Musée des artistes aveyronnais à Rodez. — Architecte : M. André Boyer.
C’est un Musée destiné à recevoir les œuvres des artistes aveyronnais.
La création en estdue à l’initiative de l’éminent statuaire et membre de l’Institut, M. Denys Puech,et de la municipalité de Rodez.
Il secompose de deuxétages : un rez-de-chaussée destiné à la sculpture,éclairé par des baies de face et de côté et un étage réservé à la peinture et éclairé par un plafond vitré.
Le socle est construit en pierre de Bertholène (calcaire du pays). Au-dessus, les parties de grand appareil : sculptures,
bandeaux, corniches, etc., en pierre des Charentes (Château- Gaillard), les parties de petit appareil en moellons taillés de Bertholène, en assises de 0.16 centimètres de hauteur.
En pierre de Bertholène également l’escalier intérieur.
Les planchers et la charpente sont en 1er, la couverture en ardoises.
Le coût total de la construction peut être évaluée à 110.000 francs. La générosité de deux illustres donateurs, M. Denys Puech, qui a offert 40.000 francs, et la grande artiste Emma Calvé, qui a donné 20.000 francs,a réduit la contribution de la ville et du département. Le Conseil général de l’Aveyron a voté une subvention de 12 000 francs. Le reste de la dépense reste à la charge de la ville de Rodez.
Cet aimable monument occupe sur le plateau Sainte-Catherine un emplacement admirablement choisi. A proximité du boulevard qui ceinture la ville, ce plateau s avance vers la campagne et la vallée de l’Avevron, sur laquelle il a une vue très étendue. Ou sait que Rodez est bâtie sur une haute colline
que l’Aveyron contourne sur les deux tiers de son périmètre. L’édifice est dégagé de toutes parts, et la distance du boulevard à la façade donne tout le recul nécessaire à la vue.
Le musée sera entouré d un jardin qui, en arrière, doit être bordé d’une grande terrasse dominant la vallée et permettant aux promeneurs de jouir du splendide panorama.
A. Scheurer-Kestner était sénateur inamovible et vice-président de la Chambre quand il mourut en 1896, à l’âge de 66 ans. Chef de la grande fabrique de produits chimiques de Thann, il se signala sous l’Empire par ses opinions républicaines. Pendant la guerre de(1870 il dirigea un atelier de pyrotechnie à Cette. Elu député du Haut-Rhin en 1871, il démis
sionna après le vote des préliminaires de paix contre lesquels il avait protesté avec tous les représentants de l’Alsace-Lor
raine. En 1897 il prit l’initiative de la révision de l’allaire Dreyfus, dont la mort ne lui permit pas de voir le dénouement.
Une souscription ouverte par le Siècle,sous les auspices d un comité présidé par H. Brisson, a permis l’érection d’un monu
ment, pour lequel un emplacement particulièrement heureux a été réservé dans les jardins du Luxembourg, fdans] l’axe
C’est un Musée destiné à recevoir les œuvres des artistes aveyronnais.
La création en estdue à l’initiative de l’éminent statuaire et membre de l’Institut, M. Denys Puech,et de la municipalité de Rodez.
Il secompose de deuxétages : un rez-de-chaussée destiné à la sculpture,éclairé par des baies de face et de côté et un étage réservé à la peinture et éclairé par un plafond vitré.
Le socle est construit en pierre de Bertholène (calcaire du pays). Au-dessus, les parties de grand appareil : sculptures,
bandeaux, corniches, etc., en pierre des Charentes (Château- Gaillard), les parties de petit appareil en moellons taillés de Bertholène, en assises de 0.16 centimètres de hauteur.
En pierre de Bertholène également l’escalier intérieur.
Les planchers et la charpente sont en 1er, la couverture en ardoises.
Le coût total de la construction peut être évaluée à 110.000 francs. La générosité de deux illustres donateurs, M. Denys Puech, qui a offert 40.000 francs, et la grande artiste Emma Calvé, qui a donné 20.000 francs,a réduit la contribution de la ville et du département. Le Conseil général de l’Aveyron a voté une subvention de 12 000 francs. Le reste de la dépense reste à la charge de la ville de Rodez.
Cet aimable monument occupe sur le plateau Sainte-Catherine un emplacement admirablement choisi. A proximité du boulevard qui ceinture la ville, ce plateau s avance vers la campagne et la vallée de l’Avevron, sur laquelle il a une vue très étendue. Ou sait que Rodez est bâtie sur une haute colline
que l’Aveyron contourne sur les deux tiers de son périmètre. L’édifice est dégagé de toutes parts, et la distance du boulevard à la façade donne tout le recul nécessaire à la vue.
Le musée sera entouré d un jardin qui, en arrière, doit être bordé d’une grande terrasse dominant la vallée et permettant aux promeneurs de jouir du splendide panorama.
A. D. Monument de Scheurer-Kestner
A. Scheurer-Kestner était sénateur inamovible et vice-président de la Chambre quand il mourut en 1896, à l’âge de 66 ans. Chef de la grande fabrique de produits chimiques de Thann, il se signala sous l’Empire par ses opinions républicaines. Pendant la guerre de(1870 il dirigea un atelier de pyrotechnie à Cette. Elu député du Haut-Rhin en 1871, il démis
sionna après le vote des préliminaires de paix contre lesquels il avait protesté avec tous les représentants de l’Alsace-Lor
raine. En 1897 il prit l’initiative de la révision de l’allaire Dreyfus, dont la mort ne lui permit pas de voir le dénouement.
Une souscription ouverte par le Siècle,sous les auspices d un comité présidé par H. Brisson, a permis l’érection d’un monu
ment, pour lequel un emplacement particulièrement heureux a été réservé dans les jardins du Luxembourg, fdans] l’axe