L. Herterich, E. Seidl); Suède (avec J. Boberg, Deus ex machina de l’entreprise); Angleterre (avec un Comité com
posé de W. Crâne, A. East, G. Trampton); Hongrie (avec un Comité composé de R. Karlovszky, J. de Radisics, M. Szmrecanyi).
Tous ces Comités méritent d’être signales au public, car le plus grand zèle a présidé à leurs travaux, et si le zèle, qui court à la recherche de la beauté, était la beauté même, le résultat des Salles internationales à Venise ne pourrait aspi
rer plus haut. Ce qui conduit à cette constatation : (pic les « milieux » créés à Venise no sont pas tous dignes, dans leur ensemble, de nos sympathies.
11 faut faire exception pour deux salles : la suédoise et l’anglaise ; et je regrette très sincèrement de no pouvoir ajouter la Salle française, d’autant plus que celui qui a pré
sidé à sa décoration est un de mes amis parisiens : le peintre P.-A. Besnard.
Le Comité de France n’a point gardé le principe de « l’abnégation décorative » : un « milieu » destiné aux tableaux et aux statues doit être conçu do manière à faire jouer le pre
mier rôle aux tableaux et aux statues, mais cela n’a pas lieu dans la Salle française, laquelle est trop loin de cette tran
quillité qui permet aux ouvrages d’art de triompher dans une salle destinée à les contenir.
Est digne d’éloges dans la Salle française, par exemple, la tapisserie; les éloges, pourLant, vont à la beauté de l’étoffe
etnullemcnl à son opportunité. Cela est le premier défaut de la Salle française : celui d’une tapisserie trop riche de dessin et de couleur. De même une peinture symbolique sur verre, dans le plafond, est jugée trop grande, tandis que les meubles du « milieu » français (dessin de M. Dufrèno, exé
cution de M. Lejeune) attirent les regards des artistes, qui approuvent. Uno grande cheminée n’est pas appréciée beaucoup, bien que M. Charpentier l’ait décorée avec des
Exposition de Venise : Salle française.
posé de W. Crâne, A. East, G. Trampton); Hongrie (avec un Comité composé de R. Karlovszky, J. de Radisics, M. Szmrecanyi).
Tous ces Comités méritent d’être signales au public, car le plus grand zèle a présidé à leurs travaux, et si le zèle, qui court à la recherche de la beauté, était la beauté même, le résultat des Salles internationales à Venise ne pourrait aspi
rer plus haut. Ce qui conduit à cette constatation : (pic les « milieux » créés à Venise no sont pas tous dignes, dans leur ensemble, de nos sympathies.
11 faut faire exception pour deux salles : la suédoise et l’anglaise ; et je regrette très sincèrement de no pouvoir ajouter la Salle française, d’autant plus que celui qui a pré
sidé à sa décoration est un de mes amis parisiens : le peintre P.-A. Besnard.
Le Comité de France n’a point gardé le principe de « l’abnégation décorative » : un « milieu » destiné aux tableaux et aux statues doit être conçu do manière à faire jouer le pre
mier rôle aux tableaux et aux statues, mais cela n’a pas lieu dans la Salle française, laquelle est trop loin de cette tran
quillité qui permet aux ouvrages d’art de triompher dans une salle destinée à les contenir.
Est digne d’éloges dans la Salle française, par exemple, la tapisserie; les éloges, pourLant, vont à la beauté de l’étoffe
etnullemcnl à son opportunité. Cela est le premier défaut de la Salle française : celui d’une tapisserie trop riche de dessin et de couleur. De même une peinture symbolique sur verre, dans le plafond, est jugée trop grande, tandis que les meubles du « milieu » français (dessin de M. Dufrèno, exé
cution de M. Lejeune) attirent les regards des artistes, qui approuvent. Uno grande cheminée n’est pas appréciée beaucoup, bien que M. Charpentier l’ait décorée avec des
Exposition de Venise : Salle française.