« 1° Les chambres doivent avoir au moins une fenêtre au midi (surface minimum: 2 mètres
carrés) et une autre fenêtre en plus à l’est ou à l’ouest, dans le cas où l’espace libre nord-sud est moindre de 15 mètres.
« 2° Prohibition des cours et courettes.
«3° Pas d’espace clos, si petit soit-il, sans une fenêtre de surface minimum de 2 mètres carrés.
« L’ensemble des bâtiments qui ne sont que très peu sur les bords de la rue couvre une surface au moins égale d’espaces bâtis que celle qu’on eût, obtenue en fermant les cours par des façades régulières. Le seul inconvénient que nous trou
vions à ce projet est que sans doute le rapport des locations pratiquement serait réduit de ce fait que les rez-de-chaussées ne pourraient être presque jamais utilisés à usage de magasins ou de boutiques.
« La bonne semence, si généreusement et si libéralement jetée à pleines mains par M. Garnier, devait germer sur une terre voisine. Au second degré, tous les concurrents, s’inspi
rant de ses idées, avaient supprimé les cours fermées, s’étaient inquiétés du bon éclairage et de la ventilation, et souvent on retrouvait dans leurs plans des dispositions imaginées par notre confrère. »
(. 4 suivre. ) UN GARAGE D’AUTOMOBILES
PLANCHE 24
A l’occasion de l’exposition décennale de l’automobile, qui vient d’avoir lieu au Grand Palais et à l’Esplanade des Invalides, au milieu d’une féerie d’illuminations qui a contribué à son immense succès, on a parlé chaque jour de la production et de la vente des nouvelles voitures qui remplacent dès à présent l’antique voiture de maître, ou qui deviennent la pro
priété d’une clientèle aimant à utiliser pour son plaisir ce nouveau moyen de locomotion.
Cette affluence de commandes amène nécessairement la création de nombreux garages, dont le programme tout spécial comporte, sur un grand emplacement, la remise des voitures, les ateliers de réparations, les dépôts d’ingrédients, d’essence, etc.
S’il s’agissait de construire ces garages en dehors des quartiers peu fréquentés,
le rôle de lʼarchitecte se bornerait à faire un abri confortable, avec tous les aménagements que comporte un programme de ce genre; — mais la clientèle
de l’automobile habile des quartiers gé
néralement somptueux; c’est pourquoi, des dispositions de terrains comme celui du garage que nous publions sont souvent fréquentes, et un bâtiment sur rue,
avec lʼenseigne dʼun garage, n’est que la façade, derrière laquelle se trouve la véritable construction.
Il n’est pas besoin d’entrer dans la description du plan — nos lecteurs y trouveront les indications utiles, et nos vues extérieures et intérieures bien mises en valeur par lʼar
chitecte M. P. Genuys suffiront à faire comprendre que le but proposé était de faire un garage dʼautomobiles modèle.
MONUMENT FUNÉRAIRE A ROUEN
PLANCHE 25
Le monument funéraire élevé au cimetière de Rouen à la mémoire de M. Le Teurtre, ancien maire de cette ville, est dû à la collaboration de deux jeunes artistes, MM. Umbbendstock, architecte, et Ségoffin, sculpteur, grand prix de Rome.
Ce tombeau a été étudié dans son ensemble par l architecte qui a donné à ce monument son véritable caractère, c’est-à- dire la simplicité, sans attributs inutiles, non exempte d’une certaine gravité, qui convient à l’architecture funéraire.
La sculpture représente une allégorie qui rappelle les dernières années de la vie de celui que recouvre le tombeau — et sans blesser la modestie du maître qui la sculpta, on peut dire que cette œuvre et le bas relief qui orne la partie postérieure de la stèle sont puissamment exécutés avec un talent hors de pair.
L’exécution du monument a été confiée à la maison Vienne
de Paris, entrepreneur de maçonnerie.
Plan du garage d’automobile.
carrés) et une autre fenêtre en plus à l’est ou à l’ouest, dans le cas où l’espace libre nord-sud est moindre de 15 mètres.
« 2° Prohibition des cours et courettes.
«3° Pas d’espace clos, si petit soit-il, sans une fenêtre de surface minimum de 2 mètres carrés.
« L’ensemble des bâtiments qui ne sont que très peu sur les bords de la rue couvre une surface au moins égale d’espaces bâtis que celle qu’on eût, obtenue en fermant les cours par des façades régulières. Le seul inconvénient que nous trou
vions à ce projet est que sans doute le rapport des locations pratiquement serait réduit de ce fait que les rez-de-chaussées ne pourraient être presque jamais utilisés à usage de magasins ou de boutiques.
« La bonne semence, si généreusement et si libéralement jetée à pleines mains par M. Garnier, devait germer sur une terre voisine. Au second degré, tous les concurrents, s’inspi
rant de ses idées, avaient supprimé les cours fermées, s’étaient inquiétés du bon éclairage et de la ventilation, et souvent on retrouvait dans leurs plans des dispositions imaginées par notre confrère. »
(. 4 suivre. ) UN GARAGE D’AUTOMOBILES
PLANCHE 24
A l’occasion de l’exposition décennale de l’automobile, qui vient d’avoir lieu au Grand Palais et à l’Esplanade des Invalides, au milieu d’une féerie d’illuminations qui a contribué à son immense succès, on a parlé chaque jour de la production et de la vente des nouvelles voitures qui remplacent dès à présent l’antique voiture de maître, ou qui deviennent la pro
priété d’une clientèle aimant à utiliser pour son plaisir ce nouveau moyen de locomotion.
Cette affluence de commandes amène nécessairement la création de nombreux garages, dont le programme tout spécial comporte, sur un grand emplacement, la remise des voitures, les ateliers de réparations, les dépôts d’ingrédients, d’essence, etc.
S’il s’agissait de construire ces garages en dehors des quartiers peu fréquentés,
le rôle de lʼarchitecte se bornerait à faire un abri confortable, avec tous les aménagements que comporte un programme de ce genre; — mais la clientèle
de l’automobile habile des quartiers gé
néralement somptueux; c’est pourquoi, des dispositions de terrains comme celui du garage que nous publions sont souvent fréquentes, et un bâtiment sur rue,
avec lʼenseigne dʼun garage, n’est que la façade, derrière laquelle se trouve la véritable construction.
Il n’est pas besoin d’entrer dans la description du plan — nos lecteurs y trouveront les indications utiles, et nos vues extérieures et intérieures bien mises en valeur par lʼar
chitecte M. P. Genuys suffiront à faire comprendre que le but proposé était de faire un garage dʼautomobiles modèle.
MONUMENT FUNÉRAIRE A ROUEN
PLANCHE 25
Le monument funéraire élevé au cimetière de Rouen à la mémoire de M. Le Teurtre, ancien maire de cette ville, est dû à la collaboration de deux jeunes artistes, MM. Umbbendstock, architecte, et Ségoffin, sculpteur, grand prix de Rome.
Ce tombeau a été étudié dans son ensemble par l architecte qui a donné à ce monument son véritable caractère, c’est-à- dire la simplicité, sans attributs inutiles, non exempte d’une certaine gravité, qui convient à l’architecture funéraire.
La sculpture représente une allégorie qui rappelle les dernières années de la vie de celui que recouvre le tombeau — et sans blesser la modestie du maître qui la sculpta, on peut dire que cette œuvre et le bas relief qui orne la partie postérieure de la stèle sont puissamment exécutés avec un talent hors de pair.
L’exécution du monument a été confiée à la maison Vienne
de Paris, entrepreneur de maçonnerie.
Plan du garage d’automobile.