pour le fìbro-ciment, de 46, 4 pour lʼardoise, de 58, 2 pour la tuile. Mais ces calculs ne tiennent pas compte de tous les éléments du problème. »
sible, le meilleur marché possible et promettant la plus grande moralité possible pour ses habitants — (il est facile de
démontrer la « moralité » du logement plus confortable et l’influence qu’exerce le logement sur la mentalité et sur le cœur de celui qui l’occupe) — seront obtenus par les maisons destinées à être des ruches nombreuses, mais agréables, mais hygiéniques et élégantes quoique simples et robustes dans tous leurs détails et toutes leurs parties.
C’est en s’inspirant de cette idée directrice que furent créées, à Lyon, les maisons ouvrières de M. Mangi ni; ces maisons
n’avaient aucune prétention à 1 hygiène scientifique non plus d’ailleurs qu’à réaliser l’œuvre d’art.
De cette double préoccupation, la première surtout, a conduit les frères de Rothschild à rechercher, dans un but de socialisme vraiment humanitaire, la solution du problème du logement ouvrier par voie de groupements nombreux.
Nos lecteurs se rappellent que le concours fut à deux degrés et que le projet de M. Rey fut classé premier au concours du second degré. Tous nos confrères qui y prirent part s’évertuè
« Le projet de M. Tony Garnier, dont nous donnons deux vues, présentait cette originalité de ne laisser, à l’intérieur du triangle qu’il s’agissait de construire nul espace en forme de cour fermée. L’aération et surtout l’insolation avaient à ce point dirigé la pensée de l’architecte que toutes les dispositions intérieures leur étaient subordonnées et en étaient seulement les résultantes.
« Dans un envoi de la Villa Médicis que nous avons eu la chance de retrouver à 1ʼExposition dʼhygiène, M. Garnier avait jeté les prémisses de sa théorie de la ville moderne et de l’hy
stante pour l’éclairage et la ventilation des pièces. Toutes les baies, toutes les fenêtres des chambres, autant que possible et sauf les plus rares exceptions, s’ouvriraient au midi.
« Dans l’étude pour le groupe Rothschild, notre confrère arrivait à ce résultat par un procédé qui sembla à beaucoup une blague d’atelier, une bravade de l’opinion, une gageure. Les murs de façade et leur armature constructive se disposaienten plan, en dents de scie pour rechercher utilement et retrouver toujours le bon soleil et lui ouvrir largement ses chambres, où peut-être trouverait-on quʼil fait bien chaud pendant l’été!
« Voici d’ailleurs comment sont formulées par l’auteur les
M. Françon estime que la villa séparée ne semble pas être l’aboutissement forcé ni même rationnel de l’habitation éco
nomique. La réalisation certaine du plus grand confort pos
sible, le meilleur marché possible et promettant la plus grande moralité possible pour ses habitants — (il est facile de
démontrer la « moralité » du logement plus confortable et l’influence qu’exerce le logement sur la mentalité et sur le cœur de celui qui l’occupe) — seront obtenus par les maisons destinées à être des ruches nombreuses, mais agréables, mais hygiéniques et élégantes quoique simples et robustes dans tous leurs détails et toutes leurs parties.
C’est en s’inspirant de cette idée directrice que furent créées, à Lyon, les maisons ouvrières de M. Mangi ni; ces maisons
n’avaient aucune prétention à 1 hygiène scientifique non plus d’ailleurs qu’à réaliser l’œuvre d’art.
De cette double préoccupation, la première surtout, a conduit les frères de Rothschild à rechercher, dans un but de socialisme vraiment humanitaire, la solution du problème du logement ouvrier par voie de groupements nombreux.
Nos lecteurs se rappellent que le concours fut à deux degrés et que le projet de M. Rey fut classé premier au concours du second degré. Tous nos confrères qui y prirent part s’évertuè
rent à mettre en œuvre toutes les données à peu près certaines de la science de l’hygiène moderne.
« Le projet de M. Tony Garnier, dont nous donnons deux vues, présentait cette originalité de ne laisser, à l’intérieur du triangle qu’il s’agissait de construire nul espace en forme de cour fermée. L’aération et surtout l’insolation avaient à ce point dirigé la pensée de l’architecte que toutes les dispositions intérieures leur étaient subordonnées et en étaient seulement les résultantes.
« Dans un envoi de la Villa Médicis que nous avons eu la chance de retrouver à 1ʼExposition dʼhygiène, M. Garnier avait jeté les prémisses de sa théorie de la ville moderne et de l’hy
giène urbaine. Toutes les maisons et tous les groupes de maisons doivent avoir dans la cité modèle une orientation con
stante pour l’éclairage et la ventilation des pièces. Toutes les baies, toutes les fenêtres des chambres, autant que possible et sauf les plus rares exceptions, s’ouvriraient au midi.
« Dans l’étude pour le groupe Rothschild, notre confrère arrivait à ce résultat par un procédé qui sembla à beaucoup une blague d’atelier, une bravade de l’opinion, une gageure. Les murs de façade et leur armature constructive se disposaienten plan, en dents de scie pour rechercher utilement et retrouver toujours le bon soleil et lui ouvrir largement ses chambres, où peut-être trouverait-on quʼil fait bien chaud pendant l’été!
« Voici d’ailleurs comment sont formulées par l’auteur les