Concours Chenavard. — 2e prix : M. Saigne, — Poste de télégraphie sans fil.
Quand ces points seronl réglés, s’ils doivent l être au cours du présent siècle, surgira l’autre question : celle des espaces libres; car on agite également celle-ci, on continue à l’agiter.
Il ne restera plus alors que l’autre débat,, celui qui concerne le Champ-de-Mars. Il a fait, lui aussi, un pas nouveau puisque l’État propose de démolir à ses frais la grande Galerie
des .Machines pour la transporter à Issy-les-Moulineaux. Mais il est possible que.cette proposition ne réalise pas encore le rêve caressé par la Ville.
C est égal, si l une des deux questions était enterrée au cours de la présente année, quel succès!
* * *
Aujourd’hui M. Chérioux, ayant déjà présenté son rapport au Conseil municipal, conclut ainsi :
« Si vous acceptez la convention, la Ville devient propriétaire des terrains des fortifications et peut en disposer, au mieux des intérêts de la population, aussitôt après l approbation du Parlement.
« Si, au contraire, vous rejetez l offre qui vous est faite, l’État pourra dès demain vendre à des sociétés, à des particu
liers les emplacements qu il lui plaira, même ceux auxquels vous tiendrez le plus, et ces acquéreurs pourront édifier, sur ces terrains, les constructions les plus gênantes, les plus nuisibles au développement sanitaire de Paris, les plus antiesthétiques, sans que vous ayez le droit de vous y opposer.
« En présence de ce danger et du prix modéré accepté aujourd’hui par l’État, votre commission des fortifications n a pas hésité un seul instant à approuver la convention. »
Est-ce que l’on serait près de conclure %
PLANCHE 101
Le projet présenté par M. Saigne, et qui a obtenu le second prix, était accompagné du programme suivant que nous donnons textuellement :
A la pointe du Raz, dernier promontoire sur la côte ouest de la Bretagne, ne présentant que des rochers plongeant dans la mer, le poste de télégraphie sans fil semblant très primitif vu les besoins actuels et ceux de l’avenir, on demande de l amplifier.
Il comporterait :
1 Le ponte proprement, dit, qui se composerait d une tour monumentale pouvant servir à beaucoup d’expériences et prin
cipalement à celles de la télégraphie sans fil. A son sommet serait une salle d’observation et les antennes, constituées par un réseau destiné à recevoir et à envoyer les dépêches en provenance ou à destination du nouveau continent et des bateaux au large. A la base serait le logement d’un gardien. Au centre pourrait être un ascenseur et la salle des manipulations où tous les fils se concentreraient, sur un seul appareil. Non loin de cette tour, des bâtiments isolés contiendraient :
les batteries fournissant l électricité nécessaire pour recevoir et envoyer les dépêches (600 chevaux), bureau de poste, téléphone, télégraphie avec fils, etc.
2° Habitations pour un groupe de savants, officiers, ingénieurs, docteurs, chimistes, etc., cherchant des perfectionnements, écuries, laboratoires, etc., le tout groupé autour d un bâtiment commun (salles de réunion).
3° Habitation du directeur, avec salons et salles à manger pour réceptions ou réunions scientifiques, ses écuries et une administration.
4° Logements pour les mécaniciens, soldats du génie, ouvriers, personnels, ateliers, hangars.
La Tour proprement dite serait sur plusieurs terrasses en étages, blocs de maçonnerie agrippés au granit et peut-être à pic sur la iner; on pourrait trouver des portiques, abris et lieux de repos, pour jouir de la beauté du site.
Dans un plan d’ensemble, on ajoutera, pour compléter l’étude, une partie publique qui comprendra : 1° une hôtellerie pour les nombreux voyageurs venant visiter la pointe du Raz et la Baie des Trépassés; 2 un service de voitures automo
biles servant à relier la pointe du Raz à Douarnenez et aux autres villes du Finistère,
Quand ces points seronl réglés, s’ils doivent l être au cours du présent siècle, surgira l’autre question : celle des espaces libres; car on agite également celle-ci, on continue à l’agiter.
Il ne restera plus alors que l’autre débat,, celui qui concerne le Champ-de-Mars. Il a fait, lui aussi, un pas nouveau puisque l’État propose de démolir à ses frais la grande Galerie
des .Machines pour la transporter à Issy-les-Moulineaux. Mais il est possible que.cette proposition ne réalise pas encore le rêve caressé par la Ville.
C est égal, si l une des deux questions était enterrée au cours de la présente année, quel succès!
* * *
Aujourd’hui M. Chérioux, ayant déjà présenté son rapport au Conseil municipal, conclut ainsi :
« Si vous acceptez la convention, la Ville devient propriétaire des terrains des fortifications et peut en disposer, au mieux des intérêts de la population, aussitôt après l approbation du Parlement.
« Si, au contraire, vous rejetez l offre qui vous est faite, l’État pourra dès demain vendre à des sociétés, à des particu
liers les emplacements qu il lui plaira, même ceux auxquels vous tiendrez le plus, et ces acquéreurs pourront édifier, sur ces terrains, les constructions les plus gênantes, les plus nuisibles au développement sanitaire de Paris, les plus antiesthétiques, sans que vous ayez le droit de vous y opposer.
« En présence de ce danger et du prix modéré accepté aujourd’hui par l’État, votre commission des fortifications n a pas hésité un seul instant à approuver la convention. »
Est-ce que l’on serait près de conclure %
CONCOURS CHENAVARD 1908. — DEUXIÈME PRIX Poste de Télégraphie sans Fil
PLANCHE 101
Le projet présenté par M. Saigne, et qui a obtenu le second prix, était accompagné du programme suivant que nous donnons textuellement :
A la pointe du Raz, dernier promontoire sur la côte ouest de la Bretagne, ne présentant que des rochers plongeant dans la mer, le poste de télégraphie sans fil semblant très primitif vu les besoins actuels et ceux de l’avenir, on demande de l amplifier.
Il comporterait :
1 Le ponte proprement, dit, qui se composerait d une tour monumentale pouvant servir à beaucoup d’expériences et prin
cipalement à celles de la télégraphie sans fil. A son sommet serait une salle d’observation et les antennes, constituées par un réseau destiné à recevoir et à envoyer les dépêches en provenance ou à destination du nouveau continent et des bateaux au large. A la base serait le logement d’un gardien. Au centre pourrait être un ascenseur et la salle des manipulations où tous les fils se concentreraient, sur un seul appareil. Non loin de cette tour, des bâtiments isolés contiendraient :
les batteries fournissant l électricité nécessaire pour recevoir et envoyer les dépêches (600 chevaux), bureau de poste, téléphone, télégraphie avec fils, etc.
2° Habitations pour un groupe de savants, officiers, ingénieurs, docteurs, chimistes, etc., cherchant des perfectionnements, écuries, laboratoires, etc., le tout groupé autour d un bâtiment commun (salles de réunion).
3° Habitation du directeur, avec salons et salles à manger pour réceptions ou réunions scientifiques, ses écuries et une administration.
4° Logements pour les mécaniciens, soldats du génie, ouvriers, personnels, ateliers, hangars.
La Tour proprement dite serait sur plusieurs terrasses en étages, blocs de maçonnerie agrippés au granit et peut-être à pic sur la iner; on pourrait trouver des portiques, abris et lieux de repos, pour jouir de la beauté du site.
Dans un plan d’ensemble, on ajoutera, pour compléter l’étude, une partie publique qui comprendra : 1° une hôtellerie pour les nombreux voyageurs venant visiter la pointe du Raz et la Baie des Trépassés; 2 un service de voitures automo
biles servant à relier la pointe du Raz à Douarnenez et aux autres villes du Finistère,