A 1 inauguration de cette salle, quia]eu lieu la semaine dernière, M. Simyan a chaudement félicité l’architecte et ses collaborateurs. Comparant cette installation à celles qui exis
tent dans d’autres pays, notamment en Amérique, il s’est plu à constater que, si l on rencontre ailleurs le même souci du confort et du bien-être, on ne trouve que, dans cette œuvre nouvelle, le sentiment artistique. Tout le monde s’associera à cet éloge bien mérité.
Les principaux entrepreneurs qui ont collaboré à ce travail sont :
Ferronnerie et serrurerie, Ciment armé, Menuiserie,
Peinture et vitrerie, Décors au pochoir,
MM. Ducros frères. Borne et Berlin.
Vieilly, Peigné et Prévôt. Société Coop, Le Travail. Gaucher.
Disons en terminant qu’il est question d’installer des salons de repos analogues dans les autres bureaux parisiens, à com
mencer parcelui de l’avenuede Wagrametparcelui,récemment construit, de la rue des Sablons.
UN BUREAU CENTRAI. MODELE
Ce bureau nouveau est situé dans le XVI arrondissement, rue des Sablons, à proximité de l avenue Henri-Martin. Les travaux en sont poussés avec beaucoup d’activité, sous la direction de l’architecte, M. Deruaz, afin qu’il puisse être incessamment ouvert au service.
Il peut être considéré comme le seul bureau modèle que nous possédions actuellement à Paris, organisé etoutilléd’une façon exceptionnelle. Par ses dimensions, par ses installations intérieures et la capacité de ses multiples, il rivalisera avec les bureaux les mieux compris des Etats-Unis, que l’on cite habituellement eu exemple.
C’est une haute construction disposée en fer à cheval sur une vaste cour intérieure. Dans l’aile droite sont installés des services annexes, des vestiaires, des salles de repos. Dans l’aile gauche, le service médical, avec salle de pharmacie,puis
les bureaux elle logement du Directeur. Au centre, entre la cour et la rue, deux salles très grandes et très aérées sont situées l’une au premier, l’autre au deuxième étage: l’air et la lumière y circuleront à profusion,et le travail s’y exécutera dans des conditions d’hygiène rarement obtenues jusqu’à ce jour.
C’est dans ces vastes salles que sont installés les deux grands commutateurs multiples qui vaudront aux heureux
abonnés de ce bureau des communications ultra-rapides. Là fonctionnera le système à batterie centrale, qu’on nous promet depuis si longtemps et qui donne à New-York les meilleurs ré
sultats. Avec ce système la sonnerie d’appel est supprimée, Pour demander une communication, l’abonné n a qu’à décro
cher le récepteur de son appareil ; une lampe électrique s’allume en face de la téléphoniste et reste allumée tant que dure la communication, pour s’éteindre d’elle-même au moment où l’abonné raccroche le récepteur.
Il paraît que les ingénieurs de l’Administration ont encore perfectionné l’outillage emprunté aux types les plus réputés. Attendons-nous donc à des surprises agréables.
Le nouveau central des Sablons pourra desservir environ 10.000 abonnés.
Dans le même immeuble a été installée une école de téléphonistes ; les nouvelles employées s’y habitueront, sous la direction des surveillantes, à la manipulation des appareils récents, ainsi qu’aux transformations réalisées dans les anciens.
A. D.
tent dans d’autres pays, notamment en Amérique, il s’est plu à constater que, si l on rencontre ailleurs le même souci du confort et du bien-être, on ne trouve que, dans cette œuvre nouvelle, le sentiment artistique. Tout le monde s’associera à cet éloge bien mérité.
Les principaux entrepreneurs qui ont collaboré à ce travail sont :
Ferronnerie et serrurerie, Ciment armé, Menuiserie,
Peinture et vitrerie, Décors au pochoir,
MM. Ducros frères. Borne et Berlin.
Vieilly, Peigné et Prévôt. Société Coop, Le Travail. Gaucher.
Disons en terminant qu’il est question d’installer des salons de repos analogues dans les autres bureaux parisiens, à com
mencer parcelui de l’avenuede Wagrametparcelui,récemment construit, de la rue des Sablons.
UN BUREAU CENTRAI. MODELE
Ce bureau nouveau est situé dans le XVI arrondissement, rue des Sablons, à proximité de l avenue Henri-Martin. Les travaux en sont poussés avec beaucoup d’activité, sous la direction de l’architecte, M. Deruaz, afin qu’il puisse être incessamment ouvert au service.
Il peut être considéré comme le seul bureau modèle que nous possédions actuellement à Paris, organisé etoutilléd’une façon exceptionnelle. Par ses dimensions, par ses installations intérieures et la capacité de ses multiples, il rivalisera avec les bureaux les mieux compris des Etats-Unis, que l’on cite habituellement eu exemple.
C’est une haute construction disposée en fer à cheval sur une vaste cour intérieure. Dans l’aile droite sont installés des services annexes, des vestiaires, des salles de repos. Dans l’aile gauche, le service médical, avec salle de pharmacie,puis
les bureaux elle logement du Directeur. Au centre, entre la cour et la rue, deux salles très grandes et très aérées sont situées l’une au premier, l’autre au deuxième étage: l’air et la lumière y circuleront à profusion,et le travail s’y exécutera dans des conditions d’hygiène rarement obtenues jusqu’à ce jour.
C’est dans ces vastes salles que sont installés les deux grands commutateurs multiples qui vaudront aux heureux
abonnés de ce bureau des communications ultra-rapides. Là fonctionnera le système à batterie centrale, qu’on nous promet depuis si longtemps et qui donne à New-York les meilleurs ré
sultats. Avec ce système la sonnerie d’appel est supprimée, Pour demander une communication, l’abonné n a qu’à décro
cher le récepteur de son appareil ; une lampe électrique s’allume en face de la téléphoniste et reste allumée tant que dure la communication, pour s’éteindre d’elle-même au moment où l’abonné raccroche le récepteur.
Il paraît que les ingénieurs de l’Administration ont encore perfectionné l’outillage emprunté aux types les plus réputés. Attendons-nous donc à des surprises agréables.
Le nouveau central des Sablons pourra desservir environ 10.000 abonnés.
Dans le même immeuble a été installée une école de téléphonistes ; les nouvelles employées s’y habitueront, sous la direction des surveillantes, à la manipulation des appareils récents, ainsi qu’aux transformations réalisées dans les anciens.
A. D.