supérieures: la nécessité de conserver une œuvre architecturale digne d’intérêt par exemple.
Or, nous ne voyons pas qu’en pareil cas la Ville hésite beaucoup, ni consente souvent à la moindre déviation de ses rectilignes tracés. On trouverait bien extraordinaire quʼelle devînt tout à coup si jalouse de créer de géométriques pendants à de très vulgaires bâtiments.
Sans plus discuter, pour ni contre, voici la proposition elle-même:
« Le Conseil,
« Vu la proposition de M. Adolphe Chérioux,
« Délibère:
« Article premier. — L Administration est invitée à ne proposer à l avenir l ouverture de voies nouvelles qu’autant que ces voies auront une largeur de 18 mètres, cette largeur ne pouvant en aucun cas être réduite à moins de 15 mètres.
« Art. 2. — Les pans coupés établis sur ces voies devront mesurer de 5 à 8 mètres.
« Art. 3. — Ces dimensions s’appliqueront également aux pans coupés qui seront exécutés à la suite d élargissement de rue ou de rectification d’alignement. « Paris, le 6 juillet 1907.
« Siqné: Adolphe Chérioux. » ÉCOLE DES BEAUX-ARTS
RENDU DE PREMIÈRE CLASSE
Un bon titre, c’est souvent la moitié du succès d’une pièce ou d’un livre. Un bon sujet de concours, c’est son succès même: succès en loge d’abord, et succès à la salle Melpomene.
Nous pourrions encore ajouter « succès de librairie » si les programmes se vendaient comme les livres; càr, lorsque nous nous présentâmes au secrétariat de l’Ecole pour demander un exemplaire de celui qui nous intéresse actuellement, il nous fut répondu qu’ils étaient tous épuisés! Heureusement, il y avait encore les ateliers; celui de Paulin était le plus près de nous et, effectivement, nous y trouvâmes un, le seul qui y existait, mais à quelle dure condition nous le remit-on! il faut
en échange, nous déclare son heureux propriétaire, que la Construction Moderne me mentionne dans ses colonnes (! ) — Une réclame pour si peu de chose!
Enfin, puisque nous l’avons promis, nous nous exécutons; mais que M. Loisel sache qu’à la première occasion — une mauvaise composition de sa part, par exemple — nous prendrons notre revanche...
Voyons donc ce programme qui nous a coûté si cher. Il porte le titre: Un Théâtre en plein air.
M. J. Guadet ayant assisté probablement à une deces l êtes théâtrales qui furent organisées dernièrement à Orange, à Champigny-la-Bataille, à Bussang, à Bagnères-de-Luchon, à Béziers, etc., estime sans doute que les quelques gradins de gazon qui ornent ces théâtres, ne méritent pas le nom superbe de Théâtre de la Nature qu’ils portent. Il veut un théâtre s’har
monisant avec la grandeur et la sincérité de la nature, avec ses vraies forêts et ses montagnes, avec la lumière du soleil, avec la mer et le ciel, sans toutefois s’inspirer trop de la conception antique. Ce serait, dit-il, un contresens de renouveler le théâtre des anciens avec sa presque complète unifor