rage, les accès, les circulations et les dégagements; que la salle centrale de son musée présente une disposition remar
quable avec son agencement parfai
tement ordonné. Son jardin botanique
placé au milieu, en face de l’entrée principale, est bien
public. Les serres avec
leurs compartiments d’élévation diffé
rente — motivée par le chauffage diffé
rent — sont abritées par les murs voisins.
D’une façon générale, tout y est bien orienté.
Parmi les autres projets récompensés, celui de M. Noël avait également ob
tenu une première médaille. Nous don
nons la façade de ce projet, de proportions très simples.
L’auteur a cherché une uniformité vou
lue, en élévation, et répondant au parti
de la distribution intérieure. La porte d entrée, seule, percée dans le soubassement, vient former le centre de la composition. Autour de l’édifice des statues indiennes et cambodgiennes caractérisent la destination du monument.
A. Gelbert.
monument
pour LES
La Construction moderne, à plusieurs reprises, a parlé des modifications proposées pour transformer le Palais-Royal,
en rendre l’accès plus facile, et ramener la vie et l’animation dans ce quartier jadis si brillant, aujourd’hui complètement délaissé. Nous avons notamment cité les projets de MM. Bé
nard et Deverin, qui prévoient d’importantes opérations de voirie, créant de vastes percées, et apportant le mouvement intense de la vie parisienne au milieu du célèbre jardin.
Aujourd’hui on nous communique un projet qui, pour avoir des visées moins révolutionnaires, apporterait néanmoins une solution très heureuse à la question et aurait en outre l’avantage de permettre des transformations ultérieures,
conformément aux programmes cités
plus haut, si l’utilité en était plus tard démontrée.
Ce projet est dû à M. Jean Girette, cet artiste au talent affiné qu ’ apprécient tous nos confrères.
A vrai dire, l’idée première n’était pas la transformation du Palais-Royal. M. Girette, frappé comme beaucoup de musi
ciens et de critiques d’art, de l’absence d’une salle spéciale de concert à Paris,
avait songé à doter la capitale d’un mo
nument artistique spécialement réservé à la musique, et pla
cé au centre de la ville.
Remarquons, en effet, que les grandes auditionsde musique instrumentale se don
ne dans des salles de théâtre mal appro
priées pour l’acoustique des grandes masses orchestrales.
La salle du Trocadéro, destinée il est vrai à de semblables auditions, est beaucoup trop vaste, et possède des réso
nances regrettables. Les salles Pleyel, Erard, etc., sont, ou trop petites, ou incommodes.
M. Girette a donc cherché d’abord à créer un édifice pouvant réunir des salles d’auditions spécialement aménagées pour les concerts et d’importances diverses comme grandeur, disposition, et nombre de places offertes.
Le plan que nous donnons de sa conception nous montre une grande salle de 3 ou 4,000 auditeurs, formant le public habituel des concerts Lamoureux ou Colonne, puis deux salles de 500 places, et deux salles plus petites, réservées à la musique de chambre.
Le plan établi, restait à trouver l’emplacement. Quoi de plus central que le Palais-Royal, et, en y établissant un centre d’art aussi apprécié, quel moyen de galvaniser ce coin de Paris !
L opération s’offre d’ailleurs facile. L’expropriation porte sur quelques immeubles de peu de valeur situés entre la rue neuve des Petits-Champs et le petit côté des bâtiments qui entourent le jardin. Cette disparition de maisons vermoulues entraînerait la création d’une belle place sur laquelle se
Salle de concert au Palais-Royal : Plan d’ensemble. — Projet de M. Girette.
quable avec son agencement parfai
tement ordonné. Son jardin botanique
placé au milieu, en face de l’entrée principale, est bien
public. Les serres avec
leurs compartiments d’élévation diffé
rente — motivée par le chauffage diffé
rent — sont abritées par les murs voisins.
D’une façon générale, tout y est bien orienté.
Parmi les autres projets récompensés, celui de M. Noël avait également ob
tenu une première médaille. Nous don
nons la façade de ce projet, de proportions très simples.
L’auteur a cherché une uniformité vou
lue, en élévation, et répondant au parti
de la distribution intérieure. La porte d entrée, seule, percée dans le soubassement, vient former le centre de la composition. Autour de l’édifice des statues indiennes et cambodgiennes caractérisent la destination du monument.
A. Gelbert.
monument
pour LES
CONCERTS AU PALUS-ROYAL
La Construction moderne, à plusieurs reprises, a parlé des modifications proposées pour transformer le Palais-Royal,
en rendre l’accès plus facile, et ramener la vie et l’animation dans ce quartier jadis si brillant, aujourd’hui complètement délaissé. Nous avons notamment cité les projets de MM. Bé
nard et Deverin, qui prévoient d’importantes opérations de voirie, créant de vastes percées, et apportant le mouvement intense de la vie parisienne au milieu du célèbre jardin.
Aujourd’hui on nous communique un projet qui, pour avoir des visées moins révolutionnaires, apporterait néanmoins une solution très heureuse à la question et aurait en outre l’avantage de permettre des transformations ultérieures,
conformément aux programmes cités
plus haut, si l’utilité en était plus tard démontrée.
Ce projet est dû à M. Jean Girette, cet artiste au talent affiné qu ’ apprécient tous nos confrères.
A vrai dire, l’idée première n’était pas la transformation du Palais-Royal. M. Girette, frappé comme beaucoup de musi
ciens et de critiques d’art, de l’absence d’une salle spéciale de concert à Paris,
avait songé à doter la capitale d’un mo
nument artistique spécialement réservé à la musique, et pla
cé au centre de la ville.
Remarquons, en effet, que les grandes auditionsde musique instrumentale se don
ne dans des salles de théâtre mal appro
priées pour l’acoustique des grandes masses orchestrales.
La salle du Trocadéro, destinée il est vrai à de semblables auditions, est beaucoup trop vaste, et possède des réso
nances regrettables. Les salles Pleyel, Erard, etc., sont, ou trop petites, ou incommodes.
M. Girette a donc cherché d’abord à créer un édifice pouvant réunir des salles d’auditions spécialement aménagées pour les concerts et d’importances diverses comme grandeur, disposition, et nombre de places offertes.
Le plan que nous donnons de sa conception nous montre une grande salle de 3 ou 4,000 auditeurs, formant le public habituel des concerts Lamoureux ou Colonne, puis deux salles de 500 places, et deux salles plus petites, réservées à la musique de chambre.
Le plan établi, restait à trouver l’emplacement. Quoi de plus central que le Palais-Royal, et, en y établissant un centre d’art aussi apprécié, quel moyen de galvaniser ce coin de Paris !
L opération s’offre d’ailleurs facile. L’expropriation porte sur quelques immeubles de peu de valeur situés entre la rue neuve des Petits-Champs et le petit côté des bâtiments qui entourent le jardin. Cette disparition de maisons vermoulues entraînerait la création d’une belle place sur laquelle se
Salle de concert au Palais-Royal : Plan d’ensemble. — Projet de M. Girette.