lion Moderne a enregistré en temps utile; elle a indiqué aussi le sujet qui était : un musée colonial. Examinons maintenant le programme pour mieux comprendre la composi
tion du premier lauréat dont nous donnons ci-après deux croquis.
Ce musée, disait le professeur de théorie, serait établi dans une grande ville maritime de France et destiné à faire connaître les produits et les ressources des colonies françaises .
Il devra comprendre les grandes divisions suivantes :
Un édifice affecté aux salles du musée proprement dites; Des serres et un jardin d’hiver ;
Quelques parcs d’animaux, volières et aquarium; Un jardin reliant ces diverses parties.
Le Musée aurait une grande salle recevant les objets trop volumineux pour trouver place dans les galeries; et deuxétages (rez-de-chaussée et premier) des galeries de : miné
ralogie et géologie ; botanique (bois et plantes); économie rurale, modèles, instruments, etc; produits ouvrés; produits naturels.
Zoologie, comprenant les divers genres d’animaux, mammifères, oiseaux, poissons, insectes, etc;
Ethnographie, montrant les types des diverses races, les armes, costumes et objets usuels; cartes, plans, publications ; collections rétrospectives.
Les collections de minéralogie, d’économie rurale, de zoologie et d’ethnographie devraient se trouver au rez-de-chaussée et sans divisions par colonies, le but étant au contraire de rapprocher les éléments similaires provenant des pays divers.
Dans un soubassement se trouveraient les diverses dépendances nécessaires.
Des serres chaudes et tempérées, de diverses élévations, adossées et isolées; un jardin d’hiver. Vingt parcs avec cabanes pour les animaux utiles, dont quelques-uns pour gros animaux; une volière générale - dix à douze cases grillées spéciales.
Le jardin serait à la fois un lieu de promenade et d’étude. On devrait y ménager des emplacements pour des minéraux volumineux, des sculptures ethnographiques, etc.
Une partie importante serait réservée à un jardin botanique. A l’entrée du jardin, pavillon de concierge et poste de gardiens, pavillon à usage de bureaux.
Enfin, l’ensemble formant un parc isolé sur un terrain légèrement montant depuis l’entrée, ne devrait pas excéder, dans sa plus grande dimension, 250 mètres.
Celui du bâtiment des musées, 80 mètres.
Tel est dans ses grandes lignes et ses sous-détails le programme de ce musée que les élèves de première classe devaient interpréter. Sur 104 projets rendus, le jury a récompensé65 concurrents.
M. Gervais a du, après avoir arrêté son esquisse en loges, parcourir très attentivement les pages instructives que M. Guadet consacre, dans un de ses volumes, aux Musées Scientifiques, tellement il nous semble avoir bien compris les conditions générales et les diverses nécessités qui s’ap
certes, rendre un plus grand service aux élèves de l’école en particulier. Rien, en effet, ne devient maintenant plus facile que de composer un bon et même un excellent projet, quel qu’en soit son sujet. On trouve tout dans ces quatre consciencieux volumes.
Pour notre part, — pourquoi ne le dirions-nous pas? — nous n’émettons presque jamais une opinion ou une critique sur un sujet d’architecture, sans avoir préalablement con
sulté les ouvrages de M. J. Guadet. D’où il résulte qu’à nous aussi le vénéré maître, sans le savoir, a rendu un signalé service en facilitant singulièrement notre tâche.
D’ailleurs, en procédant ainsi, nous ne risquons pas de nous tromper dans nos appréciations.
C’est ainsi que nous constatons au premier abord que M. Gervais a donné à l’ensemble de sa composition, d’heureuses divisions; qu’il a bien observé les conditions d’éclai
Un Musée colonial : Première médaille. — Projet de M. Noël.
tion du premier lauréat dont nous donnons ci-après deux croquis.
Ce musée, disait le professeur de théorie, serait établi dans une grande ville maritime de France et destiné à faire connaître les produits et les ressources des colonies françaises .
Il devra comprendre les grandes divisions suivantes :
Un édifice affecté aux salles du musée proprement dites; Des serres et un jardin d’hiver ;
Quelques parcs d’animaux, volières et aquarium; Un jardin reliant ces diverses parties.
Le Musée aurait une grande salle recevant les objets trop volumineux pour trouver place dans les galeries; et deuxétages (rez-de-chaussée et premier) des galeries de : miné
ralogie et géologie ; botanique (bois et plantes); économie rurale, modèles, instruments, etc; produits ouvrés; produits naturels.
Zoologie, comprenant les divers genres d’animaux, mammifères, oiseaux, poissons, insectes, etc;
Ethnographie, montrant les types des diverses races, les armes, costumes et objets usuels; cartes, plans, publications ; collections rétrospectives.
Les collections de minéralogie, d’économie rurale, de zoologie et d’ethnographie devraient se trouver au rez-de-chaussée et sans divisions par colonies, le but étant au contraire de rapprocher les éléments similaires provenant des pays divers.
Dans un soubassement se trouveraient les diverses dépendances nécessaires.
Des serres chaudes et tempérées, de diverses élévations, adossées et isolées; un jardin d’hiver. Vingt parcs avec cabanes pour les animaux utiles, dont quelques-uns pour gros animaux; une volière générale - dix à douze cases grillées spéciales.
Un aquarium en grotte avec série de bassins (eau de mer et eau douce).
Le jardin serait à la fois un lieu de promenade et d’étude. On devrait y ménager des emplacements pour des minéraux volumineux, des sculptures ethnographiques, etc.
Une partie importante serait réservée à un jardin botanique. A l’entrée du jardin, pavillon de concierge et poste de gardiens, pavillon à usage de bureaux.
Enfin, l’ensemble formant un parc isolé sur un terrain légèrement montant depuis l’entrée, ne devrait pas excéder, dans sa plus grande dimension, 250 mètres.
Celui du bâtiment des musées, 80 mètres.
Tel est dans ses grandes lignes et ses sous-détails le programme de ce musée que les élèves de première classe devaient interpréter. Sur 104 projets rendus, le jury a récompensé65 concurrents.
Une des deux premières médailles a été décernée à M. Gervais, élève de M. Redon.
M. Gervais a du, après avoir arrêté son esquisse en loges, parcourir très attentivement les pages instructives que M. Guadet consacre, dans un de ses volumes, aux Musées Scientifiques, tellement il nous semble avoir bien compris les conditions générales et les diverses nécessités qui s’ap
pliquent à ce genre d’édifices. Notre vénéré maître, en publiant son cours qu’il professe si brillamment, ne pouvait,
certes, rendre un plus grand service aux élèves de l’école en particulier. Rien, en effet, ne devient maintenant plus facile que de composer un bon et même un excellent projet, quel qu’en soit son sujet. On trouve tout dans ces quatre consciencieux volumes.
Pour notre part, — pourquoi ne le dirions-nous pas? — nous n’émettons presque jamais une opinion ou une critique sur un sujet d’architecture, sans avoir préalablement con
sulté les ouvrages de M. J. Guadet. D’où il résulte qu’à nous aussi le vénéré maître, sans le savoir, a rendu un signalé service en facilitant singulièrement notre tâche.
D’ailleurs, en procédant ainsi, nous ne risquons pas de nous tromper dans nos appréciations.
C’est ainsi que nous constatons au premier abord que M. Gervais a donné à l’ensemble de sa composition, d’heureuses divisions; qu’il a bien observé les conditions d’éclai
Un Musée colonial : Première médaille. — Projet de M. Noël.