L’avenir nous dira ce que vaut le moyen réputé « pratique et sûr » de notre confrère.
PLANCHES 11, 12, 13
Sur le terrain occupé naguère par le Bazar de la Charité, de sinistre mémoire, s’élèvent maintenant deux édifices religieux. L un est la chapelle commémorative édifiée à la mé
moire des victimes de l’incendie; l autre est l’église du culte arménien. Tous deux sont l œuvre de M. Guilbert, l’éminent architecte qui obtint au Salon des Artistes français la médaille d’honneur pour le premier de ces monuments.
Nous donnons lo plan et les géomélraux do l’église arménienne, d’après les lavis de M. Guilbert. Nous avons complété ces documents par des vues de détail à plus grande échelle.
Le talent si personnel de l’artiste se retrouve avec toutes ses qualités de finesse dans cette nouvelle œuvre. Nous avons d’ailleurs précédemment ( Voyez page 9) consacré un article à cette belle construction.
L’Architecture, et la Construction dam le Nord donnait, le mois dernier, une analyse de l’ouvrage publié par une dame américaine, Mme Stelson Gilman, sur la Maison. L’auteur a,
comme il convient à une Américaine, des idées très avancées; elle considère avec quelque dédain tout ce qui se trouve arriéré, suivant elle, et se plaît à envisager ce qui, estime-t- elle, se trouve en avant.
neaux : « Tous ces accessoires privent la jeune mère de la paix nécessaire pour fonder le bonheur des générations ».
Si la jeune femme de demain tient à la paix dans le ménage, elle est dans la bonne voie; et il est à espérer qu’elle commencera par la donner elle-même à son époux; ce qui, supposé réciproque, constituera, pour les deux parties intéressées, le plus riant et séduisant avenir.
Du reste, on l’a vu ci-dessus par les excellents conseils de l auteur, les futures maîtresses de maison américaines se proposent fermement de fonder « le bonheur des générations ». Bien de plus, mais rien de moins.
On ne pourrait rêver un meilleur programme. Tous, les hommes, sans exception, de l’ancien comme du nouveau con
tinent, ne manqueront pas do joindre leurs vœux les plus sincères à ceux do Mme Stetson-Gilman ; ils sont également intéressés au succès de l’opération.
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L’auteur est incontestablement une observatrice au jugement très sûr et très fin. C est ainsi qu’elle a fait la remarque suivante :
« Cette paix du ménage, si désirable à tous les points de vue, dépend moins du caractère du mari que du service des domestiques ».
A. G. ÉGLISE ARMÉNIENNE, A PARIS
PLANCHES 11, 12, 13
Sur le terrain occupé naguère par le Bazar de la Charité, de sinistre mémoire, s’élèvent maintenant deux édifices religieux. L un est la chapelle commémorative édifiée à la mé
moire des victimes de l’incendie; l autre est l’église du culte arménien. Tous deux sont l œuvre de M. Guilbert, l’éminent architecte qui obtint au Salon des Artistes français la médaille d’honneur pour le premier de ces monuments.
Nous donnons lo plan et les géomélraux do l’église arménienne, d’après les lavis de M. Guilbert. Nous avons complété ces documents par des vues de détail à plus grande échelle.
Le talent si personnel de l’artiste se retrouve avec toutes ses qualités de finesse dans cette nouvelle œuvre. Nous avons d’ailleurs précédemment ( Voyez page 9) consacré un article à cette belle construction.
LA MAISON DE DEMAIN
L’Architecture, et la Construction dam le Nord donnait, le mois dernier, une analyse de l’ouvrage publié par une dame américaine, Mme Stelson Gilman, sur la Maison. L’auteur a,
comme il convient à une Américaine, des idées très avancées; elle considère avec quelque dédain tout ce qui se trouve arriéré, suivant elle, et se plaît à envisager ce qui, estime-t- elle, se trouve en avant.
Tout d’abord, il paraît que, dans la maison de l’avenir, on ne verra ni marmites, ni casseroles, ni éviers, ni four
neaux : « Tous ces accessoires privent la jeune mère de la paix nécessaire pour fonder le bonheur des générations ».
Si la jeune femme de demain tient à la paix dans le ménage, elle est dans la bonne voie; et il est à espérer qu’elle commencera par la donner elle-même à son époux; ce qui, supposé réciproque, constituera, pour les deux parties intéressées, le plus riant et séduisant avenir.
Du reste, on l’a vu ci-dessus par les excellents conseils de l auteur, les futures maîtresses de maison américaines se proposent fermement de fonder « le bonheur des générations ». Bien de plus, mais rien de moins.
On ne pourrait rêver un meilleur programme. Tous, les hommes, sans exception, de l’ancien comme du nouveau con
tinent, ne manqueront pas do joindre leurs vœux les plus sincères à ceux do Mme Stetson-Gilman ; ils sont également intéressés au succès de l’opération.
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L’auteur est incontestablement une observatrice au jugement très sûr et très fin. C est ainsi qu’elle a fait la remarque suivante :
« Cette paix du ménage, si désirable à tous les points de vue, dépend moins du caractère du mari que du service des domestiques ».