de 1850 tombée en désuétude faute d’application, ne réponde pas aux espérances qu’elle a fait naître parmi les hygiénistes.
Les Congressistes français ont pensé que non seulement la nouvelle loi du 15 février 1002 n’était pas en général entrée dans la pratique, mais encore qu’elle avait besoin de compléments cl de remaniements à divers points de vue.
Les prescriptions relatives à l’assainissement des habitations sont quelquefois une lourde charge pour les proprié
taires et locataires de vieux immeubles. L’un des obstacles les plus difficiles à surmonler que rencontre la loi, surtout dans les quartiers pauvres des villos et dans les campagnes, est le manque de ressources de ceux auxquels elle s’adresse. L’idée qui ressort de celte constatation est que la collectivité,
à qui profitent les améliorations sanitaires poursuivies, doit venir on aide aux intéressés chaque fois que ceux-ci sont reconnus dans l’impossibilité, faute do ressources suffisantes, d’exécuter les travaux nécessités par l’assainissement de leurs immeubles.
Un fait très important, que les travaux de plusieurs sections ont encore mis en lumière, est que les habitations des forains et les habitations flottantes delà navigation fluviale ou de la navigation maritime ne sont pas assimilées aux
habitations fixes au point de vue des règlements sanitaires. Elles échappent par suite à toute surveillance sérieuse et sont un danger permanent pour la santé publique.
Ajoutons, quoique le congrès n’ait pas soulevé laquestion, qu’il en est do même pour les wagons et voilures à voyageurs où l’on n’habite pas dans le vrai sens du mot, mais où l’on réside forcément pendant une durée, assez longue parfois pour ne pas échapper aux dangers do la contagion.
A ce propos le congrès devrait bien s’occuper de l’aération dos chemins do fer souterrains en général, et du métropoli
tain de Paris en particulier. Non seulement dans les wagons,
mais encore dans le tunnel et les stations, l’atmosphère devient à certains jours absolument irrespirable. Celle disposition défectueuse va en s’accentuant, semblc-l-il. Cela lient sans doute au nombre toujours croissant des voyageurs.
En effet, dans la ligne nouvellement ouverte, et dont le trafic est encore peu intense, l’inconvénient est boaucoup moindre, et aux points de transbordement on constate facilement la différence.
Il ne nous reste plus qu’à examiner les vœux présentés par chaque section. Ceux relatifs aux habitations ouvrières et aux habitations louées en garni seront spécialement présentés par M. Charles Lucas, le consciencieux collaborateur de
Villa à Grenoble. — Façade latérale. — Echelle de 0m,006 par mètre.
Les Congressistes français ont pensé que non seulement la nouvelle loi du 15 février 1002 n’était pas en général entrée dans la pratique, mais encore qu’elle avait besoin de compléments cl de remaniements à divers points de vue.
Les prescriptions relatives à l’assainissement des habitations sont quelquefois une lourde charge pour les proprié
taires et locataires de vieux immeubles. L’un des obstacles les plus difficiles à surmonler que rencontre la loi, surtout dans les quartiers pauvres des villos et dans les campagnes, est le manque de ressources de ceux auxquels elle s’adresse. L’idée qui ressort de celte constatation est que la collectivité,
à qui profitent les améliorations sanitaires poursuivies, doit venir on aide aux intéressés chaque fois que ceux-ci sont reconnus dans l’impossibilité, faute do ressources suffisantes, d’exécuter les travaux nécessités par l’assainissement de leurs immeubles.
Un fait très important, que les travaux de plusieurs sections ont encore mis en lumière, est que les habitations des forains et les habitations flottantes delà navigation fluviale ou de la navigation maritime ne sont pas assimilées aux
habitations fixes au point de vue des règlements sanitaires. Elles échappent par suite à toute surveillance sérieuse et sont un danger permanent pour la santé publique.
Ajoutons, quoique le congrès n’ait pas soulevé laquestion, qu’il en est do même pour les wagons et voilures à voyageurs où l’on n’habite pas dans le vrai sens du mot, mais où l’on réside forcément pendant une durée, assez longue parfois pour ne pas échapper aux dangers do la contagion.
A ce propos le congrès devrait bien s’occuper de l’aération dos chemins do fer souterrains en général, et du métropoli
tain de Paris en particulier. Non seulement dans les wagons,
mais encore dans le tunnel et les stations, l’atmosphère devient à certains jours absolument irrespirable. Celle disposition défectueuse va en s’accentuant, semblc-l-il. Cela lient sans doute au nombre toujours croissant des voyageurs.
En effet, dans la ligne nouvellement ouverte, et dont le trafic est encore peu intense, l’inconvénient est boaucoup moindre, et aux points de transbordement on constate facilement la différence.
Il ne nous reste plus qu’à examiner les vœux présentés par chaque section. Ceux relatifs aux habitations ouvrières et aux habitations louées en garni seront spécialement présentés par M. Charles Lucas, le consciencieux collaborateur de
Villa à Grenoble. — Façade latérale. — Echelle de 0m,006 par mètre.