ment des ressources nouvelles qu’on mettait à leur service pour la satisfaction d un aussi important besoin.
« Dans l’une et l’autre des villas présentées à l’Expo
sition d’hygiène et offertes à la con voitise des visiteurs, on s’était évertué à employer le plus possible les «matériaux nouveaux»,
dont plusieurs sont loin de valoir les matériaux dont on est accoutumé de se servir et qui sont aussi d’un prix bien moins élevé.
« Quelques-uns sont cependant fort intéressants et demanderaient mieux qu’une mention: tels sont
les excellents produits de la maison Brousse, parmi
lesquels il faut d’abord citer les briques de liège légères et isolantes, le carton feutre asphalté et le « lithoxyle ou pierre de bois » qui donne des par
quets, des dallages et des revêtements sans joints, d’un poli parfait et qui sont économiques.
« On a aussi employé certains matériaux d’une façon curieuse mais peu logique. On sait, par exemple, que
l’amiante est un calorifuge énergique qui ne permet pas facilement à la chaleur de le traverser. Ce corps et tous ceux qui, pareillement, semblent imper
méables au rayonnement calorique sont dits « athermanes ». La laine et les fourrures jouissent de cette propriété. Pictet a montré
que pour des températures inférieures à — 70° la plu
part de ces corps athermanes perdent leurs pro
priétés et deviennent « diathermanes ». On ne réussit à conserver l’air liquide qu’en l’enfermant dans des vases à doubles parois entre
lesquels on a fait le vide et dont la surface est argentée.
Ces mêmes vases peuvent être employés à garder les liquides très chauds, puis