Deux ou trois salons ; billards;


Services de manutention (lingerie, argenterie, etc.).
Un escalier principal, des escaliers secondaires et des escaliers de service, ainsi que des ascenseurs, desserviront les étages.
Au PREMIER ÉTAGE :
Une suite de salons pour la conversation, le jeu, la lecture, etc., pouvant se prêter à une grande réception;
Une salle à manger, avec office et dépendances ; salon pour le café et le buffet ;
Une salle de fêtes, concerts, etc., avec estrade ou petite scène et dépendances (cette salle réservée à des séances du soir);
Fumoirs, quelques petits salons réservés.
Au DEUXIÈME ÉTAGE :
Des logements pour le gérant et autres et des chambres pouvant être réservées aux membres du cercle;
Logements du personnel dans les combles.
Nota. — Le terrain est supposé sensiblement de niveau. Il pourra être abandonné du terrain pour régulariser l’angle, ou pour motiver des saillies d’avant-corps.
En comparant maintenant toutes ces prescriptions avec les plans et façade que voici, on ne peut qu’être frappé de la façon hautement savante et artistique avec laquelle son auteur, M. Woillez a su réaliser les moindres exigences de M. Guadet. Le terrain y est d’abord fort bien utilisé, l’éclai
rage abondant, l’angle parfaitement amorti et le service bien compris. On remarquera surtout avec quel heureux discer
nement ce service, qui comporte un passage à voitures, est traité en façade, afin de lui imprimer un caractère propre et faire ressortir ainsi davantage les belles lignes de l’édifice.
Le jury, en décernant une médaille à M. Woillez, n’a fait que souligner un talent des plus solides.


G.




L’ARCHITECTURE


AU SALON DES ARTISTES FRANÇAIS
( Voyez page 472)
M. A. Le Voisvenel expose deux importantes maisons de rapport qu’il édifia à Paris. L’ensemble est fort bien pré


senté, mais ne contient rien de particulièrement saillant. M. E. Broux, dont nous avons déjà cité la Villa en Provence,


est représenté encore ici par deux jolies aquarelles. — Voici de même le second envoi de M. G. Guiard, Elude de monu
ment de souvenir aux soldais morts, qui peut devenir, par une seconde étude, encore plus appréciable.
M. J. Georges a aquarellé d’une excellente façon la Chaire du cloître de Saint-Dié, aussi a-t-il été justement remarqué par le Jury du Salon. — Voici, tout près d’une fenêtre,
une pochade d’une pelile villa, dénommée « Lumen », que notre confrère, M. G. Tronchet, a assise sur une plate-forme d’un rocher abrupt, pour servir do demeure à un docteur.
L’ensemble est esquissé au pastel, avec quelques touches d’aquarelle, et l’impression qui s’en dégageest bien celle du désir de paraître original — pour ne pas dire fantaisiste — péché bénin, et bien permis après tout, à un talent qui s’est affirmé tant de fois déjà.


Enregistrons encore, pour terminer cette salle, le Iieffroi


Rendu de première classe : Un Cercle. — Projet de M. Woillez.