riences se continuent et il n’est pas douteux que ce système, aussi ingénieux qu’économique, n’obtienne le même succès que les deux autres de la même maison, dont nous avons parlé précédemment.
Le même système peut s’appliquer sur solives en bois. Dans ce cas, les caissons prennent appui sur une brique anneau, percée pour être clouée sur les solives, à la hauteur correspondant à celle des caissons.
VOUSSETTES EN AGGLOMÉRÉ DE LAITIER
Si nous nous étions astreints pour ces petites études à un classement rigoureux, nous aurions dû rapprocher les quel
ques lignes qui vont suivre de celles consacrées aux voûtains en briques.
Ces roussettes en aggloméré de laitier sont en effet la simplification du voûtain en briques pleines ou creuses. Il en existe plusieurs types. Celui de la figure 41 est le plus cou
rant; les deux autres indiqués figures42 ne’se fabriquent que sur commande.
Nous avons précédemment décrit les caractères et les avantages de la brique de laitier (voir pages 235 et suite) ; ces voussettes ne sont autre chose que des briques de laitier, de profils et de dimensions spéciales, possédant toutes les qualités de cet excellent aggloméré ; résistance, légèreté, solidité, régularité de formes, facilité de taille et d’emploi.
Ces voussettes sont fabriquées pour les écartements de fers de 0m,60, 0m,65, 0m,70, 0m,75, etc , jusqu’à 1m,00, donnant une flèche qui varie de 0,n,096 à 0m,37. Elles ont une épaisseur uniforme de 0m,06 et 0m,60 de longueur. Comme elles se taillent très bien, ij est facile de les couper pour les
poser dans des endroits hors d’équerre, ou terminer une travée dont la longueur n’est pas un multiple exact de 0m,60.
Le poids de ces voussettes est d’environ 100 kilos au mètre carré. Et leur résistance est garantie pour une charge de 2.000 kilos par mètre carré, par la Société des Briques et
Pierres Blanches de Denain, qui les fabrique. Le prix en est très minime.
HOURDIS-PLAFOND SUSPENDU, SYSTÈME F. CANCALON
Voici un système de hourdis qui diffère absolument de ceux que nous avons rencontrés jusqu’ici, tant par la forme de ses éléments que par les modes d’attache et de suspension.
Il en existe deux sortes selon qu’il est suspendu sous solives en bois ou sous poutrelles en fer.
Dans l’un et l’autre cas l’inventeur, M. Cancalon (François), de Roanne, s’est proposé de résoudre le problème suivant : suspendre aux solives, au moyen de clés ou d’agrafes fai
sant corps avec le plafond lui-même, un plafond en briques creuses légères, de dimensions uniformes, solidement assem
blées et constituant une sorte de monolithe; et cela sans que l’on ait à se préoccuper des écartements des solives ou poutrelles.
1° Planchers avec solives en bois.
Les briques-hourdis entrant dans la construction du plafond suspendu pour solives en bois ont une forme bien particulière (fig. 43). Elles mesurent 35 centimètres de longueur et 17 de
largeur ; leur épaisseur près des rives des grands côtés est de 4 centimètres, moindre encore au milieu. Un des grands côtés porte une rainure en grain d’orge ; l’autre, un biseau sous lequel règne une rainure en larmier. Le profil de cette rainure a été étudié pour recevoir le crochet des agrafes de suspension, qui établissent la liaison des briques avec les solives.
Les agrafes qui servent à cet usage sont en acier doux, galvanisé ou goudronné, de 3 millimètres (fig. 44). Une des extrémités, repliée en crochet, est destinée à se loger dans la rainure ménagée sur un des côtés de chaque brique ; la pointe, coudée d’équerre sur la lige, a une longueur de 2 cen
timètres ; elle se fait à droite ou à gauche. La résistance de ces agrafes à la rupture est de 100 kilos.
La figure 44 indique comment l’agrafe crochète la brique et se fixe dans la solive. La figure 45 nous montre une partie de plafond-hourdis exécuté et fixé sous le solivage en bois.
On se rend compte aisément des avantages de cette combinaison .
( A suivre.) D.
Le contribuable français fut pétri d’une pâte extraordinaire; sans cesse il gémit sous le poids des impôts de toute nature dont on l’écrase, et chaque année il pourvoit à des plus-values inespérées. Mais si ce contribuable est doué d’une résignation courageuse qui résiste à toutes les
Fig. 43. — Brique-hourdis pour planchers en bois.
Fig. 44. — Detail de l’agrafe et mode d’attache sur solives en bois.
Fig. 45. — Hourdis-plafond Cancalon sur solives en bois.
Le même système peut s’appliquer sur solives en bois. Dans ce cas, les caissons prennent appui sur une brique anneau, percée pour être clouée sur les solives, à la hauteur correspondant à celle des caissons.
VOUSSETTES EN AGGLOMÉRÉ DE LAITIER
Si nous nous étions astreints pour ces petites études à un classement rigoureux, nous aurions dû rapprocher les quel
ques lignes qui vont suivre de celles consacrées aux voûtains en briques.
Ces roussettes en aggloméré de laitier sont en effet la simplification du voûtain en briques pleines ou creuses. Il en existe plusieurs types. Celui de la figure 41 est le plus cou
rant; les deux autres indiqués figures42 ne’se fabriquent que sur commande.
Nous avons précédemment décrit les caractères et les avantages de la brique de laitier (voir pages 235 et suite) ; ces voussettes ne sont autre chose que des briques de laitier, de profils et de dimensions spéciales, possédant toutes les qualités de cet excellent aggloméré ; résistance, légèreté, solidité, régularité de formes, facilité de taille et d’emploi.
Ces voussettes sont fabriquées pour les écartements de fers de 0m,60, 0m,65, 0m,70, 0m,75, etc , jusqu’à 1m,00, donnant une flèche qui varie de 0,n,096 à 0m,37. Elles ont une épaisseur uniforme de 0m,06 et 0m,60 de longueur. Comme elles se taillent très bien, ij est facile de les couper pour les
poser dans des endroits hors d’équerre, ou terminer une travée dont la longueur n’est pas un multiple exact de 0m,60.
Le poids de ces voussettes est d’environ 100 kilos au mètre carré. Et leur résistance est garantie pour une charge de 2.000 kilos par mètre carré, par la Société des Briques et
Pierres Blanches de Denain, qui les fabrique. Le prix en est très minime.
HOURDIS-PLAFOND SUSPENDU, SYSTÈME F. CANCALON
Voici un système de hourdis qui diffère absolument de ceux que nous avons rencontrés jusqu’ici, tant par la forme de ses éléments que par les modes d’attache et de suspension.
Il en existe deux sortes selon qu’il est suspendu sous solives en bois ou sous poutrelles en fer.
Dans l’un et l’autre cas l’inventeur, M. Cancalon (François), de Roanne, s’est proposé de résoudre le problème suivant : suspendre aux solives, au moyen de clés ou d’agrafes fai
sant corps avec le plafond lui-même, un plafond en briques creuses légères, de dimensions uniformes, solidement assem
blées et constituant une sorte de monolithe; et cela sans que l’on ait à se préoccuper des écartements des solives ou poutrelles.
1° Planchers avec solives en bois.
Les briques-hourdis entrant dans la construction du plafond suspendu pour solives en bois ont une forme bien particulière (fig. 43). Elles mesurent 35 centimètres de longueur et 17 de
largeur ; leur épaisseur près des rives des grands côtés est de 4 centimètres, moindre encore au milieu. Un des grands côtés porte une rainure en grain d’orge ; l’autre, un biseau sous lequel règne une rainure en larmier. Le profil de cette rainure a été étudié pour recevoir le crochet des agrafes de suspension, qui établissent la liaison des briques avec les solives.
Les agrafes qui servent à cet usage sont en acier doux, galvanisé ou goudronné, de 3 millimètres (fig. 44). Une des extrémités, repliée en crochet, est destinée à se loger dans la rainure ménagée sur un des côtés de chaque brique ; la pointe, coudée d’équerre sur la lige, a une longueur de 2 cen
timètres ; elle se fait à droite ou à gauche. La résistance de ces agrafes à la rupture est de 100 kilos.
La figure 44 indique comment l’agrafe crochète la brique et se fixe dans la solive. La figure 45 nous montre une partie de plafond-hourdis exécuté et fixé sous le solivage en bois.
On se rend compte aisément des avantages de cette combinaison .
( A suivre.) D.
ABATTIS ET BATISSE
Le contribuable français fut pétri d’une pâte extraordinaire; sans cesse il gémit sous le poids des impôts de toute nature dont on l’écrase, et chaque année il pourvoit à des plus-values inespérées. Mais si ce contribuable est doué d’une résignation courageuse qui résiste à toutes les
Fig. 43. — Brique-hourdis pour planchers en bois.
Fig. 44. — Detail de l’agrafe et mode d’attache sur solives en bois.
Fig. 45. — Hourdis-plafond Cancalon sur solives en bois.