hôtel qui ont été conservées et qui constituent i appartement du surveillant général de la Maison des Elèves.
L’immeuble comporte sept étages au-dessus d un rezde-chaussée qui contient comme le sous-sol, des locaux communs et l’appartement du surveillant général.
Les façades et les intérieurs ont été réalisés avec le souci de l’économie et cependant du bien-être.
L’entrée principale des Elèves est située sur la rue de (liteaux. par cette entrée on accède à un premier vesti
bule revêtu de plaques de « Lap » d’un très heureux effet, de ce vestibule on pénètre ensuite dans le grand
vestibule, longue galerie qui s’ouvre sur la cour-jardin et dessert l’escalier conduisant aux étages et au sous-sol,
l’ascensdur, la grande salle de Réunions ; par la cour et par un dégagement particulier on arrive à la salle de billard. Ce dégagement conduit aussi à deux chambres qui, éventuellement, peuvent servir d’infirmerie. Le rezde-dhaussée comprend, en outre, la loge et le logement du concierge et un dégagement de service desservant
aussi le monte-charges, dégagement avec porte particulière s’ouvrant sur la rue de Citeaux.
La grande salle de réunions avec bibliothèques et tables de travail est décorée de peintures et d’aquarelles signées d’anciens élèves parmi lesquels M. Leprince-Ringuet qui a envoyé de jolis paysages, et aussi M. Vi
tale, architecte, également an
cien élève de l’Ecole Centrale. C’est une véritable galerie de tableaux qui ne pourra que s aug
menter en donnant aux jeunes gens un heureux encouragement à s’intéresser aux arts, car ces peintures sont toutes œuvres d’anciens élèves.
La grande salle de billard a été décorée de peintures murales très modernes exécutées par l’atelier Martine, sous la direction de M. Loiret.
La cour-jardin étant orientée au midi, n’est séparée du boulevard Diderot que par de grandes arcades dont les clés sculptées ont été exécutées par le maî
tre-statuaire Marcel Gaumont qui, entre autres belles œuvres, est l’auteur de la porte monumentale de l’Ecole centrale, éle
vée à la mémoire des anciens élèves morts pour la Patrie du
rant la grande guerre (1).
On remarque sur les façades entourant la cour-jardin et à une certaine hauteur, de grandes consoles ; elles sont destinées à recevoir, lors des fêtes et des grandes réu
nions, les fermes provisoires d’une vaste tente couvrant entièrement la cour afin de permettre de doubler la surface des locaux de réception.
Au sous-sol, sous la salle de réunion est le réfectoire où tous les élèves de la maison peuvent prendre leur repas, . la grande cuisine voisine dst aménagée avec les appareils les plus perfectionnés ; le sous-sol comporte aussi un grand local pour le dépôt des malles des élèves.
La cuisine est naturellement desservie par un montecharges, Par une disposition de cour anglaise, le res
taurant est de son côté très bien aéré et éclairé, et donne une impression de gaîté et de clarté qui surprend dans un sous-sol.
La chambre, le repas, le chauffage et P éclairage, les bains et douches sont assurés aux élèves moyennant 11
(1) Voir C.M. du 16 décembre 1923.
Plan du rez-de-chaussée.
L’immeuble comporte sept étages au-dessus d un rezde-chaussée qui contient comme le sous-sol, des locaux communs et l’appartement du surveillant général.
Les façades et les intérieurs ont été réalisés avec le souci de l’économie et cependant du bien-être.
L’entrée principale des Elèves est située sur la rue de (liteaux. par cette entrée on accède à un premier vesti
bule revêtu de plaques de « Lap » d’un très heureux effet, de ce vestibule on pénètre ensuite dans le grand
vestibule, longue galerie qui s’ouvre sur la cour-jardin et dessert l’escalier conduisant aux étages et au sous-sol,
l’ascensdur, la grande salle de Réunions ; par la cour et par un dégagement particulier on arrive à la salle de billard. Ce dégagement conduit aussi à deux chambres qui, éventuellement, peuvent servir d’infirmerie. Le rezde-dhaussée comprend, en outre, la loge et le logement du concierge et un dégagement de service desservant
aussi le monte-charges, dégagement avec porte particulière s’ouvrant sur la rue de Citeaux.
La grande salle de réunions avec bibliothèques et tables de travail est décorée de peintures et d’aquarelles signées d’anciens élèves parmi lesquels M. Leprince-Ringuet qui a envoyé de jolis paysages, et aussi M. Vi
tale, architecte, également an
cien élève de l’Ecole Centrale. C’est une véritable galerie de tableaux qui ne pourra que s aug
menter en donnant aux jeunes gens un heureux encouragement à s’intéresser aux arts, car ces peintures sont toutes œuvres d’anciens élèves.
La grande salle de billard a été décorée de peintures murales très modernes exécutées par l’atelier Martine, sous la direction de M. Loiret.
La cour-jardin étant orientée au midi, n’est séparée du boulevard Diderot que par de grandes arcades dont les clés sculptées ont été exécutées par le maî
tre-statuaire Marcel Gaumont qui, entre autres belles œuvres, est l’auteur de la porte monumentale de l’Ecole centrale, éle
vée à la mémoire des anciens élèves morts pour la Patrie du
rant la grande guerre (1).
On remarque sur les façades entourant la cour-jardin et à une certaine hauteur, de grandes consoles ; elles sont destinées à recevoir, lors des fêtes et des grandes réu
nions, les fermes provisoires d’une vaste tente couvrant entièrement la cour afin de permettre de doubler la surface des locaux de réception.
Au sous-sol, sous la salle de réunion est le réfectoire où tous les élèves de la maison peuvent prendre leur repas, . la grande cuisine voisine dst aménagée avec les appareils les plus perfectionnés ; le sous-sol comporte aussi un grand local pour le dépôt des malles des élèves.
La cuisine est naturellement desservie par un montecharges, Par une disposition de cour anglaise, le res
taurant est de son côté très bien aéré et éclairé, et donne une impression de gaîté et de clarté qui surprend dans un sous-sol.
La chambre, le repas, le chauffage et P éclairage, les bains et douches sont assurés aux élèves moyennant 11
(1) Voir C.M. du 16 décembre 1923.
Plan du rez-de-chaussée.