Plioto Moreau et Gravot. Maison des élèvei de l’École Centrale. — Grand vestibule : M. Leprincb-Rikguet, Architecte.
(Planches 5 et 6.)
os lecteurs connaissent la première partie de la Cité universitaire, édifiée à Paris, au Boulevard Jourdan, près le Parc Montsouris par l’architecte Lu
cien Bechmann grâce au don de 10 millions fait par un généreux philanthrope, M. Emile Deutsch de la Meurthe, et qui abrite environ 350 étudiants français des deux sexes.
Ce nombre est bien faible, d’ailleurs, par rapport à celui des étudiants de notre nationalité qui suivent les cours des facultés et des grandes écoles parisiennes et c’est ainsi que M. Léon Guillet, membre de l’Institut et Directeur de l Ecole Centrale des Arts et Manufactures pour aider, autant que cela lui était possible, ses élèves, avait installé des dortoirs dans les bâtiments de l’Ecole Centrale qui lui permirent de loger environ soixante élèves.
Le sympathique directeur aurait voulu faire beaucoup mieux connaissant la situation souvent intéressante de
ses élèves-ingénieurs, et il envisageait la nécessité de jour en jour plus impérieuse de créer une maison particulière de réalisation difficile. Telle était la situation, lorsque Mlle Leroy, fille d’un ingénieur des Arts et Manu
factures de la promotion de 1843, légua toute sa fortune à l’Ecole en souvenir de son père qui en avait exprimé le désir.
Celte fortune comprenait notamment deux terrains situés à Paris, Boulevard Diderot et rue de Cileaux, dans le 12e arrondissement.
Il fut décidé de construire immédiatement sur l’un des terrains la Maison des Elèves et. sur l’autre les ateliers et laboratoires annexes de - l’Ecole Centrale.
Pour la Maison des Elèves il a été demandé aux différentes promotions d’anciens élèves, aux Centraux euxmêmes, aux grandes villes, aux départements, aux
(1) Voir C.M. des 17 janvier et 21 mars 1926.
La Maison des Élèves de l’École centrale
des Arts et Manufactures à Paris
Par M. LEPRINÇE-RINGUET, Architecte D. P. L. G. et Ingénieur E, C. P.
(Planches 5 et 6.)
N
os lecteurs connaissent la première partie de la Cité universitaire, édifiée à Paris, au Boulevard Jourdan, près le Parc Montsouris par l’architecte Lu
cien Bechmann grâce au don de 10 millions fait par un généreux philanthrope, M. Emile Deutsch de la Meurthe, et qui abrite environ 350 étudiants français des deux sexes.
Ce nombre est bien faible, d’ailleurs, par rapport à celui des étudiants de notre nationalité qui suivent les cours des facultés et des grandes écoles parisiennes et c’est ainsi que M. Léon Guillet, membre de l’Institut et Directeur de l Ecole Centrale des Arts et Manufactures pour aider, autant que cela lui était possible, ses élèves, avait installé des dortoirs dans les bâtiments de l’Ecole Centrale qui lui permirent de loger environ soixante élèves.
Le sympathique directeur aurait voulu faire beaucoup mieux connaissant la situation souvent intéressante de
ses élèves-ingénieurs, et il envisageait la nécessité de jour en jour plus impérieuse de créer une maison particulière de réalisation difficile. Telle était la situation, lorsque Mlle Leroy, fille d’un ingénieur des Arts et Manu
factures de la promotion de 1843, légua toute sa fortune à l’Ecole en souvenir de son père qui en avait exprimé le désir.
Celte fortune comprenait notamment deux terrains situés à Paris, Boulevard Diderot et rue de Cileaux, dans le 12e arrondissement.
Il fut décidé de construire immédiatement sur l’un des terrains la Maison des Elèves et. sur l’autre les ateliers et laboratoires annexes de - l’Ecole Centrale.
Pour la Maison des Elèves il a été demandé aux différentes promotions d’anciens élèves, aux Centraux euxmêmes, aux grandes villes, aux départements, aux
(1) Voir C.M. des 17 janvier et 21 mars 1926.