eut-il là l’occasion de voir des dessins et des estampes que le peintre avait rapportés de ses voyages, et où étaient représentés les plus célèbres jardins de l’Italie. Ce fut chez Vouet qu’il fit la connaissance de Le Brun, avec qui, plus tard, il devait accomplir les chefs-d’œuvre de Vaux.
Après la peinture, il étudia l’architecture, on ignore sous quel maître. Il y excella : des ouvrages comme les terrasses des Tuileries, les escaliers de Chantilly ou de Versailles sont de pure architecture ; d’ailleurs
nous savons que, sur les bâtiments, Louis XIV consultait le goût de son jardinier et suivait ses conseils.
Son père demanda pour lui la survivance de sa charge de jardinier ordinaire des Tuileries, et l’obtint le 26 janvier 1638.
Sur la première partie de sa vie et ses ouvrages de jeunesse, nous ne savons presque rien. Sa réputation commence avec les travaux que Bouquet lui fît exécuter à Vaux-le-Vicomte. Comme Le Brun, comme Le Vau, comme Molière lui-même, il passa du service de Fouquet à celui de Louis XIV, On sait combien fut solide et durable sa faveur auprès du roi,
Jardins de Versailles : Parterre bas et bassin de Latone.
D’après la gravure de Pérelle.