournant sur billes et portant à la partie inférieure de la périphérie un rail qui peut rouler sur des billes dont l’axe repose sur un support fixe. La rotation de cette plate-forme peut être obtenue de diverses façons, notamment à l’aide d’un pignon dont l’axe est monté sur la plate forme et engrène avec une denture circulaire fixe.
Le pignon est mû par un moteur mécanique, humain ou animal.
Un appareil central fixe, autour duquel tourne l’édifice qui repose sur la plate-forme, permet l’introduction de l’eau, du gaz, de l’électricité pour l’usage intérieur de la maison et aussi la sortie des vidanges et des eaux usées qui sont dirigées vers l’égout ou à une fosse fixée en dehors delà villa.
La coupe ci-jointe permettra de comprendre plus facilement la description que nous donnons de cette originale construction.
— Dans la grande nef, côté des Champs-Elysées, se trouve la très importante exposition de MM. Boulengcr et Cie.
Plusieurs stands sont décorés des produits fabriqués par eux, à la faïencerie de Choisy-le-Roi, ou la tuilerie de Vitry-sur-Seine ou par ceux dont ils ont le dépôt, comme les carrelages de Paray-le-Monial, et les filtres Chamberland.
Cette maison nous présente aussi des installations complètes de luxe et ordinaires, de salles de bains, cabinets de toilette, water-closels, etc.
L’ensemble de l’exposition est très décoratif.
— Quand nous avons parlé du stand de MM. Parceint, dans notre dernier compte rendu nous aurions dû mentionner dans cette exposition, le système pratique de M. G. Michel pour suspendre les ustensiles de cuisine. Il se compose d’une tringle fixée sur des supports, et sur laquelle coulissent des crochets mobiles que l’on peut distancer à volonté et suivant les besoins. L’appareil est d’un entretien facile et d’une grande simplicité.
— Signalons en passant les Enduits Candelot, depuis longtemps employés par les constructeurs, et l hydrofuge L. IL, produit très fluide, contre l’humidité des murs.
— Nous avons eu l’occasion déjà de parler du chauffe-bain la Parisienne de la maison Parceint. Nous en avons vu un autre de construction simple, élégante et robuste « L’Étoile, » dont l’emploi ne constitue aucun danger, puis
que, la veilleuse étant préalablement allumée, la combustion en grand du gaz el l’introduction d’eau sont intimement liés à la manœuvre du robinet placé sur le côté de l’appareil ; d’un volume restreint, comme on peut le voir sur notre gra
vure, l’appareil peut facilement trouver place dans un cabinet de toilette, et partout où un besoin répété d’une faible quantité d’eau chaude sera nécessaire. (Voir ci contre).
— La SociéLé anonyme des établissements métallurgiques A . Durenne, expose, parmi les nombreux produits de sa fabrication, un appareil de chauffage La Récupératrice.
Jusqu’ici nous avions connu les cheminées ordinaires sans appareil d’aucune sorle et les poêles à combustion lente.
Les unes fournissent un chauffage insuffisant et coûteux, les autres ne sont pas exempts de danger. La Récupératrice
paraît remplir le double avantage d’être hygiénique et de fournir comme les poêles en fonte une quantité très suffisammentéconomiquede chaleur pour les combustibles employés.
La caractéristique de cet appareil, c’est qu’il porte avec lui son système de récupération à contact direct avec la masse ignée, composé de doux joues amenant l’air froid à la partie inférieure de la pièce, et d’une batterie de tubes d’une forme utilisant bien la chaleur rayonnante et ascendante.
Dans ces tubes passe l’air froid qui, réchauffé, monte dans une sorte de boîte sur laquelle viennent se greffer des bouches envoyant l’air chaud dans la pièce; ces bouches de cha
leur peuvent très facilement pivoter pour baisser la trappe de la cheminée et allumer ou aviver le feu.
Ajoutons que la Récupératrice est d’un joli aspect et d’un prix peu élevé.
— Disons quelques mots en terminant du Rideau à rafraîchir, dont M. A. Duclos est le constructeur.
Plus à craindre les grandes chaleurs qui pénètrent les appartements, par l’emploi de ce rideau en toile métallique élamée, ou en tulle ordinaire, tulle grec ou liberty, lequel se pose partout où l’on peut amener l’eau et l’écouler. Une installation est faite au buffet de l’Exposition, et il est facile de se rendre compte de la simplicité de la pose, ainsi que des
avantages que peut donner ce rideau qui, tout en diminuant la température par une légèrejévaporation de l’eau qui coule sur ses deux faces, produit encore des effets lumineux agréables à voir.
La consommation d’eau est au maximum de 0 fr 10 par heure pour une largeur de 1 mètre sur n’importe quelle hauteur, en comptant le prix du mètre cube à 0 fr. 35. Il est certain que les restaurants, cafés, maisons particulières,
n’hésiteront pas devant une si petite dépense, pour atténuer les inconvénients d’une trop grande température.
A. L. R.
LE CHATEAU DE SAUMUR
Quand il a raison, il faut donner raison à M. André Jlallays; on n en a ensuite que davantage le droit de lui donner tort quand il a tort.
Il n’y a pas longtemps qu’il s’élevait contre le projet de restauration qu’en haut lieu on serait, paraît-il, fort tenté d’adopter pour le château de Saumur. Celui-ci est effective
ment quelque peu délabré, bien que sa superbe silhouette produise encore un fort bel effet sur la hauteur qu’il domine.
Ce château-forteresse a eu des malheurs, comme la plupart de ses congénères; il a subi, naturellement, des sièges et des assauts qui n’ont certainement pas contribué a une parfaite conservation.
Appareil de chauffe bain.