cours de composition décorative qui ont obtenu la mention des trois arts (études simultanées des trois arts: l’architecture, la sculpture et la peinture), deux concours qui consis
tent en des compositions décoratives, dont le programme est donné par le professeur de composition décorative, M. H. Mayeux.
L’esquisse est faite en loge en douze heures.
Le professeur indique sous quelle forme, dessin ou modelage, le concours doit être exécuté dans le cours, et fixe l’échelle du rendu, qui a lieu dans le délai d’un mois.
Ces concours sont jugés par un jury, composé des trois professeurs de l’enseignement simultané des trois arts du professeur de composition décorative et de dix peintres, dix sculpteurs et autant d’architectes tirés au sort dans les jurys en exercice.
Il peut être décerné une seconde médaille, deux troisièmes médailles au plus et des mentions.
La deuxième médaille est d’une valeur de 200 francs.
La première troisième médaille, de 150 francs et la seconde troisième de 100 francs.
Ces récompenses peuvent être cumulées.
Le programme qui a été donné cette année avait pour sujet : L’extrémité d’une galerie de Musée Céramique.
Voyons ses principales données :
L’extrémité de cette galerie, disait M. H. Mayeux, serait fermée d’un mur plein, dans lequel on aurait ménagé au milieu une grande niche circulaire.
Dans cette niche devrait être placé un grand vase monté sur un scabellon (sorte de socle dont le profil formerait un ensemble avec le vase).
Tous deux seraient en terre cuite émaillée, et les figures et emblèmes qui pourraient le décorer auraient trait à la glorification des arts du feu.
La paroi des murs entourant la niche serait d’ailleurs traitée comme un accompagnement du sujet du vase et pourrait comprendre des reliefs et des à-plats décoratifs où la figure, la flore et l’ornement pourraient jouer un rôle important.
Ce sera donc, ajoutait le programme, l’occasion naturelle de mettre en jeu les ressources de l’industrie de la céramique, terre cuite unie ou émaillée, faïence, grès, porcelaine, émaux, etc., dont les richesses de coloration devraient produire une impression riche et harmonieuse.
La salle est supposée voutee en anse de panier avec partie éclairante comprise dans les dix mètres, hauteur totale de la galerie.
Enfin, un croquis donnait les dimensions principales qu’il fallait respecter.
On sait que le premier prix de ce beau concours fut décerné à M. Ilienaimé, élève de M. Scellier de Gisors.
En donnant aujourd’hui la reproduction de cette composition, elle n’a pas la prétention de la faire apprécier à sa juste valeur, car il y manquera toujours quelque chose: la splendide et vibrante coloration, dont elle portait la marque.
Mais nos lecteurs la devineront aisément lorsque nous leur auront dit que la magnificence de la polychromie y surpassait de beaucoup l’ingéniosité du dessin.
(A suivre. )
(Planches 75-76)
Nous publions aujourd hui une etude très approfondie
Grands magasins à Paris. — MM. Léger et Gourdain, architectes.
tent en des compositions décoratives, dont le programme est donné par le professeur de composition décorative, M. H. Mayeux.
L’esquisse est faite en loge en douze heures.
Le professeur indique sous quelle forme, dessin ou modelage, le concours doit être exécuté dans le cours, et fixe l’échelle du rendu, qui a lieu dans le délai d’un mois.
Ces concours sont jugés par un jury, composé des trois professeurs de l’enseignement simultané des trois arts du professeur de composition décorative et de dix peintres, dix sculpteurs et autant d’architectes tirés au sort dans les jurys en exercice.
Il peut être décerné une seconde médaille, deux troisièmes médailles au plus et des mentions.
La deuxième médaille est d’une valeur de 200 francs.
La première troisième médaille, de 150 francs et la seconde troisième de 100 francs.
Ces récompenses peuvent être cumulées.
Le programme qui a été donné cette année avait pour sujet : L’extrémité d’une galerie de Musée Céramique.
Voyons ses principales données :
L’extrémité de cette galerie, disait M. H. Mayeux, serait fermée d’un mur plein, dans lequel on aurait ménagé au milieu une grande niche circulaire.
Dans cette niche devrait être placé un grand vase monté sur un scabellon (sorte de socle dont le profil formerait un ensemble avec le vase).
Tous deux seraient en terre cuite émaillée, et les figures et emblèmes qui pourraient le décorer auraient trait à la glorification des arts du feu.
La paroi des murs entourant la niche serait d’ailleurs traitée comme un accompagnement du sujet du vase et pourrait comprendre des reliefs et des à-plats décoratifs où la figure, la flore et l’ornement pourraient jouer un rôle important.
Ce sera donc, ajoutait le programme, l’occasion naturelle de mettre en jeu les ressources de l’industrie de la céramique, terre cuite unie ou émaillée, faïence, grès, porcelaine, émaux, etc., dont les richesses de coloration devraient produire une impression riche et harmonieuse.
La salle est supposée voutee en anse de panier avec partie éclairante comprise dans les dix mètres, hauteur totale de la galerie.
Enfin, un croquis donnait les dimensions principales qu’il fallait respecter.
On sait que le premier prix de ce beau concours fut décerné à M. Ilienaimé, élève de M. Scellier de Gisors.
En donnant aujourd’hui la reproduction de cette composition, elle n’a pas la prétention de la faire apprécier à sa juste valeur, car il y manquera toujours quelque chose: la splendide et vibrante coloration, dont elle portait la marque.
Mais nos lecteurs la devineront aisément lorsque nous leur auront dit que la magnificence de la polychromie y surpassait de beaucoup l’ingéniosité du dessin.
(A suivre. )
GRANDS MAGASINS A PARIS
(Planches 75-76)
Nous publions aujourd hui une etude très approfondie
Grands magasins à Paris. — MM. Léger et Gourdain, architectes.