en saillie. La balustrade, formant acrotère, est d’une jolie facture; sa simplicité fait ressortir les motils d extrémité qui, avec les portes monumentales en retour, ne manquent pas dʼun certain caractère.
Nous avons adressé des compliments à M. Guidi, l’architecte. Nous devons des félicitations au propriétaire, qui désire que la façade de son garage demeure une œuvre architecturale. Le directeur-administrateur de l’Auto-Palace de Florence
veut, en effet, que sa maison soit une œuvre d art, en même temps qu’un établissement industriel. L un, en eilet, nʼempêche pas l’autre, et réciproquement. Mais combien de com
merçants raisonnent ainsi? Ils sont légion ceux qui, les
travaux livrés, l’architecte parti, violent l’œuvre de l artiste et la souillent en y apposant des panneaux grotesques, des a fi
ches ridicules ou des enseignes inutiles, qui dégradent lʼeffet général et nuisent à l’ensemble. M. Nagliati est à Florence, une de ces villes italiennes où les œuvres d’art, les statues et les monuments sont nombreux; il veut que sa construction lasse, elle aussi, une bonne impression aux voyageurs, aux touristes qui viennent le visiter avec leurs machines.
Mais, en France, nous avons également des chefs-dʼœuvre un peu partout; les industriels et les commerçants ont aussi de forts belles façades à préserver sur leurs maisons, ils devraient bien suivre lʼexemple du propriétaire de Auto- Palace de Florence. Le Touring-Club, qui a fait tant de choses utiles, ne pourrait-il pas prendre sous sa protection les jolies façades des maisons de nos villes françaises? Il agirait uti
lement. nensons-nous, sur certains industriels, dont les
hôteliers, et ce serait déjà beaucoup si les théâtres, casinos, restauranls et hôtels, ainsi que les garages d’autos et les fabricants de bicyclettes, consentaient à nous montrer, vierges de tout affichage ridicule, les façades de leurs maisons, lorsque celles-ci ont une valeur réelle. Lʼaspect de nos villes de province, et même celui de Paris, ne pourrait quʼy gagner.
Mais, après cette longue parenthèse, utile néanmoins, revenons au garage et entrons dans l Auto-Palace. Nous pénétrons par la porte centrale, sur la via Ponte alle Mosse, après avoir visité, à gauche, un vaste magasin d’exposition,
et, à droite, un autre magasin de même dimension (16 mètres sur 6 mètres) pour la vente des pièces de rechange et des accessoires. Sous le porche, de chaque côté, deux arrièremagasins et des salons, où les visiteurs et les propriétaires d’autos peuvent attendre confortablement que les voitures soient lavées, réparées et ravitaillées.
Nous entrons ensuite dans une immense cour couverte, parfaitement éclairée, qui mesure environ 40 mètres sur 30 mètres, dont la surface est donc de 1.200 mètres carrés.
Cent voitures y sont à l aise et peuvent évoluer sans se gêner les unes les autres. Tout autour de celte grand cour, il a été
disposé 20 chambres, ou boxes, servant aux réparations des voitures.
Sur la droite, un dégagement, suivi d’un couloir, donne accès à un atelier de réparations, vaste local de 16 mètres sur 6 mètres, suivi d’une autre salle de 12 mètres sur 7 mètres en réduite, où se fait la peinture et le vernissage des voitures
L’Auto-Palace de Florence. — Architecte: M. Italo Guidi.
Nous avons adressé des compliments à M. Guidi, l’architecte. Nous devons des félicitations au propriétaire, qui désire que la façade de son garage demeure une œuvre architecturale. Le directeur-administrateur de l’Auto-Palace de Florence
veut, en effet, que sa maison soit une œuvre d art, en même temps qu’un établissement industriel. L un, en eilet, nʼempêche pas l’autre, et réciproquement. Mais combien de com
merçants raisonnent ainsi? Ils sont légion ceux qui, les
travaux livrés, l’architecte parti, violent l’œuvre de l artiste et la souillent en y apposant des panneaux grotesques, des a fi
ches ridicules ou des enseignes inutiles, qui dégradent lʼeffet général et nuisent à l’ensemble. M. Nagliati est à Florence, une de ces villes italiennes où les œuvres d’art, les statues et les monuments sont nombreux; il veut que sa construction lasse, elle aussi, une bonne impression aux voyageurs, aux touristes qui viennent le visiter avec leurs machines.
Mais, en France, nous avons également des chefs-dʼœuvre un peu partout; les industriels et les commerçants ont aussi de forts belles façades à préserver sur leurs maisons, ils devraient bien suivre lʼexemple du propriétaire de Auto- Palace de Florence. Le Touring-Club, qui a fait tant de choses utiles, ne pourrait-il pas prendre sous sa protection les jolies façades des maisons de nos villes françaises? Il agirait uti
lement. nensons-nous, sur certains industriels, dont les
hôteliers, et ce serait déjà beaucoup si les théâtres, casinos, restauranls et hôtels, ainsi que les garages d’autos et les fabricants de bicyclettes, consentaient à nous montrer, vierges de tout affichage ridicule, les façades de leurs maisons, lorsque celles-ci ont une valeur réelle. Lʼaspect de nos villes de province, et même celui de Paris, ne pourrait quʼy gagner.
Mais, après cette longue parenthèse, utile néanmoins, revenons au garage et entrons dans l Auto-Palace. Nous pénétrons par la porte centrale, sur la via Ponte alle Mosse, après avoir visité, à gauche, un vaste magasin d’exposition,
et, à droite, un autre magasin de même dimension (16 mètres sur 6 mètres) pour la vente des pièces de rechange et des accessoires. Sous le porche, de chaque côté, deux arrièremagasins et des salons, où les visiteurs et les propriétaires d’autos peuvent attendre confortablement que les voitures soient lavées, réparées et ravitaillées.
Nous entrons ensuite dans une immense cour couverte, parfaitement éclairée, qui mesure environ 40 mètres sur 30 mètres, dont la surface est donc de 1.200 mètres carrés.
Cent voitures y sont à l aise et peuvent évoluer sans se gêner les unes les autres. Tout autour de celte grand cour, il a été
disposé 20 chambres, ou boxes, servant aux réparations des voitures.
Sur la droite, un dégagement, suivi d’un couloir, donne accès à un atelier de réparations, vaste local de 16 mètres sur 6 mètres, suivi d’une autre salle de 12 mètres sur 7 mètres en réduite, où se fait la peinture et le vernissage des voitures
L’Auto-Palace de Florence. — Architecte: M. Italo Guidi.