les ressources le permettent, habillés. Ils sont admis de 3 ans à 6 ans pour les garçons, et jusqu’à 12 ans pour les filles. En principe, la durée du séjour ne peut excéder trois mois.
On voit que les services de la maison maternelle sont assez nombreux et analogues à ceux de certains établissements hospitaliers : cuisine, buanderie, lingerie, dortoirs, etc.
On verra, d’après les plans, comment ont interprété leur programme les habiles architectes MM. Jandelle etHommet.
LE CONCOURS CHENAVARD
Au commencement de chaque année scolaire, les élèves admis dans la sec
anciens logistes ou ayant obtenu toutes les valeurs exigées pour le diplôme, mais dont la situa
tion de fortune n’est pas précisément brillante (le règle
ment du concours dit « pauvres »), et présentés par leur professeur comme capables de pro
duire ou d’exécuter une composition, soumettent au con
seil supérieur de l’Ecole une esquisse ou un avant-projet de composition sur un programme de leur choix, ainsi que ce programme.
Le conseil, sur la proposition de la section d’architec
ture de la commission spéciale, dési
gne les élèves dont les esquisses sont acceptées. Chacun decesélèves exécute un projet rendu d’après son esquis
se, à laquelle il peut apporter telle modi
fication qu’il juge convenable. Il est tenu seulement de conserver le sujet
qu’il a choisi et de travailler sous la surveillance et avec les conseils de son professeur, soit à l’école pour les élèves des ateliers de l’École, soit au dehors pour les élèves des ateliers extérieurs.
Pour subvenir aux frais d’exécution de son œuvre, chaque élève reçoit une somme provenant des dispositions testa
mentaires de Mme veuve Chenavard, et fixée par le conseil supérieur; somme payée par acomptes mensuels, après con
statation du travail de l’élève par son professeur et sur l’autorisation de payement délivrée par lui.
A la fin de l’année scolaire, les ouvrages sont jugés, sur la proposition de la section d’architecture de la commission
spéciale, par le conseil supérieur qui fixe le nombre et la valeur des prix. Ces prix peuvent être obtenus plusieurs fois.
A l’occasion du récent jugement des esquisses présentées par les élèves pour ce concours dit « prix Chenavard , un journal quotidien, sous la signa
Lumet, se demande si le jury suit les intentions delà tes
tatrice, en portant son attention sur les jeunes élèves mal reniés ou mê
me nécessiteux ; et répondant à sa propre question, il
écrit : « Non, car de même qu’on ne prête qu’aux riches,
les prix vont, pour la plupart du temps, à des élèves qui n’en auraient pas besoin pour exé
cuter leurs œuvres ».
M. Lumet va même plus loin dans ses affirma
tions. « Certains professeurs, dit-il,
ont une conception particulière de la pauvreté. » Ainsi, l’un d’eux à qui l’on
reprochait de pousser un élève plutôt aisé, déclarait, suivant M. Lumet :
qu’on n’est richeRez-de-chaussée.
On voit que les services de la maison maternelle sont assez nombreux et analogues à ceux de certains établissements hospitaliers : cuisine, buanderie, lingerie, dortoirs, etc.
On verra, d’après les plans, comment ont interprété leur programme les habiles architectes MM. Jandelle etHommet.
ÉCOLE DES BEAUX-ARTS
LE CONCOURS CHENAVARD
Prix d’Àrchitecture
Au commencement de chaque année scolaire, les élèves admis dans la sec
tion d’architecture,
anciens logistes ou ayant obtenu toutes les valeurs exigées pour le diplôme, mais dont la situa
tion de fortune n’est pas précisément brillante (le règle
ment du concours dit « pauvres »), et présentés par leur professeur comme capables de pro
duire ou d’exécuter une composition, soumettent au con
seil supérieur de l’Ecole une esquisse ou un avant-projet de composition sur un programme de leur choix, ainsi que ce programme.
Le conseil, sur la proposition de la section d’architec
ture de la commission spéciale, dési
gne les élèves dont les esquisses sont acceptées. Chacun decesélèves exécute un projet rendu d’après son esquis
se, à laquelle il peut apporter telle modi
fication qu’il juge convenable. Il est tenu seulement de conserver le sujet
qu’il a choisi et de travailler sous la surveillance et avec les conseils de son professeur, soit à l’école pour les élèves des ateliers de l’École, soit au dehors pour les élèves des ateliers extérieurs.
Pour subvenir aux frais d’exécution de son œuvre, chaque élève reçoit une somme provenant des dispositions testa
mentaires de Mme veuve Chenavard, et fixée par le conseil supérieur; somme payée par acomptes mensuels, après con
statation du travail de l’élève par son professeur et sur l’autorisation de payement délivrée par lui.
A la fin de l’année scolaire, les ouvrages sont jugés, sur la proposition de la section d’architecture de la commission
spéciale, par le conseil supérieur qui fixe le nombre et la valeur des prix. Ces prix peuvent être obtenus plusieurs fois.
A l’occasion du récent jugement des esquisses présentées par les élèves pour ce concours dit « prix Chenavard , un journal quotidien, sous la signa
ture de M. Louis
Lumet, se demande si le jury suit les intentions delà tes
tatrice, en portant son attention sur les jeunes élèves mal reniés ou mê
me nécessiteux ; et répondant à sa propre question, il
écrit : « Non, car de même qu’on ne prête qu’aux riches,
les prix vont, pour la plupart du temps, à des élèves qui n’en auraient pas besoin pour exé
cuter leurs œuvres ».
M. Lumet va même plus loin dans ses affirma
tions. « Certains professeurs, dit-il,
ont une conception particulière de la pauvreté. » Ainsi, l’un d’eux à qui l’on
reprochait de pousser un élève plutôt aisé, déclarait, suivant M. Lumet :
— Je considère
qu’on n’est richeRez-de-chaussée.