Beaux-Arts, représentant M. le sous-secrélairc d’Etat des Beaux-Arts; mais il nous faut revenir sur cette liste pour la compléter.
Le samedi soir, à l’Hôtel Continental, sous la présidence de M. Dujardin-Beaumetz, sous-secrétaire d’Etat des Beaux- Arts, M. H. P. Nénot, membre de l’Institut, président de la Société centrale des architectes, a coupé son toast humoris
tique et élevé pour offrir, au nom de la Société Centrale, deux médailles à deux autres architectes parisiens, bien connus de nos lecteurs.
... «Mes chers confrères, j’ai à remplir une mission aussi agréable que possible.
« Un des nôtres, qui a eu une carrière exceptionnelle, a publié un ouvrage, qui, lorsque nous le lisons chez nous, nous émeut plus que je no saurais le dire.
« Après avoir indiqué, dans ce grand et bel ensemble architectural, les difficultés de notre profession, ses périls, après nous avoir donné de précieux enseignements, il ajoute,
en terminant: « Il y a une chose, en architecture, qui les résume toutes, c’est l’honneur !
« C’est une belle parole que nous devons retenir, et je suis sûr que vous applaudirez tous lorsque je vais remettre à M. Julien Guadet la grande médaille d’or de la Société cen
trale des architectes français, non pas en récompense de ses travaux, mais en consécration de sa belle et noble carrière et en souvenir de son beau livre, Eléments et Théorie de l’Architecture. [Vifs applaudissements). »
(M. Guadet s’étant levé, M. le président se dirige vers lui et, en l’embrassant chaleureusement, lui remet la médaille au milieu d’un tonnerre d’applaudissements).
« J’ai maintenant à remettre à M. Charles Lucas une grande médaille d’argent. M. Lucas, que vous connaissez tous, a rendu de grands services à la Société centrale et à la Caisse de Défense mutuelle dont il est l’àme. Cette médaille, que je suis heureux de lui remettre, lui dira combien nous lui sommes reconnaissants de ce qu’il a fait pour ces deux Sociétés [Applaudissements répétés). »
donnant une affectueuse accolade unanimement saluée par les bravos de l assistance.)
Rendu de 1re classe.
A moins d’avoir l’esprit grincheux, il est difficile de ne pas reconnaître, à la suite du programme qu’on va lire, la marche ascendante vers le but essentiellement pratique vers lequel notre grande École oriente son enseignement. On constatera aussi avec quelle remarquable ingéniosité on sait en 1re classe résoudre une difficulté.
Mais citons d’abord les principales données du programme, qui avait pour sujet de concours un Cercle .
L’hôtel destiné à ce Cercle, disait M. Guadet, serait construit sur un terrain dont la configuration est donnée. (Le schéma en question avait la forme d un triangle tronqué).
Ce terrain est isolé, sauf par un de ses côtés, de 40 mètres de long, contigu à des propriétés voisines. La façade principale (70 mètres), donne sur une promenade fréquentée,
telle que l avenue des Champs-Elysées ou celle du Bois-de- Boulogne; la façade opposée, sur une voie importante, de telle sorleque sur toutes les façades la hauleurlégale maxima puisse être atteinte.
On supposera, au besoin, qu une tolérance est accordée pour élever en un point (motif d angle ou d entrée principale) une silhouette en dépassement du gabarit réglementaire.
Du côté de la façade principale, il y aura lieu de prévoir des balcons, portiques, loges, permettant d assister au mouvement de la grande avenue, sans toutefois assombrir les pièces, qui doivent servir de jour et de nuit. Le Cercle comprendra, au-dessus d’un sous-sol affecté aux cuisines et dépendances diverses :
Au REZ-DE-CHAUSSÉE :
Vestibule d’entrée ; portier, bureau de renseignements, téléphone ;
Grand vestiaire pouvant être divisé en deux parties; Bureaux de la gérance ; caisse ;
Salles de cercle pour l usage individuel des sociétaires, savoir :
Une salle à manger par petites tables ; office et dépendances ;
Lavabos, toilettes, etc. ; cabinets d’aisances ; Salle des journaux et correspondance ;
Le samedi soir, à l’Hôtel Continental, sous la présidence de M. Dujardin-Beaumetz, sous-secrétaire d’Etat des Beaux- Arts, M. H. P. Nénot, membre de l’Institut, président de la Société centrale des architectes, a coupé son toast humoris
tique et élevé pour offrir, au nom de la Société Centrale, deux médailles à deux autres architectes parisiens, bien connus de nos lecteurs.
Mais laissons parler la sténographie.
... «Mes chers confrères, j’ai à remplir une mission aussi agréable que possible.
« Un des nôtres, qui a eu une carrière exceptionnelle, a publié un ouvrage, qui, lorsque nous le lisons chez nous, nous émeut plus que je no saurais le dire.
« Après avoir indiqué, dans ce grand et bel ensemble architectural, les difficultés de notre profession, ses périls, après nous avoir donné de précieux enseignements, il ajoute,
en terminant: « Il y a une chose, en architecture, qui les résume toutes, c’est l’honneur !
« C’est une belle parole que nous devons retenir, et je suis sûr que vous applaudirez tous lorsque je vais remettre à M. Julien Guadet la grande médaille d’or de la Société cen
trale des architectes français, non pas en récompense de ses travaux, mais en consécration de sa belle et noble carrière et en souvenir de son beau livre, Eléments et Théorie de l’Architecture. [Vifs applaudissements). »
(M. Guadet s’étant levé, M. le président se dirige vers lui et, en l’embrassant chaleureusement, lui remet la médaille au milieu d’un tonnerre d’applaudissements).
« J’ai maintenant à remettre à M. Charles Lucas une grande médaille d’argent. M. Lucas, que vous connaissez tous, a rendu de grands services à la Société centrale et à la Caisse de Défense mutuelle dont il est l’àme. Cette médaille, que je suis heureux de lui remettre, lui dira combien nous lui sommes reconnaissants de ce qu’il a fait pour ces deux Sociétés [Applaudissements répétés). »
(M. le président quitte de nouveau sa place pour aller au-devant de M. Ch. Lucas, et lui remet la médaille, en lui
donnant une affectueuse accolade unanimement saluée par les bravos de l assistance.)
ECOLE DES BEAUX-ARTS
Rendu de 1re classe.
A moins d’avoir l’esprit grincheux, il est difficile de ne pas reconnaître, à la suite du programme qu’on va lire, la marche ascendante vers le but essentiellement pratique vers lequel notre grande École oriente son enseignement. On constatera aussi avec quelle remarquable ingéniosité on sait en 1re classe résoudre une difficulté.
Mais citons d’abord les principales données du programme, qui avait pour sujet de concours un Cercle .
L’hôtel destiné à ce Cercle, disait M. Guadet, serait construit sur un terrain dont la configuration est donnée. (Le schéma en question avait la forme d un triangle tronqué).
Ce terrain est isolé, sauf par un de ses côtés, de 40 mètres de long, contigu à des propriétés voisines. La façade principale (70 mètres), donne sur une promenade fréquentée,
telle que l avenue des Champs-Elysées ou celle du Bois-de- Boulogne; la façade opposée, sur une voie importante, de telle sorleque sur toutes les façades la hauleurlégale maxima puisse être atteinte.
On supposera, au besoin, qu une tolérance est accordée pour élever en un point (motif d angle ou d entrée principale) une silhouette en dépassement du gabarit réglementaire.
Du côté de la façade principale, il y aura lieu de prévoir des balcons, portiques, loges, permettant d assister au mouvement de la grande avenue, sans toutefois assombrir les pièces, qui doivent servir de jour et de nuit. Le Cercle comprendra, au-dessus d’un sous-sol affecté aux cuisines et dépendances diverses :
Au REZ-DE-CHAUSSÉE :
Vestibule d’entrée ; portier, bureau de renseignements, téléphone ;
Grand vestiaire pouvant être divisé en deux parties; Bureaux de la gérance ; caisse ;
Salles de cercle pour l usage individuel des sociétaires, savoir :
Une salle à manger par petites tables ; office et dépendances ;
Plusieurs petites salles à manger ; café ;
Lavabos, toilettes, etc. ; cabinets d’aisances ; Salle des journaux et correspondance ;