ce qui représenterons locaux loués, un rapport brut de 9,70% . C’est un résultat remarquable dont on ne saurait que féliciter l’architecte, M. H. Clément.
Les habitations à bon marche. — Saint-Martin des Champs
et les Arls-el-Métiprs. —La Tour L i// el,
Le Conseil Municipal, sentant sa lin prochaine, avait voulu liquider, bon nombre d affai
res. lien estquelques-unes, parmi celles-ci, qui
semblent devoir mériter plus par
t iculièremen t l attention de nos lecteurs.
En tète des questions impor
tantes, posées à l’administration
préfectorale, se place celle de M. Henri Turol surl’étatdes étu
des relatives aux habitationsà bon
marché. On sait que le Conseil Municipal a voté, il y a déjà quel
que temps, le principe d’un emprunt destiné à faciliter la construction d’habi
tations à bon marché. Le Pré
fet de la Seine
avait été invité à étudier les con
ditions de cet emprunt, et M. André Lefèvre,
Rapporteur gé
néral du budget, avait promis de s’en préoccuper.
C’est à eux que M. Henri Turot s’est, adressé pour être fixé sur l’état de la ques
tion. M. André
Lefèvre a déclaré ne pas voir d objection de principe à un emprunt, à la condition qu’il ne reste pas improductif de revenu. Lorsque la Ville de Paris construit, dit-il, un métro ou des usines à gaz, le service de l’emprunt qu’elle fait est assuré par l’exploitation elle-même, sans qu aucune charge
ne retombe sur les contribuables. Le rapporteur général du budget accepte l’émission d’un emprunt de 50 millions pour les habitations à bon marché, à la condition que la question des immeubles et la perception des loyers soient assurées par une société fermière.
Le Préfet de la Seine a expliqué que, île son côté, l administration a cherché très sérieusement à développer la constitu
tion d’associations pour la construction d’immeubles à bon
marché. Il dit que les maires des divers arrondissements de Paris ont été invités à réunir les conseillers municipaux et les
membres de la
municipalité, ainsi que les personnes dont l ex
périence et le concours en la matière parai -
traient profita - bles. De cette manière se trouveraient consti
tués des comités d ar rond issement, sortes de
syndicats d initiativequi, à côté du Comité départemental, s’effor
ceraient de provoquer la formation îles sociétés
ou institutions prévues par l’ar
ticle 10 du décret du 10 janvier 1907.
Aprèsune longue discussion, le Conseil Muni
cipal a adopté l ordre du jour suivant (Séance du 5 avril 1908) :
« Le Conseil invite l’adminis
tration à étudier un projet d emprunt de 50 mil
lions, qui, destiné à la construc
tion d’habita - lions à bon mar
ché et gagé sur loyei s, complé
terait, tout en étant distinct, le projet d’exécu
tion des grands travaux de Paris. »
Le dégagement du Conservatoire des Arts-et-Métiers, sur la rue Héaumur, est — enfin ! — chose décidée.
L Etat et la Ville de Paris viennent de se mettre d’accord; le Ministre des Finances et le Préfet de la Seine ont arrêté les
Pliotog. Borremuns.
Maison de rapport à Paris. — Architecte : M. H. Clément.
AU CONSEIL MUNICIPAL
Les habitations à bon marche. — Saint-Martin des Champs
et les Arls-el-Métiprs. —La Tour L i// el,
Le Conseil Municipal, sentant sa lin prochaine, avait voulu liquider, bon nombre d affai
res. lien estquelques-unes, parmi celles-ci, qui
semblent devoir mériter plus par
t iculièremen t l attention de nos lecteurs.
En tète des questions impor
tantes, posées à l’administration
préfectorale, se place celle de M. Henri Turol surl’étatdes étu
des relatives aux habitationsà bon
marché. On sait que le Conseil Municipal a voté, il y a déjà quel
que temps, le principe d’un emprunt destiné à faciliter la construction d’habi
tations à bon marché. Le Pré
fet de la Seine
avait été invité à étudier les con
ditions de cet emprunt, et M. André Lefèvre,
Rapporteur gé
néral du budget, avait promis de s’en préoccuper.
C’est à eux que M. Henri Turot s’est, adressé pour être fixé sur l’état de la ques
tion. M. André
Lefèvre a déclaré ne pas voir d objection de principe à un emprunt, à la condition qu’il ne reste pas improductif de revenu. Lorsque la Ville de Paris construit, dit-il, un métro ou des usines à gaz, le service de l’emprunt qu’elle fait est assuré par l’exploitation elle-même, sans qu aucune charge
ne retombe sur les contribuables. Le rapporteur général du budget accepte l’émission d’un emprunt de 50 millions pour les habitations à bon marché, à la condition que la question des immeubles et la perception des loyers soient assurées par une société fermière.
Le Préfet de la Seine a expliqué que, île son côté, l administration a cherché très sérieusement à développer la constitu
tion d’associations pour la construction d’immeubles à bon
marché. Il dit que les maires des divers arrondissements de Paris ont été invités à réunir les conseillers municipaux et les
membres de la
municipalité, ainsi que les personnes dont l ex
périence et le concours en la matière parai -
traient profita - bles. De cette manière se trouveraient consti
tués des comités d ar rond issement, sortes de
syndicats d initiativequi, à côté du Comité départemental, s’effor
ceraient de provoquer la formation îles sociétés
ou institutions prévues par l’ar
ticle 10 du décret du 10 janvier 1907.
Aprèsune longue discussion, le Conseil Muni
cipal a adopté l ordre du jour suivant (Séance du 5 avril 1908) :
« Le Conseil invite l’adminis
tration à étudier un projet d emprunt de 50 mil
lions, qui, destiné à la construc
tion d’habita - lions à bon mar
ché et gagé sur loyei s, complé
terait, tout en étant distinct, le projet d’exécu
tion des grands travaux de Paris. »
Le dégagement du Conservatoire des Arts-et-Métiers, sur la rue Héaumur, est — enfin ! — chose décidée.
L Etat et la Ville de Paris viennent de se mettre d’accord; le Ministre des Finances et le Préfet de la Seine ont arrêté les
Pliotog. Borremuns.
Maison de rapport à Paris. — Architecte : M. H. Clément.