Au rez-de-chaussée ou entre immédiatement dans la grande salle]des veillées d où partira la chanson, dite et redite parles paysans pendant les longues soirées d hiver; c est dans cette salle que se dresse la grande cheminée de granit, sur laquelle se lit l’inscriptionbretonne : EvitDoué, ar bobl,hcig ar vro,c’està-dire : Pour Dieu, pour le peuple, pour le pays. A côté de cette salle, dont une partie sert de cuisine, se trouvent la salle à manger et le hall ou salon.
Un escalier en bois, à la française, conduit au premier étage, aux appartements privés et au bureau ou cabinet de travail du poète : c est dans cette pièce que l on voit la cheminée de style lin moyen âge en bois sculpté, reproduite ci-contre; l’autre, qui forme dressoir, se trouve au rez-de-chaussée dans la salle à manger.
Le deuxième étage contient les chambres d amis et de domestiques.
Au sous-sol sont les caves, resserres à fruits, etc...
Un petit bâtiment peu éloigné renferme un pigeonnier, la buanderie, un hangar pour autos et le poulailler. Dans un autre pavillon est la maison du garde. L’un et l’autre sont représen
tés, dans les dessins de Fafchitëcte, en petits tableaux de chaque côté de la cheminée du bureau-salon.
Cette villa,avec ses annexes, a coûté 42.000 francs.
Elle a été construite entièrement par des ouvriers du pays et avec des matériaux pris sur place, à l’exception de la tuile des toitures qui est venue de Caen, fournie par la maison J. Filmont bien connue pour ses poteries normandes et ses tuiles plates vieillies.
Les extérieurs sont en granit brut, rejointoyé avec de la pierre de taille et du menu granit autour des ouvertures.
A l’intérieur règne un certain luxe et tout le confortable moderne. Les boiseries sont en chêne et châtaignier du pays.
Les murs sont tendus d étoffes ou revêtus de peintures; tous les plafonds sont à poutres et poutrelles apparentes.
Un calorifère à eau chaude assure le chauffage dans toutes les pièces et donne l’eau chaude et l’eau froide aux différents étages ; il a été fourni par la maison Ducharme et Boquillon de Paris.
Le gros œuvre a été exécuté par M. Satre, entrepreneur, maire de Pont-Aven.
La cheminée de la salle à manger a été exécutée par un sculpteur du pays et celle du bureau par un artiste de Lander
neau ; l une etl’autre sur les dessins de l’architecte et en chêne de choix; elles ont coûté mille l rançs chacune.
Nos photographies, faites d’après les aquarelles de M. Chaussepied, ne sauraient rendre toute la finesse et la fraîcheur de
son délicat pinceau; elles expriment pourtant,autant qu’il est possible, la tonalité à la fois douce et un peu sévère de cette habitation bretonne, qui sans tons criards ou tranchés, sans couleurs violentes, s’harmonise bien avec le paysage qui l’entoure et la contrée où elle s’élève.
Cette nouvelle œuvre d un Parisien transplanté en Bretagne nous montre une fois de plus que de fortes études et un vrai
Rez-de-chaussée.
Echelle de 0m,005
Etage.
Plan des deux pavillons annexes.
Un escalier en bois, à la française, conduit au premier étage, aux appartements privés et au bureau ou cabinet de travail du poète : c est dans cette pièce que l on voit la cheminée de style lin moyen âge en bois sculpté, reproduite ci-contre; l’autre, qui forme dressoir, se trouve au rez-de-chaussée dans la salle à manger.
Le deuxième étage contient les chambres d amis et de domestiques.
Au sous-sol sont les caves, resserres à fruits, etc...
Un petit bâtiment peu éloigné renferme un pigeonnier, la buanderie, un hangar pour autos et le poulailler. Dans un autre pavillon est la maison du garde. L’un et l’autre sont représen
tés, dans les dessins de Fafchitëcte, en petits tableaux de chaque côté de la cheminée du bureau-salon.
Cette villa,avec ses annexes, a coûté 42.000 francs.
Elle a été construite entièrement par des ouvriers du pays et avec des matériaux pris sur place, à l’exception de la tuile des toitures qui est venue de Caen, fournie par la maison J. Filmont bien connue pour ses poteries normandes et ses tuiles plates vieillies.
Les extérieurs sont en granit brut, rejointoyé avec de la pierre de taille et du menu granit autour des ouvertures.
A l’intérieur règne un certain luxe et tout le confortable moderne. Les boiseries sont en chêne et châtaignier du pays.
Les murs sont tendus d étoffes ou revêtus de peintures; tous les plafonds sont à poutres et poutrelles apparentes.
Un calorifère à eau chaude assure le chauffage dans toutes les pièces et donne l’eau chaude et l’eau froide aux différents étages ; il a été fourni par la maison Ducharme et Boquillon de Paris.
Le gros œuvre a été exécuté par M. Satre, entrepreneur, maire de Pont-Aven.
La cheminée de la salle à manger a été exécutée par un sculpteur du pays et celle du bureau par un artiste de Lander
neau ; l une etl’autre sur les dessins de l’architecte et en chêne de choix; elles ont coûté mille l rançs chacune.
Nos photographies, faites d’après les aquarelles de M. Chaussepied, ne sauraient rendre toute la finesse et la fraîcheur de
son délicat pinceau; elles expriment pourtant,autant qu’il est possible, la tonalité à la fois douce et un peu sévère de cette habitation bretonne, qui sans tons criards ou tranchés, sans couleurs violentes, s’harmonise bien avec le paysage qui l’entoure et la contrée où elle s’élève.
Cette nouvelle œuvre d un Parisien transplanté en Bretagne nous montre une fois de plus que de fortes études et un vrai
Rez-de-chaussée.
Echelle de 0m,005
Etage.
Plan des deux pavillons annexes.