des miracles » de la place Voltaire (à Lyon), qu’on avait réédifiés tout à côté.
« Il convient de dire pourtant que lʼadmiration des visiteurs était surtout capti
vée et retenue par l’annonce de superbes promesses: la
maison ainsi construite, ainsi comprise, aménagée et ornée, ne devait coûter que 10. 000 fr.;
c’était vraiment une maison miraculeuse. Rien n’y manquait: les élégants volets à
enroulement, les planchers hygiéniques d’une maison de Bourges, les peintures au Ripolin, le toiten fibro-ciment,
la fosse d’aisance sceptique à transformation — grâce aux microbes aérobies — des matières fécales, en une eau si pure qu’on y élevait des cyprins dorés et d’autres remarquables poissons rouges.
« Dans ces maisons, on n’a­ vait pas omis non plus le four
neau de cuisine donnant, par un bouilleur, l’eau chaude au cabinet de toilette et ventilant par un ingénieux dispositif la cuisine un peu étroite, mais merveilleusement agréable et claire.
« La villa de notre confrère, M. Bouilhères, était particu
lièrement artiste et parfaite.
R y avait une innovation fort intéressante que nous signalons au point de vue hygiénique: la fosse d’aisance
était pourvue du « récepteur Burelle » qui était relié aux usines de la Mouche. En ou
vrant un simple robinet, la fosse se vidait en une minute par le vide, la dépression n’étant que de 50 centimètres
de mercure et l’usine étant distante de 3. 350 mètres. En plus, un branchement permettait d’utiliser le vide obtenu à l’usine pour le net
toyage de la maison. Grâce au système Cleaner que les Lyonnais voient fonctionner maintenant un peu partout, l’en
lèvement des poussières par ce système est chose connue. Il y a lieu simplement de féli
citer l’architecte et lʼingénieur qui ont su user si intelligem