desservi par des escaliers nombreux et faciles, de larges circulations, des vestiaires, cabinets d’aisance. Les circulations serviront de promenoirs pendant les entrʼactes; pas de foyers. L’évacuation du public devra se faire avec ordre et aussi rapidement que possible.
—Partie des artistes. La scène, largement ouverte surla salle, sera peu profonde par rapport à sa largeur. Elle comportera peu de décors et de machinerie; sa situation ne permet pas les
manœuvres par les dessous, mais elle pourra avoir un rang de ponts de service et un gril, cachés au public et abrités par une toiture. Pas de décors sous les ponts de service latéraux. En avant de la scène, et en partie engagé sous le proscenium, un orchestre de musiciens (installation mobile).
Dans un bâtiment clos et couvert contigu à la scène et en plusieurs étages: concierge; administration, trois ou quatre
pièces; foyers pour les artistes, les choristes, la danse, le figuration, les instruments d’orchestre, etc. Vingt à trente loges d’artistes individuelles, quelques loges indivises.
Dépôt de costumes, accesoires, armes, meubles, etc Dépendances diverses. Enfin, le terrain de ce théâtre, élevé dans le midi et isolé de toute parts, ne devait pas excéder cent mètres dans sa plus grande dimension.
Ce beau programme a réuni exactement 109 concurrents dont 68 furent récompensés. Trois ateliers eurent l’honneur de se voir attribuer une première médaille. M. Wynkopp (atelier Bernier) a été classé en tête. Cet heureux lauréat est le prix dʼAmérique de lʼannée dernière; on sait que tous les ans, celui qui est
ainsi désigné à la suite de concours rentre à l’École des Beaux- Arts de Paris, comme élève de premiere classe. Nos lecteurs pourront voir dans ces pages la reproduction fidèle de sa com
position et se rendre facilement compte du talent qui y a été dépensé par ce brillant élève.
En laissant de côté le plan qui est très ingénieusement agencé, nos regards sont séduits par ses deux façades, surtout celle de la scène qui est un morceau d’architecture remar
quable et émouvante de vérité, de distinction et de beauté expressive. La destination n’a rarement été mieux accusée dans un édifice. Un caractère spécial, issu d’un souci de concordance avec le cadre de la nature, donne, par surcroît, à cette œuvre une note fort réussie.
C’est bien un théâtre en plein air, tel que M. Guadet le désirait, pensons-nous.
A. Gelbert.
PLANCHES 16, 17 ET 18
L’important travail de restauration du château de Kerjean, exposé par M. Chaussepied, architecte à Quimper, au dernier salon, a mérité à son auteur une médaille de première classe.
Nous publions cette œuvre dans le présent numéro, avec
quelques renseignements fournis par l’auteur lui-même et réunis dans une petite brochure sur le château de Kerjean.
— Dans le nord de la Bretagne, de Brest à Saint-Pol de Léon, on rencontre un certain nombre de vieux châteaux et d’anciens
—Partie des artistes. La scène, largement ouverte surla salle, sera peu profonde par rapport à sa largeur. Elle comportera peu de décors et de machinerie; sa situation ne permet pas les
manœuvres par les dessous, mais elle pourra avoir un rang de ponts de service et un gril, cachés au public et abrités par une toiture. Pas de décors sous les ponts de service latéraux. En avant de la scène, et en partie engagé sous le proscenium, un orchestre de musiciens (installation mobile).
Dans un bâtiment clos et couvert contigu à la scène et en plusieurs étages: concierge; administration, trois ou quatre
pièces; foyers pour les artistes, les choristes, la danse, le figuration, les instruments d’orchestre, etc. Vingt à trente loges d’artistes individuelles, quelques loges indivises.
Dépôt de costumes, accesoires, armes, meubles, etc Dépendances diverses. Enfin, le terrain de ce théâtre, élevé dans le midi et isolé de toute parts, ne devait pas excéder cent mètres dans sa plus grande dimension.
Ce beau programme a réuni exactement 109 concurrents dont 68 furent récompensés. Trois ateliers eurent l’honneur de se voir attribuer une première médaille. M. Wynkopp (atelier Bernier) a été classé en tête. Cet heureux lauréat est le prix dʼAmérique de lʼannée dernière; on sait que tous les ans, celui qui est
ainsi désigné à la suite de concours rentre à l’École des Beaux- Arts de Paris, comme élève de premiere classe. Nos lecteurs pourront voir dans ces pages la reproduction fidèle de sa com
position et se rendre facilement compte du talent qui y a été dépensé par ce brillant élève.
En laissant de côté le plan qui est très ingénieusement agencé, nos regards sont séduits par ses deux façades, surtout celle de la scène qui est un morceau d’architecture remar
quable et émouvante de vérité, de distinction et de beauté expressive. La destination n’a rarement été mieux accusée dans un édifice. Un caractère spécial, issu d’un souci de concordance avec le cadre de la nature, donne, par surcroît, à cette œuvre une note fort réussie.
C’est bien un théâtre en plein air, tel que M. Guadet le désirait, pensons-nous.
A. Gelbert.
Restauration du Château de Kerjean
(FINISTÈRE)
PLANCHES 16, 17 ET 18
L’important travail de restauration du château de Kerjean, exposé par M. Chaussepied, architecte à Quimper, au dernier salon, a mérité à son auteur une médaille de première classe.
Nous publions cette œuvre dans le présent numéro, avec
quelques renseignements fournis par l’auteur lui-même et réunis dans une petite brochure sur le château de Kerjean.
— Dans le nord de la Bretagne, de Brest à Saint-Pol de Léon, on rencontre un certain nombre de vieux châteaux et d’anciens