attirant et retenant les regards, qu’on leur demandait.
Quelques autres, en revanche, ont été trop simplistes; la jeune fille et l’oiseau favori nous semblent insuffisants pour apporter un secours efficace aux tendances de la loi Grammont et, sans maculer d’une plaie béante et saignante la croupe du cheval gris pommelé ignoblement battu par un charretier ivre, il faut plus qu’une berquinade pour émou
voir la foule et lui communiquer et faire ressentir un bon sentiment.
La Société avait, en outre du concours d’affiche, ouvert une Exposition annexe à l’effet de réunir un certain nombre d’œuvres so référant à l’art animalier, à la connaissance d’industries animalières, à la protection des animaux.
L’intention était louable, mais le programme un peu vaste et divers : aussi toutes les industries du décor et do la fantaisie y étaient-elles représentées, telles les porcelaines de
la Manufacture royale de Copenhague à côté ou en face de simili-bronzes ; et aussi y voyait-on des objets pratiques et usuels, bien
à leur place, comme les fers à cheval, à côté de cahiers d’enseignement.
Mais encore une fois, somme toute, succès complet pour la Société protectrice des Animaux. Ch. L.
DE L’HABITATION
Le premier Congrès international d’assainissement et do salubrité de l’Habitation
vient de terminer scs travaux. Réuni à Paris sous la présidence de M. le sénateur Paul Strauss, un des parlementaires les plus au courant des questions d’hygiène, ce premier Gong rès n’a pas eu la prétention d’épuiser toutes les questions soumises à son examen ou rentrant dans son domaine.
Il reste pour le deuxième Congrès qui, en 1905, se réunira à Liège, et pour les Congrès suivants,de très nombreux sujets d’étude.
L’organisation du premier Congrès a été parfaite grâce au zèle et à l’activité du Secrétaire général M. F. Marié-Davy et de ses col
laborateurs. En vue de la bonne marche des travaux, il avait été prévu les neuf sections suivantes :
lre section. — Habitations urbaines. 2e section.— Habitations rurales.
3e section. — Habitations ouvrières.
4e section. — Habitations louées en garni. 5e section. — Locaux hospitaliers.
5e section bis. — Locaux militaires. 5e section lcr. — Locaux scolaires.
6e section. — Habitations flottantes.
7e section. — Alimentation en eau potable. Evacuation des matières usées.
Avant d’examiner en détail les travaux des Sections et les vœux qu’elles ont fait voler par la Réunion plénière, nous croyons utile d’exposer auparavant les idées générales qui semblent avoir prédominé parmi les Congressistes ou les
faits en désaccord avec les principes d’hygiène et de salubrité qui ont été mis en lumière.
On a reconnu dans toutes les Sections l’absolue nécessité d’arriver à une application plus sévère des lois et règlements concernant l’assainissement et la salubrité des habi
tations. En Franco notamment, cotte application, confiée aux maires de chaque commune, n’est pas encore, partout cl
complètement, entrée dans les mœurs. Si colle situation ne change pas, il est à craindre que la nouvelle loi du 15 février 1902 sur la Santé publique, qui a remplacé la loi
Villa à Grenoble. — Plans du rez-de-chaussée et de l’étage.
Quelques autres, en revanche, ont été trop simplistes; la jeune fille et l’oiseau favori nous semblent insuffisants pour apporter un secours efficace aux tendances de la loi Grammont et, sans maculer d’une plaie béante et saignante la croupe du cheval gris pommelé ignoblement battu par un charretier ivre, il faut plus qu’une berquinade pour émou
voir la foule et lui communiquer et faire ressentir un bon sentiment.
La Société avait, en outre du concours d’affiche, ouvert une Exposition annexe à l’effet de réunir un certain nombre d’œuvres so référant à l’art animalier, à la connaissance d’industries animalières, à la protection des animaux.
L’intention était louable, mais le programme un peu vaste et divers : aussi toutes les industries du décor et do la fantaisie y étaient-elles représentées, telles les porcelaines de
la Manufacture royale de Copenhague à côté ou en face de simili-bronzes ; et aussi y voyait-on des objets pratiques et usuels, bien
à leur place, comme les fers à cheval, à côté de cahiers d’enseignement.
Mais encore une fois, somme toute, succès complet pour la Société protectrice des Animaux. Ch. L.
PREMIER
CONGRÈS INTERNATIONAL D’ASSAINISSEMENT ET DE SALUBRITÉ
DE L’HABITATION
Le premier Congrès international d’assainissement et do salubrité de l’Habitation
vient de terminer scs travaux. Réuni à Paris sous la présidence de M. le sénateur Paul Strauss, un des parlementaires les plus au courant des questions d’hygiène, ce premier Gong rès n’a pas eu la prétention d’épuiser toutes les questions soumises à son examen ou rentrant dans son domaine.
Il reste pour le deuxième Congrès qui, en 1905, se réunira à Liège, et pour les Congrès suivants,de très nombreux sujets d’étude.
L’organisation du premier Congrès a été parfaite grâce au zèle et à l’activité du Secrétaire général M. F. Marié-Davy et de ses col
laborateurs. En vue de la bonne marche des travaux, il avait été prévu les neuf sections suivantes :
lre section. — Habitations urbaines. 2e section.— Habitations rurales.
3e section. — Habitations ouvrières.
4e section. — Habitations louées en garni. 5e section. — Locaux hospitaliers.
5e section bis. — Locaux militaires. 5e section lcr. — Locaux scolaires.
6e section. — Habitations flottantes.
7e section. — Alimentation en eau potable. Evacuation des matières usées.
Avant d’examiner en détail les travaux des Sections et les vœux qu’elles ont fait voler par la Réunion plénière, nous croyons utile d’exposer auparavant les idées générales qui semblent avoir prédominé parmi les Congressistes ou les
faits en désaccord avec les principes d’hygiène et de salubrité qui ont été mis en lumière.
On a reconnu dans toutes les Sections l’absolue nécessité d’arriver à une application plus sévère des lois et règlements concernant l’assainissement et la salubrité des habi
tations. En Franco notamment, cotte application, confiée aux maires de chaque commune, n’est pas encore, partout cl
complètement, entrée dans les mœurs. Si colle situation ne change pas, il est à craindre que la nouvelle loi du 15 février 1902 sur la Santé publique, qui a remplacé la loi
Villa à Grenoble. — Plans du rez-de-chaussée et de l’étage.