Mais, soyons justes, dans cette transaction, l’auteur comprend fort bien qu’il faut à chaque concession faite d’un côté une contre-partie à peu près équivalente en faveur de l’autre côté. Aussi accorde-t-on aux maris :
1° La suppression des courses; 2° plus de réceptions; 3° plus de visites.
Il nous semble qu’à ce prix on peut accepter bien des sacrifices.

Bien entendu, la suppression des courses, ainsi réclamée, n’implique pas du tout celle des courses de taureaux, ni de chevaux, d’automobiles ni de « canotomobiles », mais

simplement celle de toute cette série de démarches extérieures, à destination plus ou moins vagues : couturière, modiste, essayage, tantes indisposées, amies plongées dans des dou
leurs récentes, etc., que l’on comprend ordinairement sous la dénomination générique de « courses ».
Mme Stetson-Gilman a également le courage, pour ne pas dire la férocité, d’amputer jusqu’aux réceptions et aux visites. Depuis Bruluset la mère des Gracques, on n’avait rien vu de semblable.

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Mais alors, va-t-on dire, que devient dans tout cela : la

Maison de demain, si l’on n’y mange pas, si l’on ne s’y

Tombeau au cimetière de Montgeron. — Architecte : M. Boucher.