profondeur, correspond un plan de glissement (fig. 3) qui, dans la partie supérieure ABC, garde la même inclinaison,
mais qui, au-dessous, prend une inclinaison de plus en plus forte. Si la pression sur le fond devient, comme on dit l’avoir observé, à peu près constante, c’est que le frottement vertical sur CD’, par exemple, suffit pour équilibrer le poids de CBB’D’; poids qui peut différer assez sensiblement de celui d’une tranche horizontale de hauteur CD’.
ÉVALUATION DU POIDS DIFFÉRENTIEL
L’angle ψ du talus naturel des grains est assez facile à délerminer;suivant la nature, la grosseur, la forme du grain, il varie généralemenl de 0.55 à 0.66; nous adopterons unifor
mément une moyenne de 0,601 correspondant à un angle » de 31° environ.
L’angle φ’ n’a pas été observé, que nous sachions, et l’observation est d’ailleurs assez difficile à faire. Pour les remblais ordinaires, on admet que le frottement le long du mur de soutènement est sensiblement le même qu’à l’inté
rieur du remblai, la paroi étant recouverte de terre adhé
rente. il ne doit rien se présenter de semblable pour la paroi en tôle du silo; mais l’angle φ’ est-il égal à φ, ou même supérieur? Nous inclinons à penser que, en raison du tasse
ment, du léger écrasement qu’éprouve, dans les couches profondes, le grain qui est une matière beaucoup plus compressible que le sable, et de l’adhérence qui doit en résulter,
l’angle f’ peut effectivement être égal ou môme supérieur
à f· Nous verrons laquelle des deux hypothèses semble mieux se conformer aux faits d’observation que nous venons de rappeler.
S’il y a égalité : φ = φ, on doit adopter les données suivantes :
On trouve alors, pour des profondeurs de plus en plus grandes, les résultats suivants, déduits des formules posées plus haut :
On aurait alors :
et l’on en conclurait le tableau suivant
Les accroissements de poids Al», correspondant à des différences 21 de profondeur, sont à peu près constants et diffèrent peu de ceux qu’on avait trouvés dans le premiero cas.
PRESSIONS LATÉRALES ET FROTTEMENT SUR LA PAROI
Au moyen des formules établies au début et des résultats que nous venons do fixer, il est maintenant facilo de déter
miner les pressions obliques H’, les pressions horizontales H
qui sont les projections des H’, le frottement correspondant F; on en déduira les différences do ces diverses quantités
par unité de hauteur, et à chaque profondeur h„. C’est ce qu’indiquent les tableaux suivants :
mais qui, au-dessous, prend une inclinaison de plus en plus forte. Si la pression sur le fond devient, comme on dit l’avoir observé, à peu près constante, c’est que le frottement vertical sur CD’, par exemple, suffit pour équilibrer le poids de CBB’D’; poids qui peut différer assez sensiblement de celui d’une tranche horizontale de hauteur CD’.
ÉVALUATION DU POIDS DIFFÉRENTIEL
L’angle ψ du talus naturel des grains est assez facile à délerminer;suivant la nature, la grosseur, la forme du grain, il varie généralemenl de 0.55 à 0.66; nous adopterons unifor
mément une moyenne de 0,601 correspondant à un angle » de 31° environ.
L’angle φ’ n’a pas été observé, que nous sachions, et l’observation est d’ailleurs assez difficile à faire. Pour les remblais ordinaires, on admet que le frottement le long du mur de soutènement est sensiblement le même qu’à l’inté
rieur du remblai, la paroi étant recouverte de terre adhé
rente. il ne doit rien se présenter de semblable pour la paroi en tôle du silo; mais l’angle φ’ est-il égal à φ, ou même supérieur? Nous inclinons à penser que, en raison du tasse
ment, du léger écrasement qu’éprouve, dans les couches profondes, le grain qui est une matière beaucoup plus compressible que le sable, et de l’adhérence qui doit en résulter,
l’angle f’ peut effectivement être égal ou môme supérieur
à f· Nous verrons laquelle des deux hypothèses semble mieux se conformer aux faits d’observation que nous venons de rappeler.
S’il y a égalité : φ = φ, on doit adopter les données suivantes :
On trouve alors, pour des profondeurs de plus en plus grandes, les résultats suivants, déduits des formules posées plus haut :
On aurait alors :
et l’on en conclurait le tableau suivant
Les accroissements de poids Al», correspondant à des différences 21 de profondeur, sont à peu près constants et diffèrent peu de ceux qu’on avait trouvés dans le premiero cas.
PRESSIONS LATÉRALES ET FROTTEMENT SUR LA PAROI
Au moyen des formules établies au début et des résultats que nous venons do fixer, il est maintenant facilo de déter
miner les pressions obliques H’, les pressions horizontales H
qui sont les projections des H’, le frottement correspondant F; on en déduira les différences do ces diverses quantités
par unité de hauteur, et à chaque profondeur h„. C’est ce qu’indiquent les tableaux suivants :